{"id":15,"date":"2021-11-30T11:20:03","date_gmt":"2021-11-30T10:20:03","guid":{"rendered":"https:\/\/web.umons.ac.be\/atr\/activites-de-recherche\/"},"modified":"2021-12-15T11:14:31","modified_gmt":"2021-12-15T10:14:31","slug":"activites-de-recherche","status":"publish","type":"page","link":"https:\/\/web.umons.ac.be\/atr\/activites-de-recherche\/","title":{"rendered":"Activit\u00e9s de recherche"},"content":{"rendered":"
Les recherches men\u00e9es par ses membres s\u2019inscrivent dans l\u2019axe \u00ab approches politiques alternatives \u00bb de l\u2019Institut SOCI&TER \u2013 Institut de Recherche Interdisciplinaire pour le d\u00e9veloppement soci\u00e9tal et territorial.<\/p>\n
Au d\u00e9part de l\u2019\u00e9cologie politique et\/ou des penseurs \u00e9co-critiques de la modernit\u00e9 (e.a. Bruno Latour, Philippe Descola, Augustin Berque, Bernard Charbonneau, Jacques Ellul, Andr\u00e9 Gorz), les chercheurs du service Art et Techniques de Repr\u00e9sentation \u00e9tudient, mettent en valeur, voire d\u00e9veloppent d\u2019autres fa\u00e7ons de faire territoire ou de faire soci\u00e9t\u00e9 rompant plus ou moins fortement avec les logiques dominantes en architecture et urbanisme, celle-ci \u00e9tant encore largement centr\u00e9es sur le Plan ou le Projet, le zonage et le fonctionnalisme.<\/p>\n
Ces recherches mettent chaque fois en jeu une critique\/r\u00e9organisation plus radicale des soci\u00e9t\u00e9s et des territoires analys\u00e9s ayant pour caract\u00e9ristique commune de r\u00e9inventer les relations entre les vivants, humains et non humains, qui peuplent un territoire singulier ou, pour le formuler autrement, d\u2019exp\u00e9rimenter d\u2019autres mani\u00e8res de composer des mondes, des alliances entre les vivants et leur territoire.<\/p>\n
Les membres du service travaillent ainsi sur des mouvements comme les Zones \u00e0 d\u00e9fendre, les nouveaux paysans, les villages autonomes ou, plus largement, les communaut\u00e9s \u00e9co-politiques alternatives.<\/p>\n
L\u2019analyse de ces approches alternatives implique une solide r\u00e9flexion critique sur les images. En effet, d\u00e9gager de nouvelles mani\u00e8res de composer des mondes ou plus largement travailler dans le champ de l\u2019\u00e9cologie politique impliquent de reconsid\u00e9rer les images avec lesquelles nous pensons ou plus pr\u00e9cis\u00e9ment celles qui, malgr\u00e9 nous, nous font penser, comme celles de la ville, de la campagne, de la nature, du patrimoine, etc. On oublie parfois que ces images sont des fabrications modernes. Or avoir des images r\u00e9tr\u00e9cies ou st\u00e9r\u00e9otyp\u00e9es n\u2019aide pas \u00e0 transformer nos mani\u00e8res de penser. S\u2019inqui\u00e9ter de ces images, en \u00e9tablir la gen\u00e8se permet d\u2019identifier ce qu\u2019il y a de vieilli, de d\u00e9vitalis\u00e9, voire de faux en elles et, indissociablement, dans nos mani\u00e8res de penser. C\u2019est tr\u00e8s pr\u00e9cis\u00e9ment l\u2019un des enjeux des recherches men\u00e9es par nos membres : d\u00e9construire les images avec lesquelles nous pensons pour se donner les moyens de penser autrement.<\/p>\n
Plus concr\u00e8tement, les membres sur service travaillent par exemple \u00e0 l\u2019invention de nouvelles mani\u00e8res (contre-modernes, non-fonctionnalistes) de cartographier un territoire en incluant les mani\u00e8res de faire territoire des vivants non-humains.<\/p>\n
Notre service est, par ailleurs rattach\u00e9 \u00e0 un institut de recherche de l\u2019UMONS :<\/p>\n