Résultats du projet NanoCardio
Semestre 9 – Janvier 2021 à Juin 2021
Le projet NanoCardio (www.nanocardio.eu), initié en Janvier 2017, arrive à son terme en Juin 2021. Au cours de ces dernières années, les opérateurs des trois versants de la programmation Interreg ont développé de nouvelles sondes de diagnostic performantes pour la détection de l’athérosclérose, celle-ci étant à l’origine de la majorité des accidents cardiovasculaires recensés dans la zone transfrontalière France-Wallonie-Flandres. Depuis le début du projet NanoCardio, les opérateurs des versants wallons (UMONS) et français (URCA) ont travaillé conjointement sur l’élaboration de deux sondes magnétiques, surnommées G1-4GdDO3A et G1-4Gd DOTAGA, permettant une visualisation précise des vaisseaux sanguins par diagnostic IRM. Deux opérateurs associés, le CHU Ambroise Paré et le Centre de Microscopie et d’Imagerie Moléculaire (CMMI), ont ensuite étudié le comportement in vivo de ces sondes lors d’études réalisées sur le petit animal. Le versant flamand, représenté par l’UGENT, a ensuite pris en charge l’étude toxicologique de ces sondes afin d’attester de leur caractère inoffensif. Forts de ces résultats, les opérateurs en charge de la synthèse de ces sondes ont ensuite axé leurs efforts sur la réalisation de nanoplateformes couplant deux méthodes d’imagerie : l’IRM et l’imagerie optique. Les différents systèmes développés (nanoplateformes dendritiques, nanoparticules de silice, nanoparticules d’oxyde de fer) ont été évalués pour la détection, utilisant les deux techniques d’imagerie, de plaques athéroscléreuses développées chez le petit animal. Le projet NanoCardio ayant également une volonté de sensibiliser le grand public envers l’enjeu de santé majeur qu’est l’athérosclérose et ses complications, les partenaires du projet ont été actifs dans leur communication envers la communauté scientifique ainsi que le grand public. Les opérateurs ont eu pour objectif de conscientiser le public, concernant les enjeux de la santé cardiovasculaire principalement mais également dans un contexte plus global de santé et bien-être. Cette démarche de sensibilisation s’est essentiellement déroulée au travers du site internet du projet (www.nanocardio.eu), ayant touché près de 22.500 personnes au total, ainsi que sur ses réseaux sociaux (Facebook, Twitter, LinkedIn). Les partenaires se sont également mobilisés lors de divers événements touchant à la fois le grand public (Printemps des Sciences, événements organisés par le programme Interreg, Journées des chercheurs) et la communauté scientifique (colloques nationaux et internationaux tels que SFNano, C’Nano, les journées GDR-AIM, les journées de l’EDT-CHIM…).
Semestre 8 – Juillet 2020 à Décembre 2020
Les opérateurs rémois (URCA) et montois (UMONS) du projet NanoCardio (www.nanocardio.eu) ont développé depuis le début du projet les voies de synthèses permettant l’obtention de sondes magnétiques capables d’améliorer la visualisation des vaisseaux sanguins par imagerie par résonance magnétique (IRM). Deux sondes magnétiques, surnommées G1-4GdDO3A et G1-4GdDOTAGA, ont été synthétisées et caractérisées par ces opérateurs. Ces sondes ont ensuite été étudiées sur le petit animal par les opérateurs associés du CHU Ambroise Paré et du Centre de Microscopie et d’Imagerie Moléculaire (CMMI). Ces études ont permis à ces opérateurs d’adapter les conditions d’injections de ces sondes afin d’évaluer leur comportement in vivo et d’obtenir une visualisation optimale des vaisseaux sanguins. De plus, l’UGENT a également participé à l’étude toxicologique de ces sondes, et a démontré leur caractère inoffensif . Suite à ces résultats, les opérateurs rémois et montois du projet ont ensuite voulu coupler ces sondes IRM avec des dérivés fluorescents dans le but d’obtenir un diagnostic renforcé par la combinaison du diagnostic IRM avec une deuxième modalité : l’imagerie optique. Dans ce but, plusieurs systèmes ont été développé (nanoparticules d’oxyde de fer, nanoparticules de silice). La détection de plaques d’athérosclérose aux moyens de ces systèmes a été réalisée par les méthodes d’imagerie, et également par confirmation au moyen de méthodes histologiques. NanoCardio continue également sa démarche de sensibilisation aux maladies cardiovasculaires via son site internet (www.nanocardio.eu) et ses différents réseaux sociaux. Après avoir atteint le cap symbolique des 500 followers sur sa page Facebook, NanoCardio maintient sa communication active dans le domaine général de la santé. La visibilité générale du projet a été également été accrue sur les autres réseaux sociaux (LinkedIn, Twitter) par la publication fréquente de conseils santé ou d’autres rubriques en lien avec les activités du projet. Depuis son début, les opérateurs du projet NanoCardio ont également été actifs dans la communication par leurs participations à de multiples événements, axés soit vers le grand public (Printemps des sciences, Événements Interreg, Mardi des chercheurs), soit vers la communauté scientifique (colloques nationaux et internationaux tels que SFNano, C’Nano, les journées GDR-AIM, les journées de l’EDT-CHIM…).
Semestre 7 – Janvier 2020 à Juin 2020
Les opérateurs rémois (URCA) et montois (UMONS) du projet NanoCardio ont développé depuis le début du projet les voies de synthèses permettant l’obtention des sondes magnétiques dendritiques utilisées comme produits de contraste en imagerie par résonance magnétique. Ces 2 opérateurs ont ainsi mis-au-point la synthèse de 2 sondes magnétiques similaires (G1-4GdDO3A et G1-4GdDOTAGA). Une caractérisation complète in vitro et in vivo réalisée sur ces sondes a permis d’évaluer respectivement leurs propriétés physicochimiques, ceci a abouti à la publication d’un article scientifique dans la revue Inorganic Chemistry (ACS). Le comportement in vivo de ces sondes a également été évalué lors d’injections sur le petit animal. Les conditions d’injections ainsi que le suivi à long terme de ces sondes ont été étudiés par les opérateurs associés du CHU Ambroise Paré et du CMMI. Le système de reconnaissance a également été évalué à l’aide d’un agent de contraste de type différent (peptide spécifique lié à un oxyde de fer induisant une diminution du signal en IRM) qui a permis d’observer l’accumulation de ces sondes dans différentes zones de la crosse aortique et de confirmer ensuite la présence de plaques dans ces zones par analyse histologique. Les opérateurs rémois et montois du projet ont par la suite développé différents produits spécifiques et/ou bimodaux également utilisés lors d’essais précliniques. Ces dérivés ont permis de visualiser la présence de plaques athéroscléreuses par la combinaison de deux techniques d’imagerie (IRM et imagerie optique). Les 2 sondes G1-4GdDO3A et G1-4GdDOTAGA ont été transférées vers l’opérateur gantois (UGENT) du projet qui a pu évaluer leur toxicité et démontrer leur caractère inoffensif via une étude in vitro. Ces derniers tests ont ainsi montré que les 2 types de sondes affectent peu la viabilité cellulaire de fibroblastes (NIH/3T3). Ces résultats ont également été inclus dans l’article scientifique paru fin 2019. De plus, l’UGENT a également développé une batterie de tests qui seront mis en ?uvre sur les nanoplateformes développées dans le cadre du projet afin d’étudier leurs propriétés cytotoxiques. La communication autour du projet NanoCardio continue via son site internet (www.nanocardio.eu) et ses différents réseaux sociaux. Après avoir atteint le cap symbolique des 500 followers sur sa page Facebook, NanoCardio maintient son activité de sensibilisation du public par rapport aux maladies cardiovasculaires et au domaine de la santé. La visibilité du projet a été également accrue sur les autres réseaux sociaux (LinkedIn, Twitter). Les opérateurs du projet NanoCardio ont également été actifs depuis le début du projet par la participation à une multitude d’événements scientifiques (Journées de la Société Royale de Chimie, colloques nationaux et internationaux) et de communication envers le grand public (Printemps des Sciences, Événements Interreg et Interact, Mardi des Chercheurs).
Semestre 6 – Juillet 2019 à Décembre 2019
Depuis le début du projet en janvier 2017 du projet NanoCardio (www.nanocardio.eu), les opérateurs collaborent dans leur objectif de développement de nouvelles sondes de diagnostic permettant la détection des plaques athéroscléreuses à l’origine de la majorité des maladies cardiovasculaires. Afin de permettre un diagnostic précoce de l’état de ces plaques, les opérateurs de l’UMONS (Wallonie) et de l’URCA (France) développent la synthèse de nanoplateformes composées de sondes de diagnostic magnétiques et optiques actives respectivement en imagerie par résonance magnétique et en imagerie optique et également porteuses d’un système de reconnaissance des plaques athéroscléreuses (peptide spécifique reconnaissant les marqueurs de la plaque). Une fois ces nanoplateformes obtenues, le 3ème opérateur de la zone France-Wallonie-Vlaanderen, l’UGENT intervient dans l’évaluation du caractère toxicologique des nanoplateformes. Les opérateurs rémois et montois du projet NanoCardio ont développé depuis le début du projet les voies de synthèses permettant l’obtention des sondes magnétiques dendritiques utilisées comme produits de contraste en imagerie par résonance magnétique. Ces 2 opérateurs ont ainsi mis-au-point la synthèse de 2 sondes magnétiques similaires (G1-4GdDO3A et G1-4GdDOTAGA) et ont caractérisé leur potentiel in vitro. Les opérateurs du CHU Ambroise Paré et du CMMI ont ensuite pris le relais afin d’évaluer le comportement in vivo de ces produits lors d’injection sur le petit animal, montrant le rehaussement significatif du signal en IRM attendu pour ce type de composé. Une étude plus poussée sur le comportement in vivo de ces sondes magnétiques a été réalisée et a permis de mieux appréhender les conditions optimales d’injection ainsi que le suivi à long-terme des animaux injectés. Le système de reconnaissance a également été évalué à l’aide d’un agent de contraste de type différent (peptide spécifique lié à un oxyde de fer induisant une diminution du signal en IRM) qui a permis d’observer l’accumulation de ces sondes dans différentes zones de la crosse aortique et de confirmer ensuite la présence de plaques dans ces zones par analyse histologique. Les 2 sondes G1-4GdDO3A et G1-4GdDOTAGA ont été transférées vers l’opérateur gantois du projet qui a pu évaluer leur toxicité et démontrer leur caractère inoffensif via une étude in vitro. Ces derniers tests ont ainsi montrés que les 2 types de sondes affectent peu la viabilité cellulaire de fibroblastes (NIH/3T3). La communication autour du projet NanoCardio continue via ses différents réseaux sociaux. Après avoir atteint le cap symbolique des 500 followers sur sa page Facebook, NanoCardio continue son action de sensibilisation du public contre les maladies cardiovasculaires et le domaine de la santé. La visibilité du projet a été également accrue par la création de nouvelles rubriques sur le site internet du projet, mais également par la présence du projet lors de divers événements touchant la communauté scientifique (SFNano & C’Nano Joint Meeting, Journée de la Société Royale de Chimie, Journée Rémoise des jeunes chercheurs) ainsi que le grand public (Événement Interact).
Semestre 5 – Janvier 2019 à Juin 2019
Entré dans sa troisième année, le projet NanoCardio (www.nanocardio.eu) continue son développement de nanoplateformes bimodales et spécifiques visant à détecter de manière précoce les plaques athéroscléreuses, celles-ci étant responsables de la majorité des maladies cardiovasculaires touchant particulièrement la zone transfrontalière franco-belge. Dans ce contexte, le projet NanoCardio vise donc à élaborer de nouvelles nanoplateformes porteuses de sondes de diagnostic magnétiques et optiques actives respectivement en imagerie par résonance magnétique et en imagerie optique et également dotées d’un système de reconnaissance des plaques athéroscléreuses. Ce projet tire donc profit des expertises complémentaires de 3 partenaires de la zone Interreg France-Wallonie-Flandres en matière de synthèse de sondes pour l’imagerie médicale (à l’Université de Mons et l’Université de Reims) et en matière d’évaluation de la toxicité ce ces sondes (à l’Université de Gand). Depuis le début du projet, les opérateurs montois et rémois du projet NanoCardio ont travaillés conjointement pour aboutir à la finalisation complète des sondes magnétiques dendritiques utilisées comme produits de contraste pour l’imagerie par résonance magnétique (IRM). Les propriétés physicochimiques de ces sondes ont été étudiées in vitro. L’évaluation in vivo de ces sondes magnétiques a ensuite été poursuivie par les opérateurs du CHU Ambroise Paré et du CMMI, l’injection de ces sondes magnétiques chez la souris a permis d’observer un rehaussement du signal important sur les images obtenues en IRM. L’efficacité du système de reconnaissance des plaques athéroscléreuses (peptide se liant spécifiquement aux marqueurs de la plaque) a également été démontrée par IRM et confirmée par des études histologiques. Enfin, l’opérateur gantois du projet a pu évaluer la toxicité des différentes sondes magnétiques fournies par les opérateurs rémois et montois. Combinés ensemble, les résultats des trois opérateurs ont fait l’objet de la rédaction d’une publication dans un journal international (Inorganic Chemistry). Le projet NanoCardio a également été fortement médiatisé lors de ce semestre via divers canaux de communication visant autant la communauté scientifique que le grand public. Les chercheurs du projet NanoCardio ont de nouveau participé à divers colloques scientifiques au niveau national et international afin de présenter les dernières avancées du projet. Au niveau du grand public, plusieurs actions ont également été menées lors de ce semestre, parmi celles-ci nous pouvons noter la participation du projet dans le cadre des Régiostars, la présentation d’ateliers lors du Printemps des Sciences de l’UMONS ou encore la participation à la campagne Missing Type initiée par la Croix-Rouge de Belgique.
Semestre 4 – Juillet 2018 à Décembre 2018
Le projet NanoCardio vient maintenant de terminer sa deuxième année. Commencé en janvier 2017, ce projet transfrontalier a pour but de développer de nouvelles sondes bimodales et spécifique permettant la détection des plaques d’athérome (plaques étant à l’origine de la majorité des maladies cardiovasculaires). En rassemblant 3 partenaires de la zone Interreg France-Wallonie-Flandre, ce projet vise à associer des savoir-faire complémentaires en matière de synthèse de sondes pour l’imagerie médicale (UMONS et URCA) ainsi qu’en matière d’évaluation de la toxicité de ces sondes (UGENT) afin de démontrer l’efficacité et le potentiel de ces sondes dans le domaine biomédical. Ce 4ème semestre a permis le développement des nanoplateformes actives en imagerie par résonance magnétique (IRM) par un travail conjoint entre les opérateurs montois et rémois du projet. De plus, des tests préliminaires effectués par le service de cardiologie du CHU Ambroise Paré et le CMMI ont permis de mettre en évidence l’efficacité de ces sondes en IRM ainsi que la spécificité des systèmes de reconnaissance de la plaque athéroscléreuse. Enfin, l’évaluation de toxicité menée par l’Université de Gand a permis de mettre en évidence le caractère inoffensif des nano-objets développés pour le projet NanoCardio. En ce qui concerne la communication, les acteurs du projet NanoCardio se sont une fois de plus montrés très actifs concernant la communication axée vers la communauté scientifique par la participation à divers congrès au niveau national et international. Le projet NanoCardio a également vu sa communauté s’agrandir sur les réseaux sociaux suite à de multiples actions réalisées sur ceux-ci ainsi que sur le site Internet NanoCardio.eu qui a été présenté officiellement lors du mois de décembre 2018 par la publication d’un communiqué de presse trilingue. Ce communiqué a également permis la publications d’articles de presse au sujet du projet dans divers quotidiens belges, français et américains ainsi que la réalisation d’un reportage vidéo par la télévision locale montoise TéléMB.
Semestre 3 – Janvier 2018 à Juin 2018
Le projet NanoCardio est désormais entré dans sa deuxième année. Depuis le 1er janvier 2017, les principales réalisations scientifiques du projet ont été consacrées majoritairement au développement et à la synthèse des nanoplateformes injectables dédiées à la visualisation par imagerie magnétique et optique des plaques d’athéroscléroses. Les équipes wallonnes (UMons) et françaises (URCA) travaillent en étroite collaboration sur l’élaboration des ces nanoplateformes qui pourront ensuite être évaluées dans une étude toxicologique menée par l’équipe flamande du projet (UGent). NanoCardio a de nouveau cherché à toucher la communauté scientifique par la participation des différents chercheurs impliqués dans le projet lors de différentes journées et/ou colloques portant notamment sur les projets de recherche transfrontaliers ainsi que sur les différents aspects scientifiques du projet NanoCardio. De plus, une communication active au travers des réseaux sociaux a également été mise en place afin de développer la communauté de NanoCardio. Enfin, au niveau des actions notables du projet NanoCardio réalisées à destination du grand public, la participation au Printemps des Sciences organisé à l’UMons ainsi qu’un café-débat qui s’est déroulé à Reims dans le cadre du mois de l’Europe 2018 ont montré la volonté des différents partenaires d’informer et de sensibiliser le grand public en ce qui concerne les enjeux du projet NanoCardio ainsi que de sa mise-en-oeuvre transfrontalière.
Semestre 2 – Juillet 2017 à Décembre 2017
Une année est maintenant passée depuis le lancement du projet NanoCardio. Ce projet a débuté le 1er janvier 2017, avec pour objectif de développer des sondes nanométriques injectables dédiées à la détection par imagerie magnéto-optique des plaques athéroscléreuses. Dans une démarche collaborative, les opérateurs principaux associent leurs savoir-faire afin de contribuer à l’élaboration de nouvelles sondes de diagnostic précoce de l’athérosclérose, en travaillant conjointement sur l’élaboration et la caractérisation en imagerie de ces nanosondes magnéto-optiques (UMONS et URCA) ainsi que sur l’évaluation de leur cytotoxicité (UGENT). Les opérateurs UMONS et URCA ont continué leur travail en partenariat transfrontalier afin de progresser vers l’obtention des différentes briques moléculaires constituant les nanoplateformes porteuses des sondes d’imagerie. De plus, la collaboration scientifique entre ces partenaires a été accrue et ce, dans le but d’accéder à ces nanoplateformes dans les plus brefs délais. De cette manière, l’UGENT qui est en charge de l’évaluation nanotoxicologique des nanoplateformes, et l’UMONS qui est en charge de la détection des plaques athéroscléreuses, pourront tous deux débuter la seconde phase du projet. En parallèle des actions réalisées au niveau scientifique, les opérateurs ont également été actifs au niveau du transfert des résultats vers la communauté scientifique et vers le grand public. De multiples échanges, publications et communications ont été réalisés par l’équipe de NanoCardio afin de présenter la problématique traitée par le projet ainsi que les moyens mis-en-oeuvre par les différents acteurs du projet et le programme Interreg.
Semestre 1 – Janvier 2017 à Juin 2017
Le 1er janvier 2017, le projet Interreg NanoCardio voyait officiellement le jour. Ce projet, rassemblant 8 opérateurs (3 opérateurs principaux et 5 opérateurs associés), ambitionne d’élaborer des sondes nanométriques magnéto-optiques injectables dédiées à la visualisation et l’analyse de la fragilité des plaques athéroscléreuses. Il vise le développement de nouvelles stratégies d’imagerie couplant l’imagerie par résonance magnétique et l’imagerie optique afin de permettre la détection précoce de ces plaques de façon à prédire leur évolution et permettre une prise en charge adaptée des patients de la zone transfrontalière et au-delà.
Un projet transfrontalier Le programme de coopération territoriale européenne Interreg France-Wallonie-Vlaanderen s’inscrit dans une volonté de favoriser les échanges économiques et sociaux entre cinq régions frontalières : les régions Haut-de-France et Grand Est en France, la Wallonie, la Flandre Occidentale et Orientale en Belgique. Il vise à associer des compétences communes tout en valorisant les richesses de chaque région concernée, et ce, au bénéfice des populations de la zone. Le projet NanoCardio dont le chef de file est l’UMONS s’inscrit dans ce contexte. Les deux autres opérateurs principaux sont l’Université de Gand et l’Université de Reims.
Sondes d’imagerie multimodales Dans le cadre du projet NanoCardio, les sondes qui seront élaborées sont basées sur une structure moléculaire modifiable à souhait et porteuse de sondes magnétiques (pour l’imagerie par résonance magnétique) et optiques, ainsi que d’un système de reconnaissance spécifique des plaques athéroscléreuses. Durant le premier semestre de ce projet, la synthèse des nanoplateformes porteuses des sondes d’imagerie a été menée conjointement par l’UMONS et l’URCA Les différents modules constituant la nanoplateforme d’imagerie bimodale étant disponibles, la prochaine étape du projet consistera en l’obtention de la nanoplateforme finale dotée du système de reconnaissance spécifique de l’athérosclérose. Le travail réalisé à l’UGENT lors de ce premier semestre a porté sur l’optimisation des protocoles qui seront mis-en-oeuvre pour l’évaluation toxicologique de la nanoplateforme finale lors des prochains semestres du projet.