Denis Bertieaux reçoit le prix Philippe Maystadt pour ses travaux sur le bien-être des enseignants
L’Académie de Recherche et d’Enseignement Supérieur (ARES) a récemment décerné le prix Philippe Maystadt, pour la cinquième fois consécutive. Ce prix vise à récompenser les meilleures travaux de fin d’études portant sur des approches innovantes dans le domaine de l’enseignement. Objectif ? Valoriser, stimuler et démontrer l’importance de la recherche dans le domaine de l’enseignement.
Denis Bertieaux, chercheur au sein du Service Éducation et Sciences de l’apprentissage (EDUSA) de l’École de Formation des Enseignants de l’UMONS a remporté un des cinq prix remis fin janvier, dans la catégorie « Mémoire/horaire décalé ». Ce prix récompense son travail de fin d’études intitulé : « Le bien-être des enseignants en Fédération Wallonie-Bruxelles et au Québec en relation avec le concept de capital psychologique ». Le mémoire a été réalisé au sein du service de Méthodologie et Formation (Prof. Marc Demeuse) de la Faculté de Psychologie et des Sciences de l’Éducation, sous la direction du Prof. Natacha Duroisin.
« Dans des régions telles que la Fédération Wallonie-Bruxelles et le Québec, la pénurie d’enseignants affecte la qualité de l’éducation, exacerbée par le stress professionnel », explique Denis Bertieaux.
« Mon mémoire visait à explorer la psychologie positive, en étudiant les ressources mentales favorisant le bien-être et le développement optimal. Il a relié les notions de capital psychologique et du bien-être, révélant des niveaux variables chez les enseignants et soulignant l’importance de la reconnaissance professionnelle. Les résultats permettent d’envisager des pistes de formation et des perspectives dans le développement de l’identité professionnelle ».
Denis Bertieaux poursuit d’ailleurs ses recherches sur le sujet dans le cadre de son programme de doctorat.
« En parallèle de mon travail d’assistant au sein du service EDUSA, j’ai entrepris depuis cette année une thèse de doctorat sur le bien-être des enseignants », précise le chercheur. « Il s’agit d’une collaboration entre deux universités, en co-promotion avec Natacha Duroisin (pour l’École de Formation des Enseignants de l’UMONS) et Nancy Goyette (Université du Québec à Trois-Rivières) ».
Plus d’infos sur les lauréats 2024 du prix Philippe Maystadt sur le site de l’ARES.