Projets phares
L’Institut développe ses activités essentiellement au travers de projets de recherche collaboratifs.
Ces projets de recherches :
- Se basent sur l’interdisciplinarité
- Privilégient la recherche collaborative et le co-développement
- S’articulent sur une logique partenariale avec tous les acteurs de la société (industries, services, centres de recherche, collectivités territoriales, institutions gouvernementales, etc.)
- Tissent des partenariats à l’échelle provinciale, régionale, fédérale, européenne et internationale.
L’Institut s’implique dans le montage de projet de recherche avec ses partenaires pour répondre aux problématiques émergentes liées aux domaines de l’Institut.
Nous présentons ici, à titre indicatif, quelques projets phare de l’Institut qui illustrent les problématiques abordées par nos chercheurs.
Développement des industries culturelles et créatives en proposant des solutions innovantes pour la gestion de croissance d’acteurs économiques emblématiques de cet écosystème.
Seul projet à orientation économique financé dans la cadre de la programmation FEDER 2014/2020, DigiBird a pour vocation d’accompagner des entreprises en phase de croissance dans le domaine numérique et digital au sein de l’éco-système montois. Dans cette idée, l’Institut entend se développer au départ d’inputs entrepreneuriaux pour rencontrer des attentes de stimulation économique territoriale. DigiBird revêt un caractère ambitieux par son ancrage avec la réalité du terrain entrepreneurial composé d’entreprises à historique plus ou moins long.
DigiBIRD
Recherche et Innovation
Bénéficiaire: Université de Mons (UMONS)
Montant du financement: 369 276€
Financement européen (FSE/FEDER/IEJ): 147 710€
Financement Wallonie: 221 566€
Adresse: Place du Parc, 20
Localité: 7000 – MONS
«Mobilisation des Acteurs Vers l’Inclusion Sociale par l’Education et l’Emploi». Fédération d’acteurs locaux développée en vue de proposer des solutions innovantes afin d’éviter les phénomènes d’exclusion sociale et de permettre la transition vers une nouvelle donne socioéconomique.
L’institut humanOrg collabore avec l’institut InforTech dans le cadre de ce portefeuille FEDER. Le développement de la ville intelligente crée des fenêtres d’opportunités pour la compréhension d’attentes sociétales à spectre large. Dans cette optique, la ville intelligente sera en mesure de participer à une dynamique de développement qui dépasse le simple cadre de la vision technologique.
Projet Wal-e-Cities – GOV UMONS HumanOrg 2016-2020
Portefeuille de projet FEDER Wal-e-Cities
Objectifs :
L’objectif du portefeuille de projet est l’intégration du numérique dans les politiques locales en Wallonie, pour en faire un territoire connecté et intelligent. Le projet est réparti en 6 volets : mobilité, énergie et environnement, gouvernance, living (environnement urbain et bien-être du citoyen), communication, économie.
L’objectif du projet GOV (Gouvernance urbaine) mené par UMONS HumanOrg est d’analyser les relations existantes entre les acteurs (villes, acteurs privés, usagers…) ainsi que leurs besoins et attentes. La mise en place de projets pilotes sera également suivie et étudiée. L’ensemble des données récoltées permettront de proposer des pistes sous forme de recommandations pour les villes wallonnes et les entreprises souhaitant mettre en place une politique smart adaptée à leur territoire et faciliter l’échange et le partage d’informations entre les acteurs.
La mise en œuvre de ce projet est possible grâce au soutien financier du fonds FEDER et de la Wallonie. Pour plus de détail, n’hésitez pas à visiter le site Internet du Gouvernant wallon consacré aux Fonds structurels : http://europe.wallonie.be
Chercheurs UMONS humanOrg impliqués :
- Faculté d’Architecture et d’Urbanisme :
- Marianne Durieux
- Noémie Lago,
- Jean Alexandre Pouleur,
- Pascal Simoens
- Faculté Warocqué d’économie et de gestion :
- Chantal Scoubeau
La requalification et la réorientation des friches industrielles constituent un terrain d’investigation prenant appui sur des variables de nature économique (arbitrage entre les coûts de dépollution et la valeur créée par les entités économiques), de nature urbanistique (la destination de la requalification peut provoquer des modifications paysagères importantes) et de nature sociale (les modifications urbanistiques peuvent affecter le ressenti citoyen). L’analyse de ces différents piliers permet d’assurer une structuration de la transition socioéconomique.
Chaque année depuis 6 ans, l’UMONS collabore avec l’Université de Gand pour réaliser cette étude, dont l’objectif est la réalisation de l’Annuaire Fédéral relatif à l’état de la pauvreté et de la politique de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale en Belgique.
Dans un objectif d’amélioration constante, l’Office de la Naissance et de l’Enfance souhaite valoriser et analyser les retombées des différentes recherches menées par et pour l’ONE. Le but du projet est d’analyser les «retours sur investissement» et les plus-values de ces recherches pour les usagers et d’examiner également à quels besoins les recherches répondaient, à la demande, de quels acteurs et avec quelle collaboration.
Organisation de séances d’information et de présentation du dispositif expérimental à destination des acteurs de l’école sur l’ensemble du territoire de la FWB.
Le projet a pour objectif d’étudier la manière dont les compteurs communicants peuvent représenter un outil utile pour les publics précarisés et le consommateur moyen d’électricité. Le projet s’intéresse aux mécanismes sociaux influençant la consommation d’électricité et leurs impacts sur l’utilisation rationnelle de l’énergie et la gestion du budget énergétique des ménages concernés.
Projet pilote relatif au placement de compteurs communicants : recherche menée par le service de Sciences de la famille de l’UMONS en vue de développer le pouvoir d’agir du public concernant la consommation énergétique.
Dans un contexte de profondes mutations technologique, énergétique et environnementale, la Région wallonne a décidé qu’il était nécessaire de soutenir l’ensemble de la population en vue de faire face à ces nouveaux défis. Aussi, dans le cadre d’une recherche (2017-2020) qu’elle finance, il a été décidé de valider une implémentation de compteurs communicants chez 500 ménages de la région de Mons-Borinage. Cette recherche est menée par le service de Sciences de la famille de l’Université de Mons, en collaboration avec le Gestionnaire de Réseau de Distribution (GRD) ORES. Elle s’intéresse aux mécanismes sociaux influençant la consommation d’électricité et leurs impacts sur l’utilisation rationnelle de l’énergie et la gestion du budget énergétique des ménages concernés, en lien avec l’utilisation d’un compteur communicant, ceci dans des conditions de marché électrique spécifiques à la Wallonie.
Le compteur communicant est un compteur électrique qui permet, entre autres, de disposer d’une granularité plus fine et d’un comptage multi-horaire, de disposer d’un système simple pour potentiellement permettre au client d’adapter sa consommation électrique, de disposer en J 1 des index et courbes de charge quart-horaires (à travers un portail du gestionnaire de réseau de distribution). En outre, avec un équipement complémentaire de type « boite intelligente », le compteur communicant permet également de disposer localement des données de consommation en temps réel.
Ainsi, le nouveau compteur permettra de fournir une meilleure information au public quant à sa consommation d’électricité et par conséquent, l’aidera à consommer mieux et moins, avec des effets bénéfiques non seulement sur sa facture mais aussi sur le plan écologique. De plus, le GRD pourra mieux exploiter son réseau puisqu’il sera davantage informé sur la dynamique de courant présente sur les lignes et pourra donc par exemple l’adapter en fonction de la production d’énergies renouvelables ou de la recharge des véhicules électriques. Ce type de compteur pourrait d’ailleurs évoluer dans le futur vers un réseau électrique intelligent (smart grid).
Le projet de recherche « Smart User » comporte deux volets principaux. Le premier d’entre eux, le volet de la recherche, traite de la récolte d’informations, d’une part liée à la consommation d’énergie électrique, considérant l’installation du dispositif technique des compteurs (et d’outils connexes ou complémentaires proposés) et, d’autre part associée aux contextes vécus par les utilisateurs (pratiques usuelles, débrouilles, dynamiques relationnelles, etc.).
Le deuxième, le volet de l’action, se rapporte à la mise en place de dispositifs d’accompagnement en vue de soutenir la population cible dans l’usage proactif des fonctionnalités permises par les compteurs communicants (et d’outils connexes ou complémentaires proposés) dans la perspective d’une meilleure maîtrise de la consommation énergétique.
La recherche a également pour objectif de fournir toute information permettant à la Wallonie de profiter d’un changement de paradigme lié à un éventuel déploiement de compteurs communicants à grande échelle pour questionner ou revoir sa politique sociale énergétique. En effet, la recherche permettra de contribuer à identifier les mécanismes et mesures d’accompagnement relatifs au déploiement des compteurs communicants, susceptibles de faire de celui-ci un projet contribuant à lutter de manière efficace contre la précarité énergétique et le surendettement.