Activités de recherche
La maladie d’Alzheimer
Le laboratoire est impliqué dans la recherche préclinique sur la maladie d’Alzheimer (AD) depuis de nombreuses années. Ces travaux ont été réalisés en collaboration avec la KULeuven et l’UCLouvain (Dr. Ilse Dewachter, Dr. Nathalie Pierrot et Dr. Jean-Noël Octave). La perte de mémoire étant l’un des premiers symptômes observés chez les patients atteints de la maladie d’Alzheimer, nous nous sommes intéressés aux mécanismes cellulaires et moléculaires qui sous-tendent la consolidation et le dysfonctionnement de la mémoire dans des modèles animaux de la maladie d’Alzheimer. Nous avons développé au laboratoire le modèle in vitro de consolidation de la mémoire : la potentialisation à long terme de la transmission synaptique dans l’hippocampe (LTP). Cette méthodologie nous permet d’enregistrer la plasticité à long terme (8 heures) dans l’hippocampe à tout âge et dans tout modèle de maladie du cerveau.
Dans le domaine de la MA, la toxicité de l’ABeta a été évaluée dans différents modèles rongeurs de MA. Nous nous sommes ensuite concentrés sur l’agrégation de Tau et sur les mécanismes de sa propagation. Nous avons démontré le rôle de la propagation de type prion de la pathologie Tau chez la souris et les interactions entre les pathologies amyloïdes et tau. Plus récemment, nous avons concentré nos recherches sur le rôle de l’APP, le précurseur du peptide amyloïde et sur son rôle dans la régulation de l’équilibre excitateur/inhibiteur. Cette recherche est financée par la Fondation Médicale Reine Elisabeth.
Le laboratoire est également impliqué, en collaboration avec la Faculté de psychologie, dans l’étude de la mémoire sémantique chez les patients atteints de la maladie d’Alzheimer et dans la combinaison de biomarqueurs sanguins, EEG et neuropsychologiques comme outils pour mieux prédire la conversion du MCI en AD. Cette recherche est financée par le programme ‘ARC’ et est réalisée en collaboration avec des hôpitaux régionaux.
L. Ris est membre du comité scientifique de la « Fondation Recherche Alzheimer ».
Sclérose en plaques
Le laboratoire s’intéresse à l’impact de la neuroinflammation sur la plasticité synaptique et la cognition. L’encéphalomyélite auto-immune expérimentale (EAE) est utilisée comme modèle de sclérose en plaques et de neuroinflammation chez les rongeurs. Dans ce modèle, l’infiltration de cellules immunitaires, la libération de cytokines et la prolifération cellulaire dans l’hippocampe sont corrélées au déficit de la cognition et de la plasticité synaptique de la transmission glutamatergique. Ce projet est financé par la fondation Charcot.
Déficience du transporteur de la dopamine
Damiana Leo, chercheuse post-doctorale du laboratoire, a caractérisé les rats DAT KO, déficients pour le transporteur dopaminergique dans le cerveau. Ces rats peuvent être utilisés comme modèle d’hyperactivité ainsi que comme modèle de parkinsonisme infantile rare. Le Dr Leo participe à deux consortiums européens (UNMET et URGENT) consacrés à l’étude de la modulation de la transmission glutamatergique par la dopamine dans le striatum et le cortex préfrontal médian. L’efficacité potentielle des médicaments ciblant les récepteurs glutamatergiques sur les symptômes induits par la dérégulation de la dopamine est évaluée.
Notre service est, par ailleurs rattaché à un institut de recherche de l’UMONS :