Avec les technologies nouvelles de plus en plus présentes, les débouchés dans les entreprises du secteur privé pour les diplômés des Facultés de Sciences se sont multipliés, aussi bien pour les mathématiciens, les physiciens, que pour les biologistes, chimistes et informaticiens. Le développement des modèles mathématiques dans la finance et les biotechnologies ouvre de nouvelles perspectives d’emploi pour les mathématiciens. L’émergence des préoccupations écologiques avec le concept de développement durable crée de nouveaux débouchés pour les diplômés en biologie. Le secteur des matériaux nouveaux et des biomatériaux est demandeur de chimistes et de physiciens. Et partout, on recrute des informaticiens ou des scientifiques détenteurs d’une formation mixte dont une composante est l’informatique. Les entreprises apprécient de plus en plus les diplômés en sciences pour leur formation pluridisciplinaire, leur rigueur scientifique, leur faculté d’adaptation et leur capacité à résoudre une vaste gamme de problèmes.
Afin de répondre à ces demandes du monde du travail, chaque Master – à l’exception des Masters en un an – se décline en différentes finalités, chacune préparant à des profils professionnels spécifiques. Dans ces finalités, la pratique des stages en entreprises en Belgique ou à l’étranger au cours des études de Master s’est généralisée.
Alors que la finalité des études en sciences est encore trop souvent associée dans le grand public et parmi les milieux scolaires au seul métier d’enseignant dans l’enseignement secondaire supérieur, la plupart de nos diplômés travaillent dans les secteurs informatique, bancaire, pharmaceutique, des assurances, de la finance, des télécommunications, de la biotechnologie, de la chimie, de l’optique, de l’industrie du verre, dans les centres de recherches privés ou publics. D’autre part, cette offre accrue de la part des entreprises est entrée en concurrence avec les besoins en enseignants et le manque de professeurs de sciences et surtout de mathématiques est criant depuis plusieurs années. Ces professions sont presque chaque année déclarées “en pénurie”.
1) Débouchés suivant les différentes finalités de Master.
Mathématique finalité approfondie, métiers de la recherche :
“Je me suis lancée dans les
études en mathématiques sans
trop me préoccuper des débou-
chés, simplement par curiosité
pour la matière.
J’ai toujours été attirée par la
recherche scientifique mai…
Noémie Parrini
Master à finalité approfondie, mé- tiers de la recherche
Ce sont les deux années de Master qui m’ont réellement convaincue à me lancer dans la recherche.
“Je me suis lancée dans les
études en mathématiques sans
trop me préoccuper des débou-
chés, simplement par curiosité
pour la matière.
J’ai toujours été attirée par la
recherche scientifique mais après mes trois an-
nées de Bachelier je n’étais pas sûre que j’étais
faite pour cela. J’ai tout de même choisi la fina-
lité approfondie en Master en sachant que cela
ne m’empêcherait pas de travailler dans d’autres
secteurs s’il le fallait. J’avais choisi l’option phy-
sique en Bachelier mais j’ai quand même suivi
plusieurs cours d’informatique car cela m’a sem-
blé utile pour le futur. Ce sont les deux années
de Master qui m’ont réellement convaincue à me
lancer dans la recherche. L’encadrement y est
beaucoup plus personnalisé et le format d’ensei-
gnement nous implique davantage tout au long
de l’année. Cela m’a bien convenu et je me suis
beaucoup amusée pendant ces deux dernières
années. La première m’a servi de « test »: j’ai
choisi de réaliser un projet intégré avec à la fois
un professeur de mathématiques et un professeur
de physique. Puisque cela avait bien fonctionné,
j’ai décidé de faire un mémoire dans le même es-
prit. Finalement, j’ai eu l’opportunité de commen-
cer une thèse de doctorat en tant qu’assistante à
l’UMONS.”
Noémie Parrini
(Master à finalité approfondie, mé- tiers de la recherche)
Mathématique finalité spécialisée, métiers de l’informatique et de l’intelligence artificielle :
À la fin du secondaire, j’aimais bien les maths et je savais que les études de mathématiques à option
informatique existaient à l’UMONS. Après mon bachelier, j’ai naturellement opté pour le master
«…
Erika Dumez
Master à finalité spécialisée, métiers de l’informatique et de l’intelligence artificielle
Les compétences acquises lors de mes études en mathématiques sont un vrai atout dans ma vie professionnelle car je dois régulièrement apprendre et implémenter de nouvelles méthodes d’analyse de données.
À la fin du secondaire, j’aimais bien les maths et je savais que les études de mathématiques à option
informatique existaient à l’UMONS. Après mon bachelier, j’ai naturellement opté pour le master
« métiers de l’informatique et de l’intelligence artificielle ». Le stage réalisé lors de mon master m’a
permis de confirmer mon intérêt pour cette discipline. Ce stage a également été un grand atout lors
de ma recherche d’emploi. Désormais, je travaille en tant que data scientist dans une plateforme de
prêts. Mon travail implique de la programmation, de l’analyse de données, de la gestion de bases de
données et la génération de rapports d’analyse. Les compétences acquises lors de mes études en
mathématiques sont un vrai atout dans ma vie professionnelle car je dois régulièrement apprendre et
implémenter de nouvelles méthodes d’analyse de données.
Erika Dumez
(Master à finalité spécialisée, métiers de l’informatique et de l’intelligence artificielle)
Mathématique finalité spécialisée, métiers de la finance :
“À la fin de mon secondaire,
je souhaitais entreprendre
des études qui seraient un
challenge. J’ai donc décidé
d’entreprendre un Bachelier
en sciences mathématiques à l’UMONS. Je
ne me suis pas …
Kim-Merry Baise
Master à finalité spécialisée, métiers de la finance
... quelques mois après avoir été diplômée, j’ai eu la chance d’être engagée dans une des plus grandes banques belges privées en tant que business analyste.
“À la fin de mon secondaire,
je souhaitais entreprendre
des études qui seraient un
challenge. J’ai donc décidé
d’entreprendre un Bachelier
en sciences mathématiques à l’UMONS. Je
ne me suis pas trompée, ces trois années
de Bachelier et les deux années de Master
ont été remplies de challenge mais aussi
de partage, d’amitié et de découverte. Pour
mon Master, j’ai opté pour la finalité spé-
cialisée, métiers de la finance, et quelques
mois après avoir été diplômée, j’ai eu la
chance d’être engagée dans une des plus
grandes banques belges privées en tant que
business analyste. C’est pour moi l’aboutis-
sement de mes cinq années d’étude uni-
versitaire. Étudier les mathématiques à
l’UMONS m’a permis d’acquérir des hautes
compétences en mathématiques, en finance
et en informatique. C’est ce côté multidisci-
plinaire qui m’a le plus enthousiasmée. De
plus, mes études m’ont appris à ne jamais
abandonner, à ne rien lâcher et à toujours
me dépasser. Grâce à mon cursus univer-
sitaire, j’ai pu aborder la vie professionnelle
avec sérénité et efficacité.”
Kim-Merry Baise
(Master à finalité spécialisée, métiers de la finance)
Mathématique finalité didactique, métiers de l’enseignement :
“ Depuis mes 15 ans, mon métier de rêve était d’enseigner les mathématiques à l’école dans
laquelle j’avais fait mes études secondaires. Grâce à l’UMONS et plus particulièrement au
Département de Ma…
Antoine Dupuis
Enseignant dans le secondaire supérieure,Master à finalité didactique, métiers de l’enseignement
...entre étudiants de math, on se serre les coudes ; nous formons une sorte de famille soudée.
“ Depuis mes 15 ans, mon métier de rêve était d’enseigner les mathématiques à l’école dans
laquelle j’avais fait mes études secondaires. Grâce à l’UMONS et plus particulièrement au
Département de Mathématique, j’ai pu réaliser ce rêve. Mais pourquoi l’UMONS ? Durant
les séances d’information sur les études supérieures que nous avions eues en secondaire,
on m’avait toujours affirmé que l’UMONS était une des meilleures universités en Fédération Wallonie-
Bruxelles en ce qui concerne les mathématiques. De plus, venant de Tournai, l’université ne se trouvait
qu’à une demi-heure de chez moi.
En outre, un des principaux avantages que l’on remarque dès les premiers cours est la proximité des
professeurs. Ces derniers sont très accessibles pour répondre à nos questions, corriger des exercices
que l’on fait pour s’entraîner…
Il existe également un système de remédiation pour pallier à nos difficultés et les étudiants « plus an-
ciens » sont disponibles pour nous donner des conseils, nous aider à résoudre des exercices, car entre
étudiants de math, on se serre les coudes ; nous formons une sorte de famille soudée.
Par ailleurs, j’ai eu la chance de pouvoir faire ma troisième année de Bachelier à Durham, en Angleterre.
Cela m’a permis d’améliorer mon anglais et j’ai pu suivre un programme de cours que j’ai pu choisir. J’ai
été très bien encadré dans mes démarches pour y aller.
À la fin des trois années du Bachelier, il a fallu choisir une finalité pour le Master. Puisque mon but était
de devenir enseignant, j’ai choisi le Master à finalité didactique. Nous y sommes formés pas à pas et on
nous donne toutes sortes d’astuces comme, par exemple, essayer d’anticiper les difficultés que pourraient
rencontrer les élèves par rapport à telle ou telle matière. En particulier, pour les stages, on nous poussait
vraiment vers le haut. Les coordinateurs de stage prenaient le temps de nous expliquer ce qui n’allait pas
mais mettaient aussi en valeur les points positifs des leçons données. Grâce à leurs conseils ainsi que
grâce à nos cours de didactique, on progressait de leçon en leçon, stage après stage.
Au moment d’écrire ces lignes, je suis enseignant de mathématiques depuis trois ans dans le secondaire
supérieur, et chaque instant passé en classe est un pur bonheur ! ” P9
Antoine Dupuis
Enseignant dans le secondaire supérieure,(Master à finalité didactique, métiers de l’enseignement)