Partenariat UMONS-Chine : 3 projets de l’UMONS retenus par le F.R.S.-FNRS et la NSFC
Sur l’ensemble des 22 candidatures soumises aux procédures d’évaluation scientifique du F.R.S. – FNRS et de la « NSFC » (Chine), 9 projets ont été acceptés par les agences pour un financement. L’appel lancé dans le cadre de l’instrument nommé « PINT-BILAT-M » (projets bilatéraux de mobilité de recherche) a retenu 3 projets de l’UMONS, qui s’intéressent notamment aux concombres de mer, aux fibres optiques plastiques ou encore au développement des électrocatalyseurs. À l’origine d’un partenariat entre le F.R.S. – FNRS et de son institution-sœur chinoise (NSFC), ce financement permettra aux 3 projets de se développer et, par conséquent, de renforcer tout particulièrement la coopération entre la recherche à l’UMONS et les chercheurs chinois.
3 projets de l’UMONS sélectionnés
Les 3 projets concernés par l’appel à projet touchent tous au domaine des sciences fondamentales ou appliquées. Chaque équipe financée par le F.R.S. – FNRS travaillera sur son projet en adéquation avec des équipes chinoises qui seront financées par la « NSFC ».
- Christophe Caucheteur, Service d’Electromagnétisme et Télécommunications – Capteurs en fibres optiques plastiques
Grâce à ses recherches, Christophe Caucheteur développe un capteur innovant pour détecter les métaux lourds dans l’eau avec précision et sensibilité. Il utilise des fibres optiques en plastique recouvertes d’or et des points quantiques de graphène pour améliorer la détection. Ces capteurs sont rapides, compacts et capables de surveiller en temps réel, tout en étant plus robustes et économiques que les capteurs traditionnels en verre. Ils permettent également de mesurer plusieurs paramètres en même temps.
- Patrick Flammang, Service de Biologie des Organismes Marins et Biomimétisme – Tissus collagéniques des concombres de mer
Les tissus collagèniques mutables (TCM), présents chez les échinodermes comme les concombres de mer, peuvent changer rapidement de rigidité sans intervention de muscles, ce qui aide ces organismes à se déplacer, se reproduire et se défendre. Le deuxième projet sélectionné, celui de Patrick Flammang, se penche sur ces tissus et cherche à identifier les molécules responsables de ces changements de rigidité et à comprendre leur rôle et leur évolution dans différentes classes d’échinodermes. Les résultats offriront des clés pour mieux comprendre ces animaux et les mécanismes qui ont conduit à l’apparition de ces tissus uniques.
- Rony Snyders, Service de Chimie des Interactions Plasma-Surface – Développement d‘électrocatalyseurs
Enfin, le projet de Rony Snyders s’inscrit dans le développement de technologies permettant la synthèse d’hydrogène vert, en particulier via l’électrolyse de l’eau pour laquelle, il reste encore à améliorer les performances à travers, entre autres aspects, le développement d’électrocatalyseurs à haut rendement et à faible coût. Dans ce contexte, des champs magnétiques peuvent être utilisés comme un outil puissant pour contrôler les réactions électrochimiques de diverses manières, par exemple en contrôlant les états de spin du matériau catalytique. Le présent projet vise spécifiquement à établir la corrélation entre ces effets et la cinétique de la réaction catalytique.
Retrouvez toutes les informations sur l’appel à projet ici.