La Fondation Stop Alzheimer remet un chèque de 300.000 euros à la Prof. Laurence Ris, chercheuse à l’UMONS
En Belgique, la menace est bien réelle : une personne sur cinq, et jusqu’à une femme sur trois, développera une forme de démence au cours de sa vie. Parmi ces cas, la maladie d’Alzheimer représente 70 % des diagnostics, un fléau qui reste aujourd’hui incurable. Alors que la recherche continue de progresser, une piste attire particulièrement l’attention des scientifiques : l’influence de notre alimentation sur le développement de la maladie.
C’est dans ce contexte que le Professeur Laurence Ris, chercheuse à l’Université de Mons (UMONS), mène un projet novateur. Son objectif : explorer comment un régime alimentaire spécifique pourrait prévenir, voire retarder, l’apparition de la maladie d’Alzheimer. Son approche a récemment été saluée par le comité scientifique de Stop Alzheimer, la Fondation pour la Recherche contre Alzheimer en Belgique. Une reconnaissance qui souligne l’importance de ses travaux.
Une recherche prometteuse soutenue par Stop Alzheimer
Face à l’urgence de trouver des stratégies de prévention efficaces, cette recherche a reçu un soutien financier majeur. La Fondation Stop Alzheimer a octroyé une subvention de 300.000 euros au Prof. Ris et son équipe afin de mener leurs recherches. Ce financement permettra d’approfondir les analyses et d’ouvrir la voie à de potentielles recommandations alimentaires pour réduire les risques de maladies de type Alzheimer.
Bien que la maladie d’Alzheimer reste un défi de santé publique majeur, l’espoir réside dans la prévention. Si l’alimentation joue un rôle clé dans notre santé cérébrale, mieux comprendre son impact pourrait être une avancée décisive dans la lutte contre cette maladie dévastatrice. Affaire à suivre de près !
Un régime cétogénique pour protéger le cerveau ?
« Nous savons déjà que certaines populations sont plus vulnérables, notamment les femmes et les personnes porteuses du gène ApoE4 », explique le Prof. Ris. « Notre projet vise à étudier l’impact d’un régime cétogénique – un régime riche en graisses et pauvre en glucides – sur l’évolution de la maladie dans des modèles pré-cliniques. »
Le régime cétogénique, souvent associé à la perte de poids ou à la gestion du diabète, suscite un intérêt croissant dans le domaine des neurosciences. En favorisant la production de corps cétoniques comme source d’énergie alternative au glucose, ce régime pourrait jouer un rôle protecteur sur le cerveau et ralentir la dégénérescence neuronale observée dans la maladie d’Alzheimer.
Avec ce nouveau financement, le montant alloué par la Fondation Stop Alzheimer à l’UMONS s’élève désormais à 1.110.000 euros, avec six projets soutenus au total.
« C’est le parfait témoignage de l’implication qui n’a jamais été aussi élevée au sein de l’UMONS au niveau du domaine de la santé », s’est réjoui le Recteur de l’UMONS, le Prof. Philippe Dubois, au moment de la remise du chèque ce lundi 17 février.
Découvrez le projet soutenu en vidéo ci-dessous.