Etude par techniques électrochimiques localisées des mécanismes d’action des revêtements auto-cicatrisants

Description

Le sujet de recherche concerne l’interprétation des mécanismes de protection de revêtements appliqués sur substrat métallique exploitant des techniques électrochimiques localisées. Cette étude se situe dans le contexte du développement de nouveaux types de revêtements protégeant les substrats métalliques. Les revêtements élaborés doivent posséder des propriétés anticorrosion pour protéger le substrat métallique. Deux types de protection sont identifiés :

• la protection passive caractérisée par la formation d’une barrière entre le métal et l’environnement agressif ; ï‚·
• la protection active liée à la capacité du revêtement à s’autocicatriser lors de l’apparition de défauts.

La protection passive des revêtements de type sol-gel, organique ou hybride est évaluée par spectroscopie d’impédance électrochimique (EIS) qui est une technique macroscopique. Un suivi au cours du temps d’immersion dans le milieu corrosif permet de caractériser la durabilité des revêtements.

Afin de protéger la surface en cas d’endommagement, des inhibiteurs de corrosion sont dispersées au sein du revêtement, le relargage de ces inhibiteurs permet de contrer les effets corrosifs engendrés par le milieu extérieur pénétrant l’interface métal-substrat. Des techniques électrochimiques locales (telles qu’une électrode à sonde vibrante SVET et un microscope électrochimique SECM) sont alors employées pour évaluer la protection active des revêtements. Etant donné la complexité des systèmes étudiés (revêtements, inhibiteurs, électrolyte, interface, substrats métalliques, artefacts de mesure), la parfaite maîtrise et l’interprétation des paramètres intervenant dans le mécanisme localisé de protection des substrats métalliques revêtus et griffés nécessitent des études approfondies et seront explorées durant la thèse.