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Transition énergétique : une jeune diplômée de la FAU reçoit le prix ENGIE 2024

Publié le 7 avril 2025
Rédigé par Damiano Di Stazio
Lauréate du prix ENGIE 2024, Laura Baccauw, diplômée de la Faculté d’Architecture et d’Urbanisme de l’UMONS, a été récompensée pour son mémoire portant sur la transformation durable des logements sociaux. Un projet ancré dans la réalité du terrain, alliant approche technique, sociologique et environnementale.

Face aux enjeux de la transition énergétique, le rôle de l’architecture évolue pour répondre aux besoins d’un habitat plus durable et adapté aux réalités sociales et environnementales. Depuis trois ans, le prix ENGIE récompense les étudiants/doctorants de l’UMONS qui contribuent activement à cette transformation. La semaine dernière, c’est Laura Baccauw, diplômée de la Faculté d’Architecture et d’Urbanisme (FAU), qui a été distinguée et a reçu le prix ENGIE 2024.

Son travail explore la transformation des grands ensembles de logements sociaux, dans un contexte d’urgence climatique, en combinant des dispositifs bioclimatiques innovants et une réflexion sociologique fine sur l’usage de l’habitat.

Une approche transdisciplinaire saluée par ENGIE

Cette année, le jury, composé d’experts d’ENGIE et de l’UMONS, a été séduit par le travail de Laura Baccauw, qui a étudié la réhabilitation de grands ensembles à Bordeaux, en intégrant des solutions bioclimatiques comme les jardins d’hiver, tout en développant un outil d’autogestion destiné aux résident·e·s.

« Ce projet est né d’une rencontre, d’un échange spontané sur le terrain. C’est là que tout a commencé. L’approche inductive m’a permis de bâtir une réflexion authentique, mêlant technique, sociologie et vécu humain », explique Laura.

Encadré par les professeurs Salvatore Vona et Jean-Alexandre Pouleur (UMONS), le mémoire de Laura Baccauw puise son inspiration dans les projets bioclimatiques du duo Lacaton & Vassal, pionniers d’une architecture sobre et régénérative. Loin de se limiter à un modèle théorique, son travail explore, à travers l’étude d’un projet bordelais (étude du projet Gounod, Haendel et Ingres à Bordeaux), une méthode transversale et concrète où les habitants deviennent co-acteurs de la transformation de leur cadre de vie.

Vers une architecture participative et durable

Outre la réhabilitation physique des bâtiments, le projet de Laura propose un véritable changement de paradigme : impliquer les habitants dans la gestion énergétique de leur habitat. L’outil développé pourrait notamment accompagner l’installation de technologies ENGIE (panneaux solaires, VMC, éoliennes domestiques…), en version papier ou numérique.

« Cet outil d’autogestion permettrait aux usagers de mieux comprendre les systèmes installés et d’en maximiser l’usage. Il s’agit d’une passerelle entre la technologie et le quotidien. ENGIE, fort de son expertise en conception, installation et maintenance de solutions énergétiques complexes, pourrait tirer parti de cet outil pour prolonger son accompagnement client au-delà de l’installation initiale. L’autonomie des usagers est ici un élément central », explique Laura.

L’UMONS et ENGIE collaborent depuis plusieurs années sur des projets de recherche. L’entreprise participe également à l’enseignement et à la formation de nos étudiants ainsi qu’à la mise à l’emploi de certains de nos jeunes diplômés.