Un doctorant de l’UMONS remporte le 1er prix du HackUPC, un des plus grands hackathons universitaires d’Europe
Une équipe composée de Tanguy Vansnick (UMONS, Belgique), Matthias Seiler (Allemagne), Aldan Creo (Irlande), et Arijit Samal (Espagne) a remporté trois prix lors du HackUPC 2024, l’un des plus grands hackathons universitaires d’Europe, grâce à Klìnic, une plateforme intégrée facilitant l’exploration des essais cliniques pour les chercheurs et les cliniciens. HackUPC rassemblait cette année plus de 750 participants.
« Notre objectif était de construire quelque chose de fonctionnel en un temps réduit et de découvrir de nouvelles technologies », explique Tanguy Vansnick, doctorant à l’UMONS.
« Le projet que nous avons développé pourrait avoir des applications pratiques, car à notre connaissance, personne n’a utilisé cette méthode avec des LLM – Large Language Model /modèle de langage de grande taille – auparavant. J’ai formé une équipe sur place, ce qui signifie que je ne connaissais pas mes partenaires avant l’événement ».
Klìnic, une technologie au service de la recherche biomédicale
Le but de Klìnic est d’aider les cliniciens et les chercheurs à obtenir facilement un aperçu du paysage des essais cliniques dans un domaine particulier.
Pour utiliser Klìnic, les cliniciens doivent fournir une description générale d’une maladie (exemple : « une maladie qui affecte les jeunes patients, généralement de sexe masculin »). Grâce aux représentations vectorielles de ces descriptions, Klìnic identifie les maladies dont les caractéristiques sont les plus similaires à celles décrites. Ensuite, un graphe de connaissances est utilisé pour représenter les relations entre ces maladies, permettant de trouver celles qui sont les plus pertinentes pour l’utilisateur.
« Klìnic permet une augmentation des données en trouvant davantage d’essais cliniques associés aux maladies d’intérêt. Un modèle de langage de grande taille (LLM) est utilisé pour résumer les informations des essais cliniques et extraire des données numériques cruciales ». Une approche intégrée qui facilite l’accès à des informations essentielles, optimisant ainsi le travail des cliniciens et des chercheurs.
« J’ai commencé à participer à des hackathons il y a un an maintenant », poursuit Tanguy. « C’est une excellente manière de découvrir de nouvelles technologies et de mettre en œuvre des idées innovantes mais aussi de bénéficier d’un soutien constant de la part des sponsors ».
Une thèse de doctorat entre l’intelligence artificielle et le domaine médical
Tanguy a débuté sa thèse de doctorat à l’UMONS fin 2023. Il travaille sur la création de modèles d’intelligence artificielle multimodaux dédiés au diagnostic et au suivi médical dans le domaine des maladies neurodégénératives et psychiatriques. Parallèlement, il s’intéresse à l’aspect sécurité et confidentialité des modèles et des données, notamment en explorant les applications avec la Blockchain.