L’Europe accorde 2,26 millions à l’UMONS pour sa recherche sur les quartiers autonomes en énergie
L’Institut de Recherche en Energie de l’Université de Mons (UMONS) vient d’obtenir de l’Europe un financement « ERA Chair » d’un montant d’un peu plus de 2,26 millions d’euros et d’une durée de 5 ans destiné à favoriser en son sein la recherche et, plus particulièrement, dans le domaine des quartiers autarciques (ou autonomes) en énergie.
Le projet « RESIZED » (pour « Research Excellence for Solutions and Implementation of net Zero Energy city Districts ») porte sur les quartiers autonomes en énergie, c’est-à-dire pour lesquels l’énergie est produite et utilisée localement de manière majoritairement renouvelable. Le financement européen permettra de créer une équipe de chercheurs spécialisés et de développer les activités dans cette thématique au sein de l’Institut ENERGIE.
« Les recherches qui seront menées grâce à ce financement vont être coordonnées par une personne engagée spécifiquement pour cette tâche. D’autre part, les résultats de la recherche doivent contribuer au développement économique de celle-ci. Nos recherches devront aussi participer au développement de la formation des doctorants et des personnes actives dans les secteurs industriels concernés. », précise Marc Frère, président de l’Institut ENERGIE et Professeur au sein de la Faculté Polytechnique de Mons/UMONS.
L’équipe constituée pourra également accompagner des entreprises désireuses de se lancer dans des projets de démonstration. Un transfert des compétences acquises en milieu universitaire vers les entreprises est donc prévu. Etant donné le caractère multidisciplinaire des réalisations, il est espéré dans la foulée la création de consortiums d’entreprises qui pourraient se positionner dans le secteur de l’énergie ; d’autant que la phase de Recherche & Développement fera très vraisemblablement apparaître de nouveaux besoins en termes de développement technologique, correspondant à autant de marchés nouveaux.
« Nous souhaiterions à terme créer des outils qui nous permettront d’appliquer nos recherches à des cas concrets, détaille le Prof. Marc Frère. Par exemple, nous pourrions créer une structure autoportante qui nous permettrait d’interagir avec des entreprises qui seraient responsables de la mise en œuvre du concept. L’équipe de recherche qui sera engagée constituera l’embryon de cette structure ».
Les apports positifs attendus de ce financement européen pour l’Institut ENERGIE et l’UMONS sont notamment une augmentation de la renommée, via l’accroissement de la production scientifique et une meilleure visibilité dans les événements scientifiques internationaux traitant de la thématique pour l’institution. Cette visibilité sera également améliorée auprès du secteur économique régional.
Pour rappel, l’Institut ENERGIE de l’UMONS est actif dans les domaines de recherche suivants : Smart Cities (comprenant notamment la problématique de l’énergétique des bâtiments), le stockage d’énergie thermique, l’éolien, les réseaux électriques intelligents, le photovoltaïque, la géothermie et tout ce qui est lié à la problématique du CO2. Il compte en son sein une centaine de chercheurs et académiques, actifs principalement en sciences, sciences appliquées et en architecture.
Plus d’infos? Prof. Marc Frère, président de l’Institut ENERGIE, energie@umons.ac.be www.umons.ac.be/InstitutEnergie