40 Portefeuilles FEDER-FSE+ introduits par l’UMONS pour un montant total de plus de 280 millions
Parmi ces portefeuilles déposés, l’Université collabore avec ses 4 UMONS Innovation Centers (Materia Nova, Multitel, Click, BCRC) sur 22 d’entre eux et est chef de file pour 5 dossiers. Ces 40 portefeuilles représentent pour les partenaires qui s’y sont engagés un budget global de près de 280 millions d’euros et portent sur des domaines tels que : les matériaux, l’énergie, l’intelligence artificielle et numérique, la santé et biotechnologie, l’agroalimentaire et la formation continue ou en alternance.
Pour cette nouvelle programmation, les chercheur.euse.s de l’Université de Mons se sont fortement mobilisé.e.s afin de répondre à l’appel FEDER-FSE+, clôturé le 24 mai dernier. Ces derniers ont déposé des dossiers bien ficelés pour espérer remporter l’appel à projets.
A titre comparatif, l’UMONS a introduit 6 portefeuilles supplémentaires par rapport à la précédente programmation. L’ambition est donc belle et bien là comme le souligne le Recteur de l’UMONS, le Prof. Philippe Dubois :
« Dans le cadre de la programmation 2014-2020, l’Université de Mons a été bénéficiaire de 15 portefeuilles FEDER et FSE+, nous espérons aujourd’hui avec le nombre de dossiers rentrés pouvoir porter des projets encore plus ambitieux et en ligne direct avec notre propre stratégie de déploiement de secteurs porteurs et notre volonté affirmée de promouvoir le développement durable. Par ailleurs, nous nous revendiquons comme l’Université du Hainaut et à ce titre, tous les dossiers rentrés sont réellement ancrés dans le Hainaut, dans l’ensemble de notre Province et cela, de Tournai à Charleroi, en passant par La Louvière notamment ».
Pour porter aujourd’hui ces portefeuilles, l’Université de Mons peut compter sur ses 4 UMONS Innovation Center qui constituent un réseau unique en Belgique autour d’une même Université ainsi que ces plateformes technologiques d’excellence que sont le CMMi et Bioprofiling. Ses partenaires reconnus pour leur excellence dans leurs domaines respectifs ont tissé des liens très étroits avec l’UMONS autour de la promotion de l’innovation et de l’entreprenariat. Des liens réaffirmés aujourd’hui dans le cadre de cet appel à projets : 11 portefeuilles sont en collaboration avec Materia Nova, 8 avec Multitel, 6 avec le BCRC (tout récemment le 4ème Innovation Center ), 4 avec le Click, 2 avec le CMMI et 2 avec Bioprofiling.
Parmi les autres partenaires qui prennent part aux portefeuilles introduits par l’UMONS, on peut notamment citer :
- L’intercommunale IDEA ;
- Les villes et communes ;
- Les Universités et Hautes écoles : ULiège, Condorcet, UCLouvain, ULB, UNamur ;
- Les centres de recherche : CRA-W, CETIC, Certech, Cenaero, …
Les 5 portefeuilles coordonnés par l’UMONS portent sur différents domaines.
Celui des matériaux avec le projet UP_PLASTICS qui se donne pour objectif de concevoir de matériaux plastiques circulaires (isolants thermiques et/ou électromagnétiques, peintures, colles et adhésifs) via la transformation et la valorisation d’intrants renouvelables (biomasses, CO2), de déchets (issus du secteur de la construction, tels que bois, PVC,…) et de matières premières d’origine entomologique (insectes).
En ce qui concerne la thématique énergie, l’UMONS porte le portefeuille Sustainable Energy Communities in Wallonia (SECWA), celui consiste à développer/appliquer différents outils visant à cartographier la demande énergétique et le potentiel énergétique en Wallonie mais aussi à intégrer des activités de recherche essentiellement technologiques qui permettront une fois accomplies de développer des projets de recherche collaboratifs avec les entreprises wallonnes axées sur la démonstration de communautés d’énergie Chaleur/Froid/Electricité.
Dans le domaine de l’inclusion sociale, l’UMONS a introduit 2 portefeuilles FSE+ :
- le portefeuille ARIS (pour Académie du Rétablissement et de l’Inclusion Sociale). Il a pour visée de promouvoir et développer le Rétablissement et l’inclusion sociale des personnes exposées au risque de pauvreté et/ou d’exclusion sociale, y compris les personnes les plus démunies. Une attention particulière sera portée aux jeunes (16-23 ans). Dans ces ARIS, la personne n’est plus dans un rôle passif de malade, précaire, victime. Elle se (ré)approprie un rôle d’étudiant, construisant son parcours de formation personnalisé, choisissant des cursus de formation conçus comme des outils de connaissance de soi, de ses troubles et déficits et des moyens d’y faire face ;
- le portefeuille APPI dont l’objectif est de considérer la pauvreté infantile dans une perspective multidimensionnelle. Travailler avec les parents, favoriser leur insertion professionnelle, leur participation et leur inclusion sociale aura nécessairement un impact positif sur le reste de la sphère familiale et, par extension, sur les enfants. Ainsi, il est nécessaire d’envisager la lutte contre la pauvreté et la lutte contre la pauvreté infantile de manière complémentaire.
Enfin, l’UMONS participe également dans le domaine du numérique au portefeuille Next Generation XR dont l’objectif de faire émerger en Région Wallonne des innovations technologiques et méthodologiques en phase avec les développements les plus récents et prometteurs dans le domaine des technologies immersives et interactives. Ce dernier portefeuille s’articule autour de trois axes: les Méta-Humains, la Metaverse et la XR-5G.
Aujourd’hui, les différents dossiers remis pour cet appel sont analysés scrupuleusement pour voir s’ils sont bien éligibles, ils seront ensuite examinés par un comité d’expert.e.s. indépendant. Une fois leurs choix finaux actés, ces derniers doivent être validés par le gouvernement Wallon. Les dossiers retenus devraient être connus d’ici la fin de l’année et feront alors l’objet d’un cofinancement de l’Union européenne et de la Région wallonne.
EN RÉSUMÉ
- 31 portefeuilles projets FEDER
- 9 portefeuilles projets FSE+
- Budget total pour l’ensemble des partenaires : + de 280 millions €
- 6 thématiques : les matériaux, l’énergie, l’intelligence artificielle et numérique, la santé et biotechnologie, l’agroalimentaire et la formation continue ou en alternance.