Doctorat : l’UMONS formalise la relation d’encadrement dans un cadre éthique
À l’UMONS, le doctorat s’accompagne désormais d’une charte formalisant les attentes réciproques entre le doctorant et son promoteur de thèse. Ce document officiel répond à un besoin largement partagé : disposer d’un repère clair tout au long du parcours doctoral, pour renforcer à la fois la qualité scientifique et le bien-être relationnel.
Cette charte complète le règlement doctoral de l’UMONS et s’inscrit dans un cadre légal plus large, en lien avec le statut du personnel scientifique. Elle s’intègre dans un socle réglementaire solide, garantissant sa légitimité et sa cohérence avec les pratiques académiques nationales.
Le texte précise les rôles, responsabilités et obligations attendues de part et d’autre. Il distingue trois grandes étapes du doctorat – début, déroulement, finalisation – et propose des balises concrètes à chacune d’elles. Objectifs ? Éviter les malentendus, fluidifier la communication, conscientiser quant aux responsabilités partagées et poser un cadre structurant sans rigidité. En ligne de fond, des principes fondamentaux : transparence, autonomie encadrée, rigueur et éthique.
Un outil au service de la recherche et des doctorants
« En mettant en place cette charte, nous réaffirmons que l’excellence scientifique repose sur la clarté, la confiance et l’intégrité dans les relations humaines », souligne le Prof. Ruddy Wattiez, Vice-Recteur à la Recherche, à l’Innovation et à l’Entrepreneuriat.
Pour l’UMONS, cette charte n’est pas un simple document administratif. Elle reflète une volonté institutionnelle d’améliorer en continu l’environnement de la recherche.
Elle s’inscrit dans un dispositif global qui comprend notamment le PhD collège (organe de gestion du doctorat), les comités d’accompagnement de thèse (suivi et médiation), la Commission d’Éthique et d’Intégrité Scientifique (CEIS), les comités d’éthique facultaires, les organismes de formation (Alumni et Service d’Appui Pédagogique), la PhD House (bien-être et réseautage) et le Corps Scientifique de l’UMONS (CorSci, représentation du personnel scientifique).
Du côté des chercheurs, la réception est positive.
« La charte formalise ce que beaucoup de promoteurs faisaient déjà, mais elle met tout le monde sur la même ligne de départ », explique Lucas Equeter, chercheur et représentant du Corps Scientifique de l’UMONS. « C’est une base commune qui rend la collaboration encore plus sereine ».