Coordinateur.trice // Chargé.e de missions « Transitions et Développement durable » (f/h/x)

Votre mission

Contexte général

Le pacte vert pour l’Europe, visant à rendre l’Europe neutre pour le climat d’ici à 2050, a pour ambition de transformer les défis climatiques et environnementaux en chances à saisir pour rendre la transition juste et inclusive pour tous.

Dans ce contexte de transition verte, les établissements d’enseignement supérieur sont invités à mettre en place leur plan de transition vert et durable visant à prendre des mesures :

• pour contribuer à la transition écologique au sein de l’institution ;
• pour renforcer les compétences en matière de durabilité de tou.te.s les apprenant.e.s.

Le plan de transition vert et durable reprend donc les étapes et les priorités garantissant que l’institution se développe « durablement ».  Dans ce contexte, l’institution veillera à ce que les activités qu’elle initie concilient de manière intégrée et équilibrée les aspects environnementaux, sociaux et économiques afin de mettre en place un développement durable répondant aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre à leurs propres besoins.

Ce plan de transition comprend donc un ensemble de mesures qui seront mises en place par l’institution à court, moyen et long termes en matière de développement durable.

L’élaboration de ce plan de transition vert et durable est un processus itératif dont les étapes sont :

1. Poser le diagnostic des pratiques en matière de DD (état des lieux initial) ;
2. Consulter les parties prenantes internes (et externes) pour vérifier le diagnostic de départ et prioriser les enjeux sur lesquels portera le plan de transition ;
3. Coordonner l’élaboration du plan de transition vert et durable (axes/actions/indicateurs de suivi) ;
4. Communiquer et partager (en interne et vers l’extérieur) ;
5. Mesurer les actions et les avancées, et réorienter si nécessaire certaines actions du plan.

Notons, en complément, que tant au niveau européen qu’au niveau international, l’ampleur de l’enjeu se reflète aujourd’hui jusque dans les rankings d’universités.

Contexte particulier pour l’UMONS :

Depuis la création du CDD de l’UMONS, c’est-à-dire depuis plus d’une dizaine d’années, diverses actions, d’ampleur variable mais néanmoins croissante au cours du temps, ont été réalisées dans le champ du développement durable, portées par des ressources internes et des bénévoles. Depuis 2022, l’amplification de la mission à l’échelle de l’équipe rectorale, permettant davantage de stratégie et de planification, a conduit à dépasser les actions ponctuelles et à porter un regard plus large sur l’implémentation d’un plan de transition dans l’Institution.

A l’été 2023, une charte du développement durable et un plan d’actions en parallèle ont été aussi adoptés par le Conseil d’Administration, imprimant ainsi une ligne directrice forte.

Néanmoins, si des fonds ont bien été alloués pour la réalisation de divers projets durables, l’absence de moyens financiers spécifiquement dédiés à l’engagement d’une ressource opérationnelle transversale reste pénalisante à ce stade, essentiellement sur les aspects de coordination, d’articulation entre les parties prenantes, ainsi que pour tout ce qui touche à l’évaluation de durabilité de l’Institution.

Le contexte de la mise en place du plan de transition de l’UMONS est essentiellement lié la réalisation d’actions par des ressources internes à l’Institution, services concernés ou, majoritairement,  « bénévoles » de l’Institution.

Les postes identifiés au sein de l’Institution concernent les thématiques de Gestion énergétique des infrastructures (par l’Energy Policy Manager UMONS), de la Protection de la biodiversité et Réduction/Tri des déchets (par le Responsable Environnement UMONS) et de la Promotion des mobilités douce et électrique/Gestion de l’accessibilité PMR (par le Mobility Manager UMONS).

Pour les divers groupes de travail thématiques du CDD (bien-être de la communauté universitaire, enseignement-sensibilisation, interactions avec le territoire, …), des « bénévoles » impliqués à des degrés divers dans les sujets, et issus des différentes catégories de personnel de l’Institution (académiques, chercheurs, techniciens, administratifs), ainsi que parfois quelques étudiants, ont répondu positivement aux sollicitations à participer aux travaux, mais leur nombre reste limité. Malgré leur bonne volonté, leur implication reste, de plus, souvent difficile (manque de temps combiné à un fort décalage avec leur travail de base).

Depuis mars 2024, nous disposons au sein de l’UMONS d’un demi temps plein qui a été financé par l’ARES pour une durée de trois ans (jusque fin 2026). Cette ressource opérationnelle transversale a été intégrée au sein du service EQuiP.