L’UMONS consolide sa présence à Peyresq (Alpes de Haute Provence)
Déserté par ses derniers habitants dans les années cinquante, Peyresq renaît peu à peu depuis que quelques acharnés passionnés se sont intéressés et investis dans son sort.
Parmi eux, de nombreux et nombreuse.s les étudiant.e.s issus d’universités belges (Bruxelles, Liège, Gembloux) qui, au fil des décennies, se sont succédés sur le site et ont pris part, d’été en été, à la reconstruction du village, épaulés par des artisans de la région.
Parmi eux, dès 1963, des enseignant.e.s et des étudiant.e.s de la Faculté Polytechnique de Mons qui, réuni.e.s au sein du « Cercle Peyresq de la fédération des étudiants et de l’association des ingénieurs de la Faculté Polytechnique de Mons », ont restauré une première maison baptisée « Archimède » ; puis, une seconde, « Galilée », dans les années 90. Depuis, ces maisons accueillent au retour des beaux jours étudiant.e.s et alumni.
Lors de l’été 2021, les autorités de l’UMONS se sont rendues sur place, elles aussi et sont tombées sous le charme envoûtant de Peyresq. Depuis lors, c’est toute l’institution qui est désormais impliquée dans le projet et ses vertus transgénérationnelles mais aussi pédagogiques.
Un programme d’activités étoffé a été élaboré pour ces mois de juillet et août 2022.
C’est ainsi que Peyresq a accueilli des dizaines d’étudiant.e.s UMONS en vacances (organisées par l’ASBL Pro Peyresq) mais aussi dans le cadre de stages scientifiques pluridisciplinaires encadrés par des professeurs UMONS issu.e.s de :
- La Faculté d’Architecture et Urbanisme
- La Faculté Polytechnique, en particulier les architectes ingénieurs civils
- La Faculté des Sciences, en particulier en biologie
5 étudiants entrant en Master de biologie des organismes et écologie ainsi que leurs 2 accompagnants ont ainsi pu mener sur place des recherches sur la sensibilité des abeilles sauvages aux vagues de chaleur, et aussi sur leurs besoins alimentaires en pollen. Le petit groupe a réalisé ces études sur les populations d’abeilles autour du village mais aussi lors d’explorations plus lointaines dans la haute montagne sur des espèces davantage adaptées à l’altitude.
Le Prof. Michez a également pu donner une conférence sur place auprès des collègues et étudiants UMONS mais aussi de l’ULB, également présents. Certains étudiants en architecture ont même prêté main forte dans les recherches à leurs homologues futurs biologistes.
Le MUMONS était lui aussi présent cet été à Peyresq puisqu’il y organisait un stage « Sciences à la Montagne ! », du 20 août au 27 août, coorganisé avec les Jeunesses scientifiques de Belgique. Une occasion incroyable pour les participant.e.s d’observer au plus près les étoiles filantes grâce à l’altitude et l’absence de toute pollution lumineuse dans le village.
Dans la mesure où tous les retours sont positifs, l’UMONS a décidé de consolider davantage encore sa présence « physique » à Peyresq avec l’acquisition d’une 3e maison.
Baptisée Lavoisier, du nom de cette personnalité multifacettes (chimiste, économiste, biologiste, physicien, avocat, astronome, écrivain…), elle a été inaugurée par le Recteur et de l’Administrateur de l’UMONS.
Mais l’investissement de l’UMONS dans le petit village n’est pas près de s’arrêter puisque le 13 août, ses mêmes autorités ont procédé également à la signature de l’acte d’achat de la « ruine 188 » auprès de Pro Peyresq, pour laquelle un projet de reconstruction est en cours d’élaboration.