La décomposition thermique de précurseurs organométalliques: aborder la problématique du procédé de décomposition thermique via une approche originale : la microfluidique
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TypeDoctorat
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Mots-clésImagerie par résonance magnétique ; agents de contraste ; nanoparticules d’oxyde de fer ; synthèse en flux continu ; nanochimie
Description
Les nanoparticules d’oxyde de fer superparamagnétiques sont utilisées dans le domaine biomédical afin d’affiner le diagnostic lors d’examens IRM (Imagerie par Résonance Magnétique) en améliorant de manière significative le contraste des clichés obtenus. Leur utilisation dans cette application a encouragé les chercheurs à poursuivre leurs efforts dans le développement de procédures fiables permettant la synthèse de nanoparticules présentant les propriétés désirées. Parmi les techniques de synthèse existantes, la décomposition thermique de précurseurs organométalliques s’impose petit à petit comme une référence. Celle-ci s’avère en effet particulièrement efficace pour la synthèse de nano-objets parfaitement définis en termes de taille, de forme et de composition. Malgré ces qualités, le procédé souffre de défauts majeurs qui limitent son exploitation. Afin de surmonter ces limites, nous proposons, dans le cadre de ce projet, d’aborder la problématique du procédé de décomposition thermique via une approche originale : la microfluidique. Plus particulièrement, la technique sera exploitée pour la mise en œuvre de particules superparamagnétiques de diamètre inférieur à 5 nm (ESION). Ces particules pouvant trouver un intérêt concret dans le domaine de l’angiographie par IRM, une attention marquée sera portée sur les problématiques liées à la modification de surface (par la synthèse de ligands originaux, mais également au développement de méthodes de transfert de ligand), ainsi qu’à l’étude des propriétés biologiques.