Bourses d’initiation à la recherche
Pendant cette période d’été, deux étudiantes réalisent une initiation à la recherche au sein du service de Psychologie Cognitive et Neuropsychologie. Mona Guérin et Eléa Millien sont en effet toutes deux lauréates d’une bourse d’initiation à la recherche de l’UMONS. Avec cette bourse, la Faculté de Psychologie et de Sciences de l’Education donne la possibilité à des étudiant.e.s de Bloc 3 de Bachelier de travailler pendant un mois au sein d’un des services de recherche, afin d’aider un.e doctorant.e dans sa recherche.
Dans ce cadre, Eléa Millien aide Aurelia Rendón de la Cruz dans le traitement des données de sa thèse, qui porte sur les mécanismes de lecture dans la maladie d’Alzheimer. Eléa apprend donc le traitement de données comportementales telles que les temps de réaction lors de la lecture de mots et de pseudomots. Pour ce faire, elle expérimente le traitement de fichier sons avec le logiciel Praat et apprend à corriger et encoder les résultats des participants atteints de la maladie d’Alzheimer à une série de tests neuropsychologiques normés.
Pour Eléa « c’est une expérience très enrichissante car elle offre un premier aperçu de la recherche ainsi que la possibilité de s’investir dans une autre facette de l’Université. Elle permet également d’illustrer et approfondir des connaissances vues en cours »
De son côté, Mona Guérin aide Sandra Invernizzi en faisant passer un protocole expérimental à des participants jeunes et en bonne santé. Avec un protocole qui implique l’utilisation de tests neuropsychologiques normés et de tâches expérimentales, Mona apprend non seulement à gérer un recrutement de manière autonome mais également à gérer avec ordre et rigueur la correction, l’encodage et l’ordonnancement des données expérimentales. La fin du stage de Mona lui permettra de s’initier au premier traitement statistique de données expérimentales via le logiciel R.
A la fin de sa deuxième semaine de travail, Mona témoigne: « cela me permet de voir la réalité du terrain et de mettre en pratique mes connaissances acquises tout au long du bachelier. De plus, c’est un entraînement non négligeable pour mes stages de master, pour lesquels je serai déjà familiarisée avec certains tests et plus à l’aise avec le travail en autonomie. »
Par ce stage, toutes les deux apprennent la rigueur et la précision nécessaires à un travail de recherche tout en étant d’une grande aide pour les doctorantes qui les encadrent !
Envie d’en savoir plus sur les possibilités de réaliser un stage de recherche au sein du PCN : plus d’infos