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L’irritabilité et les déficit de l’attention chez les enfants de 8 à 11 ans (Nouvelle publication)

Publié le 24 novembre 2023
Rédigé par Sandra Invernizzi
The Journal of Child Psychology and Psychiatry publie ce mois-ci une recherche menée par Nellia Bellaert (Doctorante au sein du PCN), avec Kristina Morreale et la Pr. Wan-Ling Tseng (Yale Child Study Center, Yale School of Medicine, New Haven, CT, USA). Ce passionnant article, intitulé « Peer functioning difficulties may exacerbate symptoms of attention-deficit/hyperactivity disorder and […]

The Journal of Child Psychology and Psychiatry publie ce mois-ci une recherche menée par Nellia Bellaert (Doctorante au sein du PCN), avec Kristina Morreale et la Pr. Wan-Ling Tseng (Yale Child Study Center, Yale School of Medicine, New Haven, CT, USA). Ce passionnant article, intitulé « Peer functioning difficulties may exacerbate symptoms of attention-deficit/hyperactivity disorder and irritability over time: a temporal network analysis » relate une étude réalisée par Nellia Bellaert pendant son séjour de recherche à la Yale School of Medecine.

Cette étude explore les associations temporelles entre les symptômes du trouble déficitaire de l’attention/hyperactivité (TDAH), l’irritabilité et le fonctionnement social chez les enfants. Au total, 739 enfants âgés de 8 à 11 ans ont été évalué à trois moments différents, tous les 6 mois. Les parents ont rapporté les comportements liés au TDAH et à l’irritabilité, tandis que les interactions sociales des enfants (comme le fait d’être accepté ou rejeté par les pairs) ont été mesurées par les nominations des autres enfants de leur classe.

Les résultats révèlent que des difficultés dans le fonctionnement social contribuent à l’aggravation des symptômes au fil du temps. Par exemple, être victime de violence physique prédit une augmentation de l’inattention, de l’hyperactivité et de l’irritabilité. En revanche, être accepté par ses pairs prédit une diminution de l’inattention et de l’irritabilité. Ces résultats suggèrent qu’un environnement social négatif peut aggraver les symptômes du TDAH et de l’irritabilité, tandis que des interactions sociales positives peuvent les améliorer. Ainsi, les chercheurs ont conclu que le renforcement des compétences socio-émotionnelles et la création d’environnements sociaux positifs pourraient être des cibles prometteuses pour les interventions futures visant à réduire les symptômes.

L’article est en ligne sur le site de l’ACAMH.