Actualités de l’Université

Une vague d’interventions sans précédent sur les contenus, le personnel et le financement de la recherche scientifique touche actuellement les agences fédérales et les institutions universitaires aux États-Unis. Les universités de la Fédération Wallonie-Bruxelles s’alarment de ces mesures et de leur impact sur l’indépendance et l’intégrité de la recherche scientifique.

Ce lundi 17 février, la Fondation Stop Alzheimer a remis officiellement un chèque de 300.000 euros à la Prof. Laurence Ris, chercheuse à l’UMONS. Cette subvention conséquente va lui permettre de poursuivre ses travaux visant à explorer comment un régime alimentaire spécifique pourrait prévenir, voire retarder, l’apparition de la maladie d’Alzheimer.

Les rectrices et recteur des universités de la Fédération Wallonie-Bruxelles, réunis au sein du CRef, sont profondément inquiets face au déchainement de violences dans le Kivu et appellent les gouvernements concernés à faire en sorte que la coopération universitaire puisse se poursuivre dans la région.

Dans un communiqué de presse le 6 janvier, les recteurs des cinq universités francophones ont souligné l'importance cruciale de la recherche scientifique fédérale, dans un contexte de coupes budgétaires.

Dans le cadre du projet Interreg Biocontrol 4.0, plusieurs universités wallonnes, françaises et flamandes se sont associées afin de trouver des alternatives fiables aux pesticides de synthèse. Parmi les différents projets figure le projet Trans-Pest à travers lequel le laboratoire de l’UMONS se chargera de tester l’effet des changements climatiques sur les ravageurs agricoles comme les pucerons ou les taupins et sur leurs ennemis naturels comme les prédateurs de type coccinelles ou chrysopes. L'objectif est de proposer aux agriculteurs des solutions innovantes dans le cadre du contrôle biologique, pour diminuer l’utilisation de pesticides.

L’UMONS et l’entreprise montoise I-Care, leader mondial de la maintenance prédictive et prescriptive, ont paraphé ce jeudi 28 novembre 2024 la convention relative à la Chaire de recherche en médecine prédictive. Baptisée Chaire « Prédiction pour l’Humain et l’Environnement », celle-ci sera dotée d’un budget de 600.000 euros répartis sur 4 ans qui permettra de financer deux thèses de doctorat. Un atout indéniable pour le Master en Médecine de l’UMONS et sa recherche !