La lutte contre le harcèlement reste une priorité au sein de l’UMONS

Ci-dessous, l’intégralité d’une mail adressé ce mardi 15/02/2022 par les autorités aux membres du personnel et aux étudiant.e.s :

« La presse se fait écho ces derniers jours de la création du mouvement « Balance ton prof » qui vise à dénoncer les cas de sexisme et les comportements de harcèlement commis sur les campus des établissements d’enseignement supérieur ; et ce, suite à des faits révélés dans certaines universités belges.

A la lumière de ces événements récents, nous tenions à rappeler aux membres de notre communauté combien la lutte contre toute forme de harcèlement doit toutes et tous nous concerner au plus haut point et mériter notre totale vigilance !

Pour l’UMONS, vous le savez sans doute, ce combat est une priorité qui s’est matérialisée par la désignation, pour la première fois depuis la prise de fonction de l’équipe rectorale actuelle, d’un 1er Vice-Recteur en charge des Affaires étudiantes et sociales et dont la mission première, dès notre prise de fonction collégiale, fut d’instaurer un dispositif de prévention et de lutte contre le harcèlement entre étudiant.e.s mais également entre étudiant.e.s et membres du personnel (que ces derniers appartiennent au corps académique ou à une autre catégorie de nos travailleurs). Et dans ce dernier cas, les autorités de l’UMONS (Recteur et/ou Administrateur) sont systématiquement informées et tenues d’adopter une position.

Elaboré avec le concours d’un spécialiste interne de la question (M. Bruno Humbeeck, de notre Faculté de Psychologie et des Sciences de l’Education en l’occurrence) et en étroite collaboration avec les étudiant.e.s, ce dispositif baptisé « 100% Respect » est opérationnel depuis début 2020.

Destiné à répondre à tout comportement de harcèlement (que ce soit sous formes verbales, corporelles, matérielles, relationnelles, électroniques et sexuelles), il a démontré tout son intérêt et son efficacité, en fournissant une réponse aux victimes et un recadrage des comportements qui ne sont pas dignes de notre université et de ses valeurs.

A ce jour, le nombre de dossiers qui a dû être traité reste fort heureusement très limité mais chacun comprendra que dans ce domaine, tout dossier est déjà un dossier de trop.

L’autre dispositif préventif interne existant vise les faits de harcèlement, eux aussi quasi inexistants  devons-nous nous en réjouir, qui pourraient survenir entre membres du personnel.

Encadré par la Direction de la Sécurité, de l’Environnement et de la Mobilité et la législation sur le travail, ce dispositif s’appuie sur un réseau composé de « personnes de confiance » bénévoles, agissant comme intervenant.e.s de première ligne au bénéfice de collègues vivant au travail une souffrance, une situation conflictuelle, de violence, de harcèlement moral ou sexuel.

Ces personnes de confiance peuvent accueillir les plaignant.e.s en toute confidentialité ; leur offrir une écoute et un cadre sécurisant pour évoquer leur situation ; apporter des conseils et envisager les différentes possibilités d’action pour tenter de mettre fin au problème en toute impartialité.

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Chères et chers collègues,

Chères et chers étudiant.e.s,

Sans sombrer dans un climat pesant propice aux rumeurs infondées et à la délation incontrôlée, nous encourageons tout membre de notre communauté à faire preuve de la plus grande vigilance et, le cas échéant, à ne surtout pas hésiter à signaler tout cas ou toute situation de harcèlement dont il serait victime ou témoin.

Comme nous l’avons fait jusqu’à présent, nous vous assurons que nous ne fermerons les yeux sur aucun dossier dont nous aurions connaissance, y compris pour des faits commis par des responsables de l’université (enseignant.e.s, promoteurs/trices de thèse…) à l’égard des plus jeunes ou faibles d’entre nous (étudiant.e.s ou chercheurs/chercheuses).

Chaque cas sera examiné avec la plus grande attention et toute l’objectivité requise. Tout comportement avéré jugé répréhensible sera sanctionné avec la plus grande fermeté, quelle que soit la qualité du ou des auteur(s) !

Comptez sur nous, comme nous comptons sur vous, pour faire en sorte que la communauté UMONS reste celle que nous apprécions toutes et tous, empreinte de dignité et de respect mutuels.

Ph. Dubois, Recteur          M. Labie, Premier Vice-Recteur          Ph. Mettens, Administrateur »

ENGLISH VERSION

Communication from the authorities on harassment and sexism issues

Dear Colleagues,

Dear Students,

In recent days, the press has reported on the creation of the « Balance your teacher » movement, which aims to denounce cases of sexism and harassment committed on the campuses of higher education establishments, following the facts revealed in certain Belgian universities.

In the light of these recent events, we would like to remind the members of our community that the fight against all forms of harassment must concern us all and deserve our total vigilance!

For the UMONS, as you are no doubt aware, this fight is a priority which has been materialised by the appointment, for the first time since the current rectoral team took office, of a 1st Vice-Rector in charge of Student and Social Affairs, whose first mission, as soon as we took office as a collegial body, was to set up a system for preventing and fighting against harassment between students but also between students and staff members (whether they belong to the academic body or to another category of our workers). In the latter case, the UMONS authorities (Rector and/or Administrator) are systematically informed and required to take a position.

Developed with the help of an internal specialist in the matter (Mr Bruno Humbeeck, from our Faculty of Psychology and Educational Sciences in this case) and in close collaboration with the students, this system called « 100% Respect » has been operational since the beginning of 2020.

It is intended to respond to all forms of harassment (whether verbal, physical, material, relational, electronic or sexual) and has proved its worth and effectiveness in providing a response to victims and in reframing behaviour that is unworthy of our university and its values. To date, the number of cases that have had to be dealt with is fortunately very limited, but everyone will understand that in this area, any case is already one too many.

The other existing internal preventive mechanism is aimed at harassment between staff members, which is also almost non-existent, we are pleased to say.

Framed by the Directorate of Safety, Environment and Mobility and the labour legislation, this system is based on a network of volunteer « confidants » who act as front-line workers for colleagues experiencing suffering, conflict, violence, moral or sexual harassment at work.

These confidants can welcome the complainants in complete confidentiality; offer them a listening ear and a secure framework in which to discuss their situation; provide advice and consider the various possibilities for action to try to put an end to the problem in complete impartiality.

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Dear colleagues,

Dear students,

Without falling into a heavy climate of unfounded rumours and uncontrolled denunciation, we encourage all members of our community to be extremely vigilant and, if necessary, not to hesitate to report any case or situation of harassment that they may have experienced or witnessed.

As we have done until now, we assure you that we will not turn a blind eye to any case of which we are aware, including those committed by university officials (teachers, thesis promoters, etc.) against the youngest or weakest among us (students or researchers).

Each case will be examined with the most attention and objectivity. Any proven behaviour deemed reprehensible will be sanctioned with the utmost firmness, whatever the quality of the perpetrator(s)!

Count on us, as we count on you, to ensure that the UMONS community remains the one we all value, marked by mutual dignity and respect.

Ph. Dubois, Rector           M. Labie, First Vice-Rector               Ph. Mettens, General Director