Institution Recherche

Grâce au Télévie, des jeunes chercheurs et chercheuses de l’UMONS font reculer la maladie

Publié le 18 septembre 2021
Rédigé par DCOM
Ce samedi 18 septembre, c’était la grande soirée de clôture du Télévie. Une cause chère à l’UMONS et qui permet à nos chercheurs de poursuivre leur parcours. Exemple avec Nour Mhaidly.

Ce samedi 18 septembre, jour de la grande clôture du Télévie, Nour Mhaidly, PhD Student, a remis un chèque de 14 500€ au nom de l’UMONS et donné ainsi un coup de projecteur sur le laboratoire d’Anatomie et d’Oncologie Expérimentale de la Faculté de Médecine et de Pharmacie. Un laboratoire qui s’intéresse depuis plus de 10 ans aux cancers des voies aérodigestives supérieures (VADS) et particulièrement aux mécanismes biomoléculaires qui sous-tendent le rôle d’HPV  (Human Papillomavirus) dans ces cancers.

Une chercheuse, qui comme beaucoup d’autres, a pu continuer son cursus universitaire et travailler comme enseignante-chercheuse grâce à une bourse du Télévie.

Dans le cadre de sa bourse, elle étudie plus spécifiquement les interactions entre les cellules immunitaires et les carcinomes de la tête et du cou. Et étudier cela, cela permet de comprendre leurs interactions et leurs conséquences sur le pronostic des patients.

Elle propose une étude clinique et mécanistique pour, dans un premier temps, caractériser les différentes sous-populations de macrophages dans et autour des tumeurs et évaluer l’impact de chaque sous-population de macrophages sur le développement du cancer. Dans un second temps, elle souhaite caractériser les mécanismes sous-jacents au recrutement des TAM (Tumor-associated macrophage) par les cellules tumorales.

Pour ce faire, elle compte mener une étude in vitro basée sur des co-cultures macrophages/cellules tumorales pour évaluer la migration des cellules myéloïdes et les sécrétions de chimiokines. Ensuite, elle déterminera l’implication des TAM dans la progression du cancer pour comprendre comment ils contribuent à l’invasivité des cellules tumorales, à l’angiogenèse et aux métastases. Enfin, elle cherchera à reprogrammer des TAM frais dans un phénotype moins agressif grâce à un traitement de protonthérapie.