Comment suivre et évaluer l’éducation artistique et culturelle : entre normes et différenciation ?
Les participants du Symposium venant de Belgique, Suisse et de France ont interrogé la place centrale des référentiels pour évaluer et réguler les apprentissages des élèves en éducation culturelle et artistique. Comment permettre à chaque élève d’exprimer sa singularité tout en construisant des apprentissages qui s’inscrivent dans un registre commun. Ces communications ont reflété le passage d’une focalisation sur les « effets » de l’éducation culturelle et artistique (en référence au Symposium de Beaubourg en 2008 sur le sujet) à l’évaluation des « apprentissages » culturels et artistiques. Ainsi, en Europe, il ne s’agit plus de justifier le bien fondé de l’éducation culturelle et artistique, mais bien d’accompagner efficacement le développement d’apprentissages qui contribuent d’une part à rendre visible les visées d’apprentissages et d’autre part à soutenir l’expression de chacun que ce soit à travers une pratique artistique, un style professionnel ou encore un parcours culturel et artistique.
Du côté belge, c’est le suivi et l’évaluation d’un parcours culturel et artistique qui était au cœur de la problématique travaillée. La présentation s’est focalisée sur le cadre conceptuel développé pour la FWB sur le carnet de l’élève. Elle a été donnée par Emilie Carosin de l’Université de Mons, accompagnée de Virginie Meyer et Line Fischer de l’Université de Namur, ainsi que Catherine Stilmant et Charlotte Mourreau, de la cellule de pilotage PECA.
Le Symposium a été organisé par Emilie Carosin, chercheuse à l’Institut d’administration Scolaire à l’Université de Mons en collaboration avec Christophe Gremion de Haute école fédérale en formation professionnelle (Suisse) et Alban Roblez de l’Institut Français d’éducation – ENS Lyon (France).
