Quels effets des open-badges comme outil de valorisation des apprentissages au sein de l’enseignement supérieur ?
Issue d’une cotutelle entre l’Université de Bourgogne et l’Université de Mons, avec le soutien du programme RITM-BFC, sa thèse est intitulée Quels effets des open-badges comme outil de valorisation des apprentissages au sein de l’enseignement supérieur ?
Le jury était composé de :
- Madame Sandoss Ben Abid‑Zarrouk, Professeure des universités (Université de Haute Alsace), Présidente et Rapportrice
- Monsieur Pascal Marquet Professeur des universités (Université de Strasbourg), Rapporteur
- Madame Biemar Sandrine Professeure (Université de Namur), Examinatrice
- Monsieur Antoine Derobertmasure Professeur (Université de Mons), Examinateur
- Monsieur Gaëtan Temperman Professeur (Université de Mons), Examinateur et secrétaire,
- Monsieur Marc Demeuse Professeur ordinaire (Université de Mons), Codirecteur de thèse
- Monsieur Jean-François Giret Professeur des universités (Université de Bourgogne), directeur du CEREQ, Codirecteur de thèse.
Cette thèse s’intéresse à comprendre dans quelle mesure les open-badges pourraient s’insérer dans le paysage de l’enseignement supérieur sans être vecteurs de nouvelles inégalités. A partir d’une méthode quantitative sur deux universités, elle a pu documenter l’intérêt des étudiants pour un tel outil digital, mais aussi leur engagement dans un dispositif proposant des badges numériques ouverts. Une approche qualitative a également permis de comprendre le phénomène de territorialisation propre à la France. Les principaux résultats montrent que les étudiants souhaiteraient avoir la possibilité d’acquérir des badges numériques ouverts à l’université puisqu’ils perçoivent ces artefacts digitaux comme une marque d’employabilité. La motivation pour les études, le rapport aux expériences extracurriculaires, les compétences numériques ou encore certaines caractéristiques sociodémographiques auraient un lien avec l’intérêt de l’étudiant pour l’outil mais aussi influenceraient son engagement dans un dispositif qui propose des badges numériques ouverts. Enfin, la vision de l’outil défendue en France semble singulière dans le monde. Porté par le concept de la reconnaissance ouverte, le badge numérique ouvert « à la française » s’inscrirait alors dans un triptyque plus large emploi – formation – territoire qui expliquerait la naissance des collectifs territoriaux en France.