La FMP à Nairobi pour de la coopération autour des doctorats

Publié le 8 janvier 2015
Rédigé par UMONS Administration
Des émissaires de la Faculté de Médecine et de Pharmacie de l'UMONS se sont rendus au Kenya début janvier pour participer à des activités de coopération en matière de doctorat et ce, au bénéfice de 3 universités de la région des Grands Lacs.

Une session régionale a été organisée à Nairobi (Kenya) du 04 au 08 Janvier 2015 dans le cadre des activités d’appui institutionnel Nord-Sud de l’ARES-CCD. Cette session, organisée par Christine Leroy de l’ARES-CCD, a été mise en place par les Professeurs Pierre DUEZ (UMONS), Claude BRAGARD (UCL) et Jan BOGAERT (ULg/GxABT), chacun coordinateur d’un projet d’appui institutionnel, respectivement  aux universités de Lubumbashi (UNILU, R.D. Congo), du Rwanda (UR) et du Burundi (UB).

Cette session a rassemblé les coordinateurs, gestionnaires et pilotes d’atteinte de résultats Nord et Sud des 3 programmes d’appui institutionnel; ceux-ci s’investissent dans la mise en œuvre, l’évaluation, l’animation des écoles doctorales et l’organisation du doctorat dans les 3 universités de la région des Grands Lacs (UNILU, UR et UB). De jeunes docteurs et doctorants Nord et Sud, dont Mlle Amandine Nachtergael, doctorante en Pharmacie à l’UMONS, ont participé activement à la session en détaillant leurs parcours de thèse, leurs visions et expériences d’une école doctorale.

La session s’est articulée autour d’échanges d’expériences et d’expertises en formations doctorales, pour appréhender les similitudes et les différences entre les 3 universités Sud ainsi qu’entre les parcours Sciences humaines, Sciences exactes et Sciences de la vie. Une analyse des forces, opportunités, faiblesses et menaces des formations doctorales existantes et prévues a permis de dégager des axes forts et des points de vigilance communs aux 3 pays.

Le rapport rédigé au terme de la session propose des recommandations concrètes pour les universités des 3 pays partenaires afin (i) d’améliorer la formation des futurs formateurs par des écoles doctorales appropriées au cadre local; (ii) de viser en priorité absolue la qualité des formations; mais aussi (iii) de partager les ressources humaines et matérielles en visant à ne pas dupliquer la création de centres d’expertise.

Ces rencontres, clôturées par une soirée de détente autour d’un spectacle de danses Massaï, ont largement contribué à rapprocher les équipes des 3 universités pour développer une approche plus régionale du doctorat.