Dante en Belgique francophone – Colloque international

Quand ?
Du 15 mai 2024 au 17 mai 2024

Organisé par

Service d’études italiennes (FTI-EII - UMONS) (Laurence PIEROPAN)

Dante en Belgique francophone : de la traduction aux transcréations sémiotiques

UMONS (FTI-EII, Service d’études italiennes) & UCLouvain Saint-Louis Bruxelles  (Faculté de traduction et interprétation Marie Haps)
en collaboration avec l’Université de Florence (Dép. FORLILPSI)
avec la participation du projet DHAF (pôles de Paris, de Rennes et de Grenoble)
Colloque organisé par : Laurence Pieropan, Laurent Béghin, Fernando Funari

A la faveur des commémorations du 700e anniversaire de la mort de Dante, la Divina Commedia a inspiré des retraductions ou des rééditions de traductions  en France (Michel Orcel, Lucienne Portier, Jacqueline Risset, Danièle Robert), mais également en Belgique francophone où les traductions récentes de L’Enfer et du Purgatoire du poète William Cliff s’inscrivent dans un processus traductif historique et pluriel peu exploré jusqu’ici1.

Dans le contexte du champ traductif et littéraire belge francophone, le texte éminemment existentiel d’un poète condamné à l’exil dès 1302 a pu inciter les traducteurs belges à vouloir transmettre un souffle poétique et une force imaginative aptes à dépeindre une condition humaine confrontée au bannissement et à l’éloignement de la terre natale. En effet, aux yeux des lecteurs contemporains, Dante apparaît sous les traits d’« un moi [mystérieux] à la fois fortement affirmé et en déplacement constant » (Risset, 2010, XL). D’autre part, au-delà du leitmotiv de « Dante, le père de la langue italienne », la créativité langagière a aussi pu attirer ces traducteurs souvent familiers des frontières linguistiques et des subtiles questions de variations diatopiques, de sorte que traduire la Divina Commedia, c’est aussi relever le défi de l’hétérolinguisme, des registres et des néologismes. Par ailleurs, pour les traducteurs qui ont poussé l’incursion jusqu’au versant lyrique, la recherche dantesque d’un « vulgaire illustre » – métaphorisé selon le mythe de « la panthère parfumée » – les a confrontés à la quête d’une langue idéale. Si aux XIXe-XXe siècles les traducteurs belges francophones ont effectivement pu réfléchir selon la double perspective linguistique précitée, il semblerait qu’au XXIe la Divina Commedia ait induit une lecture plus attentive, cette fois, à la question des frontières géographiques, soudainement rendue actuelle par les nouveaux phénomènes migratoires2.

1 Au départ d’une recherche amplement menée dans le champ traductif, littéraire et culturel
belge francophone, le colloque entend ouvrir la réflexion comparatiste à la Belgique
néerlandophone, et aux aires culturelles francophones et italophones.
2 Cette (ré-)interprétation particulière de la Divina Commedia ne semble pas être un fait
spécifiquement belge, le Teatro delle Albe (Ravenna) s’y emploie également.

1. LES TRADUCTIONS
S’interroger sur les choix et stratégies de traduction de Cliff conduit à découvrir l’existence d’autres traductions belges francophones – complètes ou partielles – échelonnées du XIXe au XXIe siècle (Chevalier Ernest de Laminne, Robert Vivier, Pierre Poirier, Fernand Desonay), parfois documentées par des archives conservées aux Archives et musée de littérature (AML) ou à l’Académie royale de langue et littérature françaises de Belgique (ARLLFB), tandis que certaines traductions attendent encore l’heur d’une édition (Jean-Pierre Pisetta), ou sont en pleine germination (Philippe Toussaint). La problématique portera sur la constellation diachronique et synchronique des traductions (essentiellement de la Divina Commedia) produites en Belgique francophone, avec une attention aussi à l’activité traductive en Belgique néerlandophone, et dans l’espace francophone.

2. LA RÉCEPTION
Au départ de cette pratique traductive intense, un autre matériau et objet d’étude se dévoile, celui de la bibliophilie. Les bibliothèques précieuses ou fonds d’archives de Belgique conservent des exemplaires précieux de la Divina Commedia/Divine Comédie, sans qu’une étude systématique n’ait jamais été entreprise pour dresser une genèse de la réception dantesque via les ouvrages manuscrits ou imprimés. La consultation des catalogues en ligne des bibliothèques de référence laisse toutefois présager un beau chantier de recherche : la KBR (Koninklijke Bibliotheek/Bibliothèque royale), les AML, la bibliothèque Wittockiana à Bruxelles ; le Musée Royal de Mariemont, la Bibliothèque centrale de l’UMONS en Wallonie ; et les bibliothèques universitaires en Flandre. En complément aux traductions examinées, cette présence matérielle devrait aussi permettre de sonder les moments d’éclosion des réflexions traductologiques, comme celles engagées en Belgique francophone par Robert Vivier, Robert O.J. Van Nuffel, André Sempoux, Jean-Pierre Pisetta. Plus largement, c’est l’histoire de la « Lectura Dantis » en Belgique jusqu’à l’élaboration de bases de données numériques qui pourront être interrogées.

3. LES TRANSCRÉATIONS
Par ailleurs, réfléchir à la réception contemporaine de la Divina Commedia (et de l’œuvre dantesque) signifie aussi aller explorer les références, tantôt explicites, tantôt implicites, dont regorge la création littéraire belge. Plus largement, il conviendrait de considérer l’évolution des publics récepteurs de la Divine Comédie (et autres œuvres du poète), un public sociologiquement plus élitiste jusqu’au XXe siècle (lectures, expositions, concerts, cinéma et théâtre), et faisant place au XXIe siècle à une nouvelle génération qui découvre les trois Cantiche via des supports médiatiques aussi variés que les livres audio, les bandes dessinées, les mangas, les jeux vidéo, les jeux de réalité virtuelle, et parfois aussi le web 2. 0. Au vu des résultats des recherches en cours dans d’autres espaces culturels, la question d’un « Dante pop » en Belgique mériterait aussi d’être posée.

Dans une perspective comparatiste, et au croisement des univers littéraires et culturels italien, belge francophone, belge néerlandophone et français, le Colloque international « Dante en Belgique francophone : de la traduction aux transcréations sémiotiques »
souhaite développer les axes de recherche suivants :

1. AXE TRADUCTOLOGIQUE ET EXÉGÉTIQUE

L’examen des traductions, des brouillons de traduction et des stratégies des traducteurs belges francophones (de Laminne, Vivier, Poirier, Desonay, Van Nuffel, Pisetta, Cliff, Toussaint), ainsi que d’articles et d’essais critiques :

  • met-il en évidence des spécificités d’époques bien déterminées au sein du champ traductif belge francophone quant au traitement réservé à ces différents aspects : prosodie, métrique, lexique, néologismes, hétérolinguisme, syntaxe, énonciation, agentivité discursive…? Et curieusement, n’y aurait-il aucune traductrice belge francophone de la Divina Commedia ?
  • permet-il de reconstruire une généalogie de la réception critique de la Divina Commedia en Belgique francophone, de l’astronome Adolphe Quetelet à Jean-Pierre Pisetta, en passant par Paul Errera, Ernest Closson, Albert Counson, Roger Dragonetti, Arnold Goffin, Léon Kochnitzky, le cardinal Mercier, le médecin Louis de Winter, Jean Weisgerber, le Bulletin de l’ARLLFB, Le Flambeau, La Jeune Belgique, Les Lettres romanes, Marche romane1 ?
  • renseigne-t-il sur les mises en œuvre, illustrations ou problématisations des théories traductologiques appliquées au corpus dantesque ?
  • éclaire-t-il la position et l’évolution du champ traductif belge francophone par rapport à son homologue français : coexistence, imitation, prise de distance, voire influence ?
  • permet-il de proposer, plus largement, une compréhension contextualisée du  phénomène très actuel de la retraduction d’une œuvre célèbre, tout en mettant en perspective la situation belge francophone avec des retraductions contemporaines françaises, voire des traductions en langues endogènes (basque, breton, occitan, wallon…) ?
  • révèle-t-il des aspects significatifs de la réception et de la traduction de la Divina Commedia en Belgique francophone par rapport aux dynamiques propres au champ traductologique en Belgique néerlandophone, pour lequel les questions précédemment formulées méritent aussi d’être posées (spécificités d’époques, généalogie de la réception critique, rapports avec les théories traductologiques, dynamique des retraductions) ?

Ces réflexions pourront aussi conduire à des considérations sur l’écriture de l’Histoire de la traduction, la réception des théories linguistiques et traductologiques, ou encore sur les perspectives didactiques pour le cours de traduction littéraire.

1 Cf. Robert O.J. Van Nuffel, « Belgio », paru en 1970 dans l’Enciclopedia Dantesca :
https://www.treccani.it/enciclopedia/belgio_(Enciclopedia-Dantesca)/ (Umberto Bosco (dir.), Enciclopedia Dantesca, publication de l’Istituto dell’Enciclopedia Italiana, 1970-1978, six volumes).

2. AXE BIBLIOPHILIQUE

La bibliothèque précieuse de la KBR, les fonds d’archives des AML, la bibliothèque Wittockiana, le Musée Royal de Mariemont, la Bibliothèque centrale de l’UMONS, mais aussi des bibliothèques universitaires en Flandre conservent des exemplaires précieux de la Divina Commedia/Divine Comédie, ou des éditions datées du XIXe siècle. La présence de ces ouvrages dans des bibliothèques belges permet-elle :

  • d’éclairer des modalités et des politiques d’acquisition, de conservation et de valorisation ?
  • de faire la lumière sur une influence éventuelle du champ littéraire et bibliophilique français ?
  • de retracer une généalogie des pratiques de lecture et de diffusion du savoir littéraire ?
  • d’identifier les ouvrages consultés par les traducteurs durant leurs travaux ?
  • et, in fine, de peut-être remonter à la circulation originelle de la Divina Commedia dans les anciens Pays-Bas et dans la principauté de Liège ?

3. AXE LITTÉRAIRE

La Divina Commedia n’a cessé de faire office de palimpseste ou de source ponctuellement intertextuelle chez des auteurs et autrices célèbres de la littérature mondiale : Christine de Pizan, Marguerite de Navarre, Madame de Staël, Samuel Beckett, Honoré de Balzac, Sainte-Beuve, Gérard de Nerval, Charles Baudelaire, Ezra Pound, Thomas Mann, Jorge Luis Borges, Primo Levi… Et la littérature belge, francophone comme flamande, ne fait pas exception : Jean Lemaire des Belges, Charles De Coster, Fernand Séverin, Franz Ansel, Léon Kochnitzky, Jean Ray, Jean Claude Bologne, Alex Lorette, Nicole Malinconi, Amélie Nothomb et Laureline Amanieux, André Stas, Vincent Trovato… ; Hugo Claus, Christine D’haen, Urbain Van de Voorde, Karel van
de Woestijne. Dès lors :

  • quels passages de la Comédie ont retenu l’attention ?
  • quelles sont les modalités d’insertion textuelle ?
  • quelles « greffes » sémantiques sont en jeu dans la croisée des écritures ?
  • en quoi le poète florentin et son oeuvre constituent-ils une boussole pour les lettrés d’aujourd’hui (affirmations et témoignages) ?
  • plus largement, comment la vie et l’oeuvre de Dante ont-elles modelé des oeuvres littéraires postérieures ? (hypotexte-hypertexte)

Toutes ces questions, et d’autres encore, méritent d’être posées, également dans une perspective comparatiste entre les espaces littéraires et culturels italien, intra-belge, français et suisse romand, voire européen.

4. AXE « TRANSCRÉATIONS SÉMIOTIQUES »

Puissamment fantasmagorique, imaginaire et synesthésique, la Divina Commedia a depuis toujours inspiré les peintres, musiciens, dramaturges et artistes, et les traces artistiques identifiables en Belgique permettraient d’établir aisément une chronologie et une cartographie étonnantes, depuis l’époque de la Renaissance1. À cet ancrage culturel belge historique, répond un désancrage cosmopolite contemporain et populaire, où le matériau dantesque est rendu facilement accessible en italien, en français, en anglais ou néerlandais : bandes dessinées, mangas, livres audio, jeux vidéo, jeux de réalité virtuelle. Qu’elles remontent à la Renaissance ou s’ancrent dans l’extrême contemporain, la production et la réception de ces transcréations sémiotiques suscitent plusieurs questions : le glissement culturel de l’ancrage belge au désancrage cosmopolite s’opère-t-il de la même façon dans la francophonie, ou entre le nord et le sud du pays ? Quelles sont les nouvelles catégories de consommateurs culturels ? Quid des anciennes ? Que doivent les transcréations sémiotiques contemporaines à leurs prédécesseures ?

1 Pour apprécier l’amplitude et la richesse des futures recherches à développer sur le sujet, on lira utilement cet article de Robert O.J. Van Nuffel paru en 1970 dans l’Enciclopedia Dantesca :
https://www.treccani.it/enciclopedia/belgio_(Enciclopedia-Dantesca)/, op. cit.

5. AXE « DANTE POP »

D’un point de vue sociolinguistique, le poète et son œuvre ont aussi laissé leur empreinte dans la culture quotidienne et immédiate, qu’il s’agisse de l’usage répété de l’adjectif dantesque dans les textes journalistiques ou dans la conversation courante, ou des fréquents clins d’œil à Dante dans la publicité, dans la dénomination de lieux de sociabilité tels que restaurants et bars, ou dans la toponymie de places ou de rues. Cette investigation, menée déjà avec fruit pour les espaces italophone et hexagonal, mériterait d’être également effectuée pour la Belgique, tant francophone que néerlandophone.

6. AXE DIDACTIQUE ET RESSOURCES NUMÉRIQUES

Sur le modèle de l’Italie, la « Lectura Dantis » (commentaire et lecture) a historiquement constitué en Belgique francophone et néerlandophone une tradition universitaire et culturelle, qui a évolué au gré des orientations exégétiques, et des contextes de réception de l’œuvre dantesque1 . Répertorier quelques jalons significatifs de cette réception en Belgique permettra de radiographier la vitalité de l’œuvre dantesque auprès d’un lectorat d’une même époque mais relevant de champs socio-littéraires différents (Belgique, France, Italie, Suisse), y compris jusqu’aux dispositifs actuels des ateliers de traduction de la Divina Commedia. Pour compléter cette perspective, et accompagner au plus près la recherche actuelle, une attention sera aussi accordée aux ressources numériques consacrées à la recherche dantesque (sites internet de référence, bases de données et sites internet en construction (DHAF)2, ou en phase d’élaboration (Dant/BE)3, et susceptibles d’ouvrir de nouveaux horizons d’études pour les chercheurs et chercheuses de demain intéressé.e.s par l’interprétation de la réception dantesque savante et populaire. Ces perspectives didactique, numérique et scientifique devraient croiser aussi une autre question devenue incontournable dans le champ de la traductologie, même littéraire : que révèlent les analyses textométriques des traductions humaines de la Divina Commedia, ou encore des traductions effectuées sous différentes modalités (retraduction, traduction assistée par ordinateur, traduction automatique, post-édition…) ?

Afin de rendre plus concret cet axe et de favoriser les échanges, des propositions pourront consister en la présentation d’une base de données ou l’organisation d’un atelier de traduction à destination des étudiants de la FTI-EII (UMONS) et de la Faculté de traduction et interprétation Marie Haps (UCLouvain Saint-Louis Bruxelles).

1 Cf. l’article de R. O.J. Van Nuffel mentionné à la note précédente.
2 Projet « Dante d’hier à aujourd’hui en France » (DHAF) : https://anr.fr/Projet-ANR-20-CE27-0020
3 Belgique, UMONS, Service d’études italiennes (SEI).

 

Les propositions de communication sont attendues sous forme d’abstract (environ 300 mots, avec mention de l’axe de réflexion choisi) dans un fichier word intitulé : « Dante en BE NOM ».

Dans ce même fichier, les propositions seront accompagnées d’une notice bio-bibliographique (environ 150 mots) indiquant les titre, affiliation et domaines de recherche. Les communications peuvent être proposées en français, italien, anglais ou néerlandais. Les collègues souhaitant proposer un atelier de traduction à destination des étudiants de la FTI-EII et de la Faculté de traduction et interprétation Marie Haps prévoiront une activité d’une durée de 1 h 30.

  • Les contributeurs et contributrices pourront communiquer pour le 15 décembre 2023 leur marque d’intérêt pour ce colloque en écrivant à ces 3 adresses : SIE@umons.ac.be; laurent.beghin@uclouvain.be; fernando.funari@unifi.it , avec comme objet du mail : « Intérêt – Colloque Dante en Belgique 2024 ».
  • Les propositions seront envoyées pour le 15 janvier 2024 aux mêmes adresses, avec comme objet du mail : « Proposition – Colloque Dante en Belgique 2024 ».

Les présentations dureront 20 minutes, et seront suivies de 10 minutes de questions, ou bien elles pourront prendre la forme d’un poster ou d’un atelier de traduction (veuillez indiquer votre choix).

  • Date limite de soumission des abstracts : 15/01/2024
  • Date de remise des avis : 10/02/2024
  • Dates du colloque « Dante en Belgique : de la traduction aux transcréations sémiotiques » : 15-17/05/2024

Coordinatrice : Laurence Pieropan (UMONS)
Laurent Béghin (UCLouvain Saint-Louis Bruxelles)
Fernando Funari (Università di Firenze)
Letizia Imola (UMONS)
Laure Kazmierczak (UMONS)
Thea Rimini (UMONS)
Nathanaël Stilmant (UMONS)

Paola Allegretti (Società Dantesca Italiana, Firenze)
Laurent Béghin (UCLouvain Saint-Louis Bruxelles)
Federica Coluzzi (University of Warwick)
Béatrice Costa (UMONS)
Loïc De Faria Pires (UMONS)
Filippo Fonio (Université Grenoble-Alpes)
Fernando Funari (Università di Firenze)
Claudio Gigante (Université libre de Bruxelles)
Catherine Gravet (UMONS)
Philippe Guérin (Université Sorbonne Nouvelle, responsable scientifique du projet ANR DHAF)
Damien Hansen (Université de Liège)
Juan Jiménez Salcedo (UMONS)
Laurence Pieropan (UMONS)
Thea Rimini (UMONS)
Giuliano Rossi (Università di Milano)
Dirk Vanden Berghe (Vrije Universiteit Brussel)
Gudrun Vanderbauwhede (UMONS)
Claudia Zudini (Université de Rennes 2)

1. BIBLIOGRAPHIE PRIMAIRE1

1.1 CLIFF

  • ALIGHIERI (Dante), L’Enfer, traduit de l’italien par William Cliff, Bruxelles, éditions du Hazard, 2013, Édition
    bilingue toscan-français.
  • ALIGHIERI (Dante), Le Purgatoire, traduit de l’italien par William Cliff, Bruxelles, éditions du Hazard, 2019, Édition bilingue toscan-français.

1.2 DE LAMINNE

  • DE LAMINNE (Chevalier Ernest), Dante Alighieri, La Divine Comédie. L’Enfer. Traduction nouvelle accompagnée du texte italien avec une introduction et des notes par Ernest de Laminne, Paris, Perrin et Cie Libraires-Éditeurs, 1913.
  • DE LAMINNE (Chevalier Ernest), Dante Alighieri, La Divine Comédie. Le Purgatoire. Traduction nouvelle accompagnée du texte italien avec un commentaire et des notes par Ernest de Laminne, Paris, Perrin et Cie Libraires-Éditeurs, 1914.

1.3 DESONAY

  • DESONAY (Fernand), « Un essai de traduction de la Divine Comédie », in Marche Romane. Cahiers de l’Association des Romanistes de l’Université de Liège, 15e année, n. 4, t. XV, 4e trimestre 1965, p. 153-157. [contient la traduction du Chant II de l’Enfer]
  • DESONAY (Fernand), « À propos de la traduction de la Divine Comédie », in Marginales. Revue bimestrielle des idées et des lettres, 21e année, n° 105, février 1966, p. 18-22. [contient la traduction du Chant I de l’Enfer]

1.4 PISETTA

  • PISETTA (Jean-Pierre), « Coup d’œil en enfer », in Équivalences, n° 1-2, 2010, p. 81-105.

1.5 POIRIER

  • POIRIER (Pierre), Boccace moraliste de la chair, Bruxelles, Office de Publicité, 1943, coll. « Lebègue ».
  • POIRIER (Pierre), Dante Alighieri. Humain-surhumain, Bruxelles, Office de Publicité, 1945, coll. « Lebègue ».
  • POIRIER (Pierre), Pétrarque par lui-même, Bruxelles, Office de Publicité, 1942, coll. « Lebègue ».

1.6 VIVIER

  • VIVIER (Robert), Dante Alighieri, La Divine Comédie, La Vita nuova, traduction, notes et introduction par Robert Vivier, professeur à l’Université de Liège, Bruxelles, Labor, [1941].
  • VIVIER (Robert), Dante Alighieri, La Divine Comédie, La vita nuova, II, traduction, notes et introduction par Robert Vivier, professeur à l’Université de Liège, Bruxelles, Labor, 1959, coll. « Collection nouvelle des classiques » (n° 15).

1 Mentionnons aussi les récentes traductions parues en France et mieux connues des spécialistes de Dante : Christian Bec (dir., Librairie générale française, 2009), René de Ceccatty (Points, 2017), Michel Orcel (La Dogana, 2021), Lucienne Portier (Cerf, 2021), Jacqueline Risset (Gallimard, 2021), Jacqueline Risset (Flammarion, 2010), Danièle Robert (Actes Sud, 2021), Jean-Charles Vegliante (Gallimard, 2012).

2. BIBLIOGRAPHIE SECONDAIRE

  • ALLEGRETTI (Paola), Il dossier di Avignone (9 febbraio 1320-11 settembre 1320), Edizione critica, diplomatica e facsimilare, Prefazione di Marco Santagata, Firenze, Le Lettere, 2020, coll. « Saggi ».
  • ALLEGRETTI (Paola) et JAKOB (Michael) (dir.), La fabrique de Dante, avec la collaboration de Jacques Berchtold et Nicolas Ducimetière, Genève, MetisPresses, 2021.
  • BEC (Christian), « “Le Dante” en langue française au XXe siècle : essai de synthèse », in Enzo Esposito (dir.), L’Opera di Dante nel mondo : edizioni e traduzioni nel Novecento, Atti del convegno internazionale di studi, Roma, 27-29 aprile 1989, Ravenna, Longo, 1992, coll. « Bibliografia e storia della critica » (n° 8).
  • BÉGHIN (Laurent), Robert Vivier ou la religion de la vie, Bruxelles, ARLLFB / Le Cri, 2013, coll. « Histoire littéraire ».
  • CORBELLARI (Alain), Dante & Co. Facéties littéraires autour de la Renaissance, Prilly, Presses Inverses, 2023, « Collection originale » (n° 13).
  • COUNSON (Albert), « Dante en Belgique », in La Belgique artistique et littéraire, t. III, Bruxelles, n° 9, juin 1906, p. 429-444 (aussi paru dans le Giornale dantesco, t. XIV, 1906, p. 135-142).
  • DRAGONETTI (Roger), Dante. La langue et le poème, Paris, Belin, 2006.
  • ESSARY (Brandon), FONIO (Filippo) et MARTIN-MERCIER (Sylvie) (dir.), Dantastique ! Images et imaginaires dantesques, Perspectives médiévales, Revue d’épistémologie des langues et littératures du Moyen-Âge, n° 44, 2023. https://journals.openedition.org/peme/46806
  • FERRARA (Sabrina), Autore e lettori nelle opere di Dante in esilio, Firenze, Franco Cesati, 2016, coll. « Strumenti di letteratura italiana » (n° 8).
  • FONIO (Filippo), « Dante nella globosfera : meme danteschi e letture possibili della Commedia », in Joseph Cadeddu, Giuseppe Sangirardi, et Antonella Braida (dir.), La mondialisation de Dante en Europe, Ravenne, Longo, 2022, p. 159-177.
  • FONIO (Filippo), « Des Divines comédies pour les jeunes lecteurs : pratiques et enjeux d’une médiation médiévaliste », in Hélène Cordier, Bénédicte Milland-Bove, Laetitia Tabard et Barbara Wahlen (dir.), Le Moyen Âge des enfants, Paris, Champion, 2022 (à paraître).
  • FUNARI (Fernando), « Un caso di eterolinguismo nelle traduzioni francesi della Commedia, in Strumenti Critici, 2022, vol. 160, p. 608-622.
  • FUNARI (Fernando), « La semantica del desiderio nelle versioni francesi dell’Inferno », in Romina Vergari, Fernando Funari et Giovanni Giri (dir.), Agòn. Dialogo e conflitto nelle lingue, nelle culture e nelle letterature, Bologna, Odoya, 2023 p. 121-150. 10.17457_9788866804659_Agon.pdf (ilibridiemil.it).
  • GIGANTE (Claudio), Dante et le mythe de l’éternité de l’homme : le septième chant du Paradis, Lormont, Le Bord de l’eau, 2022, coll. « Études de style ».
  • GUÉRIN (Philippe), « Un projet pour le Dante français (ou en France) et le “siècle sans Danteˮ», in Réforme, Humanisme, Renaissance, n° 96, 1, 2023, p. 547-565.
  • LAZZARIN (Stefano) et DUTEL (Jérôme) (dir.), Dante pop. La Divina Commedia nella letteratura e nella cultura popolare contemporanea, Massa, LU.CE edizioni, 2021.
  • LOMBEZ (Christine) (dir.), Retraductions. De la Renaissance au XXIe siècle, Nantes, Éditions Nouvelles Cécile Defaut, 2011, coll. « Horizons Comparatistes ».
  • PIEROPAN (Laurence), « Pierre Poirier, jurisconsulte, esthète et traducteur », in Catherine Gravet (dir.), Traductrices et traducteurs belges, Mons, Université de Mons – Service de communication écrite, 2013, coll. « Travaux et documents » (n° 1), p. 297-325.
  • PISETTA (Jean-Pierre), « Neuf autres essais sur Dante », in Équivalences, n° 1-2, 2014, p. 97-117.
  • REA (Roberto) et STEINBERG (Justin), Dante, Roma, Carocci editore, 2020, coll. « Studi superiori (Letteratura italiana) » (n° 1205).
  • RISSET (Jacqueline), Dante scrittore, Milano, Mondadori, 1984.
  • ROSSI (Giuliano), Outrepasser l’humain : la traduzione dei neologismi nelle versioni francesi del Paradiso di Dante, Lanciano, Carabba, 2020.
  • ROSSI (Giuliano), « Traduire le néologisme. Innovation lexicale et stratégies traductives dans les versions françaises de la Comédie de Dante », in TTR. Traduction, terminologie, rédaction, XXXV, 1, 2022, p. 9-34.
  • SANGIRARDI (Giuseppe) (dir.), La mondializzazione di Dante, numéro thématique de Italianistica, 49e année, n° 2, 2020.
  • SCIALOM (Marc), Les anti-traducteurs : aspects de La Divine Comédie en français pendant l’entre-deuxguerres suivis d’un répertoire chronologique et raisonné des traductions françaises du poème (XVe-XXe siècles), Thèse de 3e cycle, linguistique, Paris 4, 1985.
  • STEINBERG (Justin), Dante e i confini del diritto, traduit de l’italien par Sara Menzinger, Roma, Viella, 2016, coll. « La storia. Temi » (n° 55).
  • VAN NUFFEL (Robert O.J.), « Dante nel Belgio », in Lectura dantis siciliana, Trapani, ed. Accademia di studi « Cielo d’Alcamo », 1957.
  • VAN NUFFEL (Robert O.J.), Fernand Séverin et Dante, tiré-à-part, 1965.
  • VAN NUFFEL (Robert O.J.), Hommage à Dante, Bruxelles, Palais des Académies, 1965.
  • VIVIER (Robert), « Ce que Virgile fut pour Dante », in Revue des Cours et conférences, 39e année, n° 2, décembre 1937, p. 97-114.
  • VIVIER (Robert), « Dante et la création de la Divine Comédie », in Marche romane, n° 4, 4e trimestre 1965, p.139-150.
  • VIVIER (Robert), « Hommage à Dante : Quatre visages de Dante », Discours lors de l’assemblée publique du 18 décembre 1965, in Bulletin de l’Académie royale de langue et de littérature françaises, 1965, p. 291-302.
  • ZUDINI (Claudia), « Traduire en français le plurilinguisme de la Commedia », in Lucrezia Chinellato, Emilio Sciarrino, et Jean-Charles Vegliante (dir.), La traduction de textes plurilingues italiens, Paris, Les éditions des Archives Contemporaines, 2015, p. 13-26.

3. DANTE DANS LA LITTÉRATURE BELGE FRANCOPHONE

  • BOLOGNE (Jean Claude), L’arpenteur de mémoire, Paris, Fayard, 2002.
  • CELS (Jacques), Le batyscaphe, Bruxelles, Labor, 1994. [recueil d’essais, dont le 1er est consacré au Dante d’avant la Divine Comédie]
  • DUBOIS (André-Joseph), Le septième cercle, Neufchâteau, Weyrich, 2020. [pas d’autre allusion explicite à Dante que le titre]
  • HONS (Gaspard), Invisibles cordées, Mortemart, Rougerie, 2021.
  • LORETTE (Alex), Géographie de l’enfer, Carnières-Morlanwelz, Lansman, 2018. [l’un des personnages récite des extraits de la Divine Comédie]
  • MALINCONI (Nicole), Da solo, Bruxelles, Labor, 2022 (1997), coll. « Espace Nord ». [la Divine Comédie est un livre enfermé dans l’armoire de la mère]
  • NOTHOMB (Amélie), AMANIEUX (Laureline) et MICHALIK (Alexis), La Divine Comédie. Un voyage mythologique, Vincennes, Frémeaux & Associés, 2022, 4 CD.
  • SCHIFFER (Daniel Salvatore), La constellation Dante : le chant du sublime, Paris, Erick Bonnier, 2021.
  • STAS (André), Les cent nouvelles pas neuves, Spa, Galopin, 2004. [recueil dont chaque nouvelle est bâtie sur dix phrases prises au hasard dans un livre. Dante est l’un des auteurs cités]
  • TROVATO (Vincent), Cinq voyages avec Dante, Paris, L’Harmattan, 2017, coll. « Approches littéraires ».
  • VAN CRUGTEN (Alain), Principessa, Avin, Luce Wilquin, 2008.
  • VIVIER (Robert), Chronos rêve, Bruxelles, La Renaissance du Livre, 1959. [un cycle de trois sonnets intitulé « Nel mezzo del camin » met en scène le poète florentin]

SITOGRAPHIE SÉLECTIVE

Dante Today, https://dantetoday.krieger.jhu.edu/ (depuis 2006).
DHAF (Dante d’hier à aujourd’hui en France), https://anr.fr/Projet-ANR-20-CE27-0020.
Enciclopedia Dantesca, « Belgio », article de Robert O. J. Van Nuffel paru en 1970 : https://www.treccani.it/enciclopedia/belgio_(Enciclopedia-Dantesca) (Umberto Bosco (dir.), Enciclopedia Dantesca, publication de l’Istituto dell’Enciclopedia Italiana, 1970-1978, six volumes).
Fontegaia, https://www.fontegaia.eu/exhibits/show/dhaf-expo.
FumettoDANTEca International, https://www.fanzineitaliane.it/fumettoDANTEca (depuis 2021).
Global Dante Project of New York, https://as.nyu.edu/departments/italian/events/the-dante-project-ofnew- york/Dante1.html

 

Logement

Pré-réservations

17 chambres ont été préréservées à l’hôtel LIDO au tarif de 129€ (Petit-déjeuner et taxe de séjour compris). Pour bénéficier de ce tarif, réservez par courriel ou téléphone, en mentionnant la référence 2016-917279 avant le 30 avril.

LIDO MONS CENTRE – Rue des Arbalestiers, 112 – 7000 Mons – 32 (0) 65 32 78 00 – info@lido.be –  – www.lido.be

Hotels

Appartement-Hotels

Maison d’hôtes – gites

Venir à Mons

En voiture

Sur l’axe autoroutier E19, Paris-Bruxelles, sortie 24 Mons.

En train

La nouvelle gare de Mons, créée par Santiago Calatrava, est en cours de construction.

Deux trains par heure relient Bruxelles à Mons.

Un train direct relie l’aéroport de Bruxelles National à Mons toutes les heures (Attention : comme cet aéroport se situe en Flandre, « Mons » y est écrit en néerlandais : « Bergen »).

A partir de l’aéroport de Charleroi (Brussels South Charleroi Airport), il faut prendre une navette TEC pour rejoindre la gare principale de Charleroi (Charleroi-Sud), où vous pourrez prendre un train direct pour Mons..

www.belgianrail.be

Le campus de la Plaine de Nimy se trouve à 15 minutes à pied à partir de la gare de Mons.

En avion

L’aéroport de Brussels South Charleroi se trouve à 30 minutes en voiture du centre de Mons: www.brussels-charleroi-airport.com

L’aéroport de Bruxelles-National, principal aéroport du pays, se trouve à 50 minutes en voiture de Mons:  www.brusselsairport.be

Navettes et taxi

L’inscription au colloque est gratuite et comprend:

  • la participation aux conférences
  • les pauses café
  • les repas de midi

Par contre, le repas de gala du jeudi 16 mai est une option payante.

Selon que votre inscription sera gratuite ou payante, vous devrez utiliser

  • soit ce formulaire 365, pour une inscription gratuite
  • soit cet autre formulaire, pour vous inscrire et payer votre inscription au colloque avec le repas de gala.

Dans tous les cas, un seul formulaire sera à remplir.