Coopération internationale

Former ses étudiants en citoyens du monde fait partie des missions essentielles de l’Université. Elle doit les aider à en connaitre les enjeux scientifiques, économiques et politiques, les richesses et la diversité culturelles, les écarts entre Nord et Sud, les risques géopolitiques ; mais aussi à découvrir/partager le vécu de jeunes universitaires étrangers pour appréhender plus de défis communs que de différences. Une partie de nos étudiants peuvent atteindre cet objectif à travers une ou plusieurs mobilités. Pour d’autres, qui (quelles qu’en soient les raisons) n’ont pas (encore) eu l’occasion de visiter d’autres pays, l’Université doit agir en faisant venir le monde à eux.

Ces missions de l’Université sont en grande partie dévolues au Service des Relations Internationales (SRI), qui gère les nombreuses conventions établies entre l’UMONS et ses partenaires étrangers, ainsi que la coopération au développement et l’ensemble des aspects liés aux mobilités in et out, autant d’atouts indispensables pour faire progresser l’internationalisation de notre institution. Ces missions sont également assurées par de nombreux collègues, de manière largement individuelle, aussi bien à travers des missions d’enseignement, de recherche, d’expertise, que par l’invitation d’étudiants, de chercheurs et de professeurs étrangers.

Ces missions de l’Université, pilotées par le Recteur et la Vice-Rectrice aux relations et à la mobilité internationales, sont déclinées en trois axes principaux, appuyés par trois Conseillers :

  • Pour la mobilité internationale, il convient de définir les conditions d’échanges équilibrés avec nos partenaires [développement de fenêtres de mobilité moyen- et long terme (≥ 3mois) dans les programmes de cours], à mieux connaitre la mobilité à court terme (< 3 mois), très développée dans certaines Facultés mais insuffisamment apparente, à poursuivre la politique de promotion des mobilités initiée par le SRI (Apéro-Erasmus, TandeMons,…), qui favorise les rencontres avec les étudiants étrangers et les étudiants déjà partis, à attirer des étudiants in par l’introduction de (parties de) cursus en langue étrangère et par la promotion de notre patrimoine culturel et historique.
  • Pour l’internationalisation « at home », l’objectif est d’unifier et de promouvoir les nombreuses initiatives individuelles pour développer un concept institutionnel et intégré de « travelling without moving« : cours en langues étrangères, intégration de thématiques internationales dans les cours des différents cursus, sensibilisation à la coopération au développement, séminaires publics donnés par les visiteurs de la communauté scientifique internationale (éventuellement dans leur langue maternelle, avec traduction simultanée par les étudiants de la FTI-EII), accueil et tutorat des étudiants internationaux par les étudiants belges, organisation de cours d’été mettant en contact nos étudiants avec des étudiants internationaux, création d’un « journal international » mettant en avant les séjours in/out et les activités internationales des membres de l’UMONS.
  • Pour la coopération au développement, la vision de l’UMONS, « être mieux au Sud» , vise à renforcer l’enseignement et la recherche au Sud en développant la coopération universitaire à travers l’ARES et par de nombreuses actions informelles, notamment via des cours spécialisés, par l’accueil ou la formation locale de professeurs, chercheurs et cadres PATO. Les acteurs de la coopération doivent mieux se connaitre en organisant des rencontres, partages d’expérience qui permettront le développement de synergies et de projets multidisciplinaires. Le Conseiller à la coopération au développement assurera la promotion du Fonds Action Sud  et veillera à sensibiliser les étudiants aux richesses et aux problèmes du Sud, en développant les actions de Campus en Action et en leur proposant une structuration pour leurs initiatives.

La Vice-Rectrice  aux relations internationales coordonne, avec le Recteur, l’ensemble de ces activités en pilotant et accompagnant les orientations stratégiques liées au fonctionnement du Service des Relations internationales, notamment la communication envers l’institution et la gestion informatisée des mobilités à long et court termes. Elle agit en tant qu’interlocutrice académique de référence pour les problématiques liées aux relations internationales. Elle rencontre les partenaires internationaux et participe à l’accueil de délégations étrangères en visite à l’UMONS pour développer de nouvelles conventions stratégiques pour notre institution.

Sans équivoque, il s’agit de consolider le statut de l’UMONS, Université internationale ouverte au monde, aussi bien par sa représentation à l’international par ses chercheurs et étudiants que par l’accueil et la valorisation des visiteurs issus de tous pays.

Laurence RIS
Vice-Rectrice aux relations, mobilités et coopérations internationales
laurence.ris@umons.ac.be
Tél : +32 65 37 35 70