L’UMONS participe au projet Mob’in visant à aider les familles en situation de pauvreté et d’exclusion sociale

Soutenu par le nouveau Fonds social européen (FSE + 21-27), Mob’in a débuté dans le courant du mois d’octobre et se terminera à la fin de l’année 2025.

Ce projet vise à lutter contre la pauvreté, dont la pauvreté infantile, en travaillant auprès des familles en difficulté qui se retrouvent dans une situation de non-recours, sans possibilité de bénéficier d’un droit ou d’un service auquel elles peuvent pourtant prétendre.

Pensé en partenariat avec les CPAS de Mons, Binche et La Louvière, Mob’in fait intervenir des équipes mobiles pluridisciplinaires pour proposer aux divers CPAS partenaires et à leurs potentiels bénéficiaires un ensemble de modalités d’accompagnements spécifiques :

• L’identification de familles, en situation de non-recours, susceptibles de bénéficier des actions des CPAS ;
• Un processus d’accrochage de ce public selon une approche individualisée à travers différentes modalités de suivi dont un support dans des démarches administratives et/ou sociales. Cet accrochage a lieu hors cadre institutionnel et vise la création d’un lien de confiance entre les équipes mobiles et les potentiels bénéficiaires ;
• L’identification des besoins et attentes des familles et la co-construction de leur processus de suivi visant leur réintégration progressive au sein des projets des CPAS partenaires.

De cette manière, les équipes mobiles du projet font office de liaison entre les familles et les institutions d’action sociale en vue de recréer du contact et d’accompagner les bénéficiaires vers un processus d’accès aux droits fondamentaux et d’inclusion sociale active.

Le Centre de Recherche en Inclusion Sociale (CeRIS) de l’UMONS formera et supervisera les équipes mobiles. Le CeRIS a pour objectif de promouvoir et coordonner la recherche dans le domaine de l’inclusion sociale.

Plus spécifiquement, les travaux actuels conduits par le CeRIS mettent l’accent sur différents phénomènes tels que la précarité (dont la précarité infantile), les trajectoires sociales et professionnelles, l’autodétermination, la qualité des dispositifs de soin et d’accompagnement psychosocial ainsi que la qualité de vie des personnes.

Le budget total du projet est de 404.317 euros, montant dont la moitié est financé par le Fonds FSE+ (200 990,94 euros).