L’UMONS renforce ses partenariats scientifiques et académiques au Japon dans le cadre de l’Expo 2025 à Osaka

La récente mission de l’UMONS à Osaka s’est révélée particulièrement riche en échanges, en découvertes et en rencontres.

Durant ce déplacement au Japon, la délégation de l’UMONS, composée de la Vice-Rectrice aux relations, mobilités et coopérations internationales Laurence Ris ainsi que de Philippe Leclère (Service de Physique des Nanomatériaux et Energie), Soizic Schoonbroodt (Service de Traduction, Langues et Cultures chinoises et est-asiatiques de la Faculté de Traduction et d’Interprétation), Lucas Equeter (président du Corps Scientifique de l’UMONS) et Pierre Dehombreux (Service de Génie Mécanique), ont eu l’opportunité de renforcer les liens académiques et scientifiques avec plusieurs partenaires, tout en explorant de nouvelles pistes de collaboration prometteuses.

Dès le début de la mission, l’Université de Mons a scellé un partenariat scientifique tripartite avec le Shibaura Institute of Technology (SIT) et l’Université d’Hokkaido. Le projet, piloté par le Prof. Philippe Leclère via la plateforme Materia LINKS – LPNE, porte sur l’analyse des micro- et nanoplastiques dans l’eau, un enjeu sanitaire mondial. Ce partenariat prévoit un échange rapide de protocoles expérimentaux, avant l’organisation de mobilités croisées entre laboratoires.

Dans le domaine des neurosciences, des collaborations prometteuses ont été initiées en vue de développer un projet commun portant sur les marqueurs émotionnels, en s’appuyant sur des analyses combinant électroencéphalogrammes et variabilité de la fréquence cardiaque. Une première activité pédagogique est d’ores et déjà envisagée avec les étudiants du master en sciences biomédicales.

Une implication affirmée dans les dynamiques internationales

La délégation montoise a également contribué aux échanges stratégiques autour des grands enjeux de société. Lors de la conférence Society 5.0 à l’Ambassade de Belgique, le Dr. Lucas Equeter a présenté les risques industriels liés aux transitions numériques et environnementales, avant de participer à une table ronde d’experts.

Au RIKEN R&D Center, les discussions ont porté sur l’intelligence artificielle appliquée à la médecine prédictive. Des convergences fortes ont émergé avec la plateforme MedResyst (présidée par Laurence Ris à partir d’octobre 2025), notamment autour du développement de modèles pour les maladies neurodégénératives et psychiatriques.

À la Doshisha University, Pierre Dehombreux et Lucas Equeter ont rencontré les trois étudiants de la Faculté Polytechnique en programme de double diplôme. Ces derniers ont également animé un séminaire sur l’industrie 5.0, en lien avec le projet CREAM5.0 et des partenaires internationaux. l’occasion de mesurer l’impact concret d’un partenariat académique mis en place depuis plus de 15 ans.

Une autre visite, à la Kyoto University of Foreign Studies, a par ailleurs permis de relancer la coopération historique avec la Faculté de Traduction et d’Interprétation de l’UMONS. Cette reprise des échanges, portée par Soizic Schoonbroodt, s’inscrit dans une volonté commune de raviver les mobilités étudiantes après la parenthèse imposée par la pandémie, avec une attention particulière portée aux enjeux des échanges interculturels dans un monde toujours plus globalisé.

Un rôle moteur dans l’internationalisation de l’enseignement supérieur

Lors d’un atelier consacré à l’internationalisation du supérieur, Laurence Ris a mis en lumière les atouts de la Fédération Wallonie-Bruxelles, en particulier en matière de joint degrees et de stratégies européennes. Des contacts ont été consolidés avec Komazawa University et initiés avec The University of Tokyo.

Enfin, lors du Life Sciences Day au Pavillon belge, l’UMONS a pris part aux échanges sur l’IA et les jumeaux numériques en médecine. L’université a ainsi mis en valeur ses compétences dans les sciences du vivant et la santé numérique, en synergie avec les entreprises et centres de recherche wallons.

Cette mission au Japon a permis à l’UMONS de traduire sa stratégie d’internationalisation en actions concrètes. Qu’il s’agisse de recherche, de formation ou de partenariats institutionnels, l’université continue d’étendre son rayonnement dans un esprit de coopération durable. Présente sur les grands enjeux de demain, l’UMONS confirme son rôle d’acteur scientifique engagé sur la scène mondiale.