En Belgique francophone, la problématique de la tricherie scolaire est très peu étudiée. Cet article présente une enquête menée auprès de 600 élèves francophones scolarisés dans quatre écoles secondaires du réseau officiel. Les résultats permettent de remettre en question le stéréotype selon lequel les garçons trichent plus que les filles. Une majorité d’élèves participeraient par ailleurs à une tricherie en échange d’une récompense. La plupart des élèves voient la tricherie comme un frein à leur avenir, mais d’autres la considèrent comme un moyen d’obtenir des récompenses, comme un diplôme, plutôt que comme un moyen d’apprentissage.
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