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Prix de l’Ecrit Social 2021 : Pascale Jamoulle remporte le prix du Jury Etudiant

Publié le 20 décembre 2021
Rédigé par Amélie Honorez
Le Prix de l'Écrit Social est né à l’Association Régionale pour l'institut de formation en travail social (ARIFTS) dans le courant de l'année 2011. En accord avec la Charte associative, son principe général repose sur une ouverture citoyenne et pédagogique au monde des idées, de la connaissance, de l'expertise et du terrain professionnel.

Chaque année, il délivre deux prix honorifiques :

  • Le prix de l’ouvrage ;
  • Le prix de l’article de presse professionnelle rédigé par un journaliste ou un professionnel de terrain.

Les Lauréates 2021

Pascale Jamoulle est lauréate du Prix du Jury Étudiant 2021 pour son ouvrage Je n’existais plus, Les mondes de l’emprise et de la déprise, paru aux Éditions La Découverte. Le prix du jury étudiant est issu d’un jury composé uniquement d’étudiants de l’ARIFTS.

Rose Marie Lagrave est lauréate du Prix de l’Écrit Social Ouvrage 2021 pour son livre Se ressaisir, Autobiographie d’une transfuge de classe féministe, paru aux Éditions La Découverte. Le prix de l’écrit social Ouvrage est délivré par un jury pluriel, composé de formateurs, de professionnels et aussi d’étudiants.

Le Prix de l’Article 2021 été attribué à Laura Delcourt pour PRISON, RUE, FOYER : UNE TRAJECTOIRE À LA CROISÉE DU PÉNAL ET DE L’AIDE SOCIALE, Association des Chercheurs des Organismes de la Formation et de l’Intervention Sociales paru dans « Sciences & Actions Sociales » 2020/1 N° 13.

À propos de Je n’existais plus, Les mondes de l’emprise et de la déprise

« Je n’existais plus. » Cette phrase, Pascale Jamoulle l’a entendue à de multiples reprises lors de l’enquête de terrain qu’elle a menée, pendant sept ans, pour mieux cerner et comprendre ce fait social contemporain qu’est l’emprise. Prononcés par des personnes qui se sont longtemps tues, ces mots en résument les effets d’anéantissement et de dépersonnalisation. Auparavant libres de penser et d’exister par elles-mêmes, elles sont devenues dépendantes d’un prédateur ou d’un système prédateur, charismatique. En les piégeant, celui-ci s’est approprié graduellement différentes dimensions (physiques, mentales, socioéconomiques, symboliques…) de leur existence.

Cet ouvrage explore et cherche à élucider les systèmes d’emprise, les passages d’une emprise à une autre, ainsi que les dynamiques d’émancipation qui permettent de s’en libérer. Il croise les lieux d’investigation (le couple, la famille, le soin, le travail, l’économie souterraine) et les récits de personnes touchées. Il pose en particulier cette question anthropologique : les systèmes d’emprise ont-ils la même structure, d’un terrain à l’autre ? Les processus lents et progressifs de la déprise sont-ils similaires ?

 

« Je n’existais plus, Les mondes de l’emprise et de la déprise » est disponible en librairies ainsi qu’ à la FNAC et sur Amazon en version papier (22 €) et version numérique (14,99 €).

Remise des Prix

La remise des prix aura lieu le jeudi 3 février 2021 de 10h à 12h, et sera suivie d’une conférence des lauréates de 14h à 16h.

Entrée libre dans la limite des places disponibles.

À propos de Pascale Jamoulle

Pascale Jamoulle est docteure en anthropologie, licenciée en lettres et assistante sociale. Chargée de cours à l’UMONS (Université de Mons) et professeure à l’UCL (Université de Louvain), elle est membre du Centre de recherche en inclusion sociale (CeRIS/UMONS) et du Laboratoire d’anthropologie prospective (Laap/UCL). Elle a notamment publié à La Découverte Des hommes sur le fil (Poche, 2008), Fragments d’intime (2009) et Par-delà les silences (2013).

À propos du Prix de l’Écrit Social

Pour en savoir plus, consultez le site du Prix de l’Ecrit Social.