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La Fondation Charcot (lutte contre la sclérose en plaque) alloue 25.000 euros à une jeune chercheuse de la FMP

Publié le 19 janvier 2017
Rédigé par UMONS Administration
Adeline Rinchon (Service Neurosciences de la Faculté de Médecine et Pharmacie) s'est vue attribuer 25.000 euros pour mener ses travaux de recherche sur la compréhension des troubles cognitifs causés par cette maladie encore incurable.

La Fondation Charcot Stichting est contre la sclérose en plaques est une fondation d’utilité publique. Depuis 30 ans, elle récolte des fonds et finance la recherche contre la sclérose en plaques. Charcot a soutenu jusqu’ici plus de 200 chercheurs et/ou équipes de recherche dans 27 laboratoires universitaires renommés au travers de 6 millions d’euros de fonds distribués.

Le 19 janvier dernier, 5 équipes de chercheurs belges ont reçu 217.500 euros pour financer des projets innovants dans la lutte contre cette maladie.  Parmi ces équipes, une jeune chercheuse de la Faculté de Médecine et de Pharmacie de l’UMONS, Adeline Rinchon s’est vue octroyer 25.000 euros pour financer ses travaux.

Affectée au service de Neurosciences (Prof Laurence Ris), Adeline Rinchon travaille sur la relation « Neurobiologie et cognition » et étudie plus spécifiquement les effets de la neuroinflammation développée au cours de l’EAE sur la plasticité synaptique de l’hippocampe et la cognition.

La sclérose en plaques (SEP) est une maladie neurologique d’origine inflammatoire qui provoque une destruction de la myéline par le système immunitaire. Outre les lésions motrices et sensitives, ces réactions inflammatoires entraînent également de nombreux troubles cognitifs dont les mécanismes sont toujours méconnus actuellement. « Dans notre projet, confie Adeline Rinchon, nous voulons mieux comprendre les effets de la neuroinflammation sur l’activité des réseaux neuronaux et la plasticité synaptique de l’hippocampe grâce à un modèle de SEP chez la souris, l’EAE. Nous nous intéresserons plus particulièrement aux effets à long terme de trois acteurs inflammatoires importants : la voie du NFκB, la microglie et l’inflammasome. Cette étude pourrait ainsi contribuer au développement de nouvelles stratégies thérapeutiques visant à améliorer la cognition et la qualité de vie des patients souffrant de troubles neuroinflammatoires ».

En Belgique près de 12.000 personnes souffrent de cette maladie neurologique encore incurable.

Plus d’infos sur cette recherche ? adeline.rinchon@umons.ac.be

Plus d’infos sur la Fondation via: http://www.fondation-charcot.org/