Institution International

Les universités, dont l’UMONS, soucieuses de la situation en Palestine

Publié le 19 mars 2024
Rédigé par Valery Saintghislain
Le Conseil des rectrices et recteurs des universités francophones belges (Cref) a adopté une motion interuniversitaire portant sur la destruction des institutions d’enseignement palestiniennes à laquelle l'UMONS souscrit totalement.

Ce mardi 19 mars 2024, le Conseil des rectrices et recteurs des universités francophones belges (en abrégé « Cref ») a adopté une motion interuniversitaire portant sur la destruction des institutions d’enseignement palestiniennes.

Voici le texte intégral de cette motion :

Le Conseil des rectrices et recteurs des universités francophones condamne les attaques ou destructions systématiques des institutions d’enseignement palestiniennes, et en particulier du système d’enseignement supérieur palestinien à Gaza. Outre les destructions des infrastructures universitaires (campus, bibliothèques…), des milliers d’étudiant.es sont privés d’accès à l’enseignement et des centaines de collègues ne sont plus en mesure d’enseigner. Quel que soit le lieu où elles sont perpétrées, en Palestine et ailleurs, quelles qu’en soient les cibles, de telles attaques envers des institutions consacrées au développement des savoirs et au travail intellectuel ne peuvent laisser notre communauté universitaire indifférente. Activement engagées dans la coopération en matière d’enseignement et de recherche dans bien des parties du monde, les cinq universités de la Fédération Wallonie-Bruxelles, rassemblées au sein du CRef, continueront d’œuvrer dans cette voie et contribueront à leur mesure à la reconstruction d’un environnement scientifique et académique en Palestine. 

Par la voix de son Recteur, le Prof. Philippe Dubois, l’Université de Mons, souscrit évidemment à cette initiative qui est en conformité avec la position de l’UMONS, validée par le Conseil d’Administration de février dernier et qui s’inquiétait déjà des actes de destruction visant certains établissements d’enseignement supérieur.

Il est par ailleurs évident également que l’UMONS se réserve la possibilité d’examiner toute demande de soutien individuel arrivant auprès de ses Autorités et qui émaneraient de scientifiques/chercheurs en danger/en difficulté, sollicitant un hébergement.