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L’UMONS lance une campagne de prévention « 100% Respect » contre toutes formes de harcèlement auprès de ses 9000 étudiants

Publié le 11 février 2020
Rédigé par DCOM
La démarche, fruit d’une collaboration entre étudiants, académiques et services administratifs, vise à mettre en place, dès les premières secousses émotionnelles, une procédure offrant une écoute, un soutien et une intervention. Les 9.000 étudiants de l’UMONS seront ainsi informés de l’existence d’un dispositif spécifique d'alerte mis en place spécialement pour eux.

Les comportements inacceptables peuvent prendre des formes verbales, corporelles, matérielles, relationnelles, électroniques ou sexuelles. Et ce fléau peut toucher chacun et chacune, y compris à l’université. C’est dans ce contexte que l’Université de Mons a souhaité se donner les moyens d’agir en mettant en place, dès les premières secousses émotionnelles, une procédure offrant un soutien et une intervention pour ses plus de 9.000 étudiants afin de prévenir l’apparition de toute situation de harcèlement et d’éviter, s’il est parvenu malgré tout à se manifester, qu’il ne trouve la possibilité de s’installer et ne produise des conséquences négatives.

Ce mardi 11 février 2020, l’UMONS lance donc une vaste campagne interne de sensibilisation auprès de sa communauté estudiantine. Intitulée « 100% Respect », celle-ci aura pour objectif de prévenir toute forme de souffrance liée au harcèlement (qu’il soit verbal, corporel, relationnel, cyber ou sexuel).

La démarche de l’UMONS, fruit d’une collaboration entre étudiants, académiques et services administratifs, vise à mettre en place, dès les premières secousses émotionnelles, une procédure offrant un soutien et une intervention. A dater de ce jour, les 9.000 étudiants de l’UMONS seront ainsi sensibilisés à cette problématique et informés de l’existence d’un dispositif mis en place spécialement pour eux.

Le message principal de cette campagne est : si tu es victime ou témoin d’une situation de type harcèlement, ne reste pas dans le silence, parles-en. Parler est en effet toujours le premier pas pour avancer.

Dans les faits, le dispositif consiste en la mise en place d’un réseau d’écoute et d’alerte en cas de problématiques de type harcèlement. La spécificité de ce dispositif est qu’il est le fruit d’une collaboration étroite entre les étudiants (une trentaine au total, soit 3 par facultés) et les membres du personnel (une vingtaine d’agents impliqués) de l’UMONS, réunis dans le cadre d’un groupe de travail baptisé « Team 100% Respect ».

Concrètement, deux possibilités s’offrent à l’étudiant(e) qui est victime du comportement d’une ou plusieurs personnes qui provoque chez lui ou elle un mal-être ou une souffrance émotionnelle ou qui est témoin d’une souffrance vécue à cause de comportements hostiles ou dénigrants au sein ou en lien avec l’UMONS.

L’étudiant(e) concerné(e) peut envoyer un courriel à respect@umons.ac.be ou contacter le 0471/677.960.

Le dispositif « 100% RESPECT » a pour but de mettre fin à tout comportement répréhensible dès leur détection. Chaque appel ou courriel est donc pris en considération !

Une fois le courriel ou l’appel GSM adressé, contact est aussitôt pris avec l’étudiant(e) concerné(e) afin de fixer un rendez-vous avec la cellule U-Psy, la Cellule d’Assistance Psychologique dédiée aux étudiants de l’UMONS, à l’écoute en toute confidentialité des étudiants et les accompagne pour tout type de difficultés qui les empêche de mener à bien leur projet d’étude. Au cours de cet entretien, l’étudiant(e) pourra faire le point sur ta situation avec une personne relais et, ensemble, ils envisageront les solutions adaptées.

Après cet entretien, le service 100% RESPECT transmettra l’état de la situation au 1er Vice-Recteur. Celui-ci incitera la (les) personne(s) incriminée(s) à prendre conscience des aspects négatifs de leur conduite et les invitera à trouver des voies de collaboration pour mettre fin à la situation difficile. C’est ce que l’on appelle la phase de « recadrage souple ».

Si le comportement inapproprié devait perdurer au-delà de cette phase, le 1er Vice-Recteur prendra alors l’initiative de convoquer le ou les personnes responsables de la situation et le recadrage prendra alors la forme plus ferme d’une injonction. Enfin, si le comportement devait persister encore malgré ces démarches, une enquête et une procédure disciplinaire pourront être entamées par le Recteur pouvant aller jusqu’à l’exclusion définitive.

Evidemment, ce dispositif ne se substitue pas à la Justice. En parallèle, quiconque le désire peut entamer une procédure judiciaire.

Actuellement, les services concernés de l’UMONS traitent annuellement 4 à 5 cas qui n’ont pas dépassé le stade du recadrage.

Plus d’infos sur cette campagne ? isabelle.brumagne@umons.ac.be