Services d’enseignement et de recherche

La recherche scientifique

La Biologie est la science qui analyse le Vivant et qui s’attèle à décrypter les mécanismes de la Vie. En cela, la biologie s’intéresse à tous les organismes : aux virus qui se situent à la frontière du Vivant, aux bactéries, aux protozoaires, aux plantes et aux animaux y compris l’homme. Pour comprendre les mécanismes du Vivant, la Biologie a développé des domaines complémentaires très variés parmi lesquels l’écologie qui étudie les organismes dans leurs écosystèmes, la systématique qui permet d’entrevoir leur biodiversité, l’histologie et la biologie cellulaire qui s’intéressent à la composition tissulaire et cellulaire de ceux-ci ou encore la biologie moléculaire qui analyse leurs molécules.

La recherche à l’UMONS est structurée sous la forme de 10 instituts de recherches thématiques.

Le département de biologie est à la base de la création de l’ institut de recherche en biosciences (IBS) qui regroupe plus de 75 chercheurs. Parmi les différents laboratoires de l’IBS, 4 laboratoires du département de Biologie couvrent des thématiques diverses et complémentaires, tandis qu’un cinquième recouvre des thématiques liées aux systèmes complexes (Complexys) et technologies de l’information (InfoTech).

Services :

Le Laboratoire de Biologie Cellulaire possède une expertise en biologie moléculaire, en biologie cellulaire et en biochimie,
et concentre ses efforts de recherche sur l’étude du rôle fonctionnel des protéines dans un contexte cellulaire. Deux projets
de recherche principaux sont développés au sein du laboratoire. Le premier, dirigé par le professeur Tafforeau, étudie comment un virus, lorsqu’il infecte une cellule, détourne les fonctions cellulaires à son profit. Ce groupe identifie les interactions entre les protéines virales et cellulaires et caractérise leurs implications fonctionnelles dans le cycle d’infection virale. Le second projet de recherche, dirigé par le Dr E. Hennebert, se concentre sur l’identification et la caractérisation de protéines impliquées dans le fonctionnement du spermatozoïde et dans l’interaction des gamètes, chez l’humain. Ces recherches permettent de mieux comprendre les mécanismes moléculaires impliqués dans la fertilité afin de diagnostiquer et traiter les troubles de fertilité du couple, mais également à développer des méthodes de contraception masculine.

Biologie Cellulaire
Lionel TAFFOREAU

Le Laboratoire de Protéomique et Microbiologie s’est spécialisé dans l’étude des relations structure-fonction des protéines et s’est focalisé depuis de nombreuses années sur un modèle particulier de cellules que sont les bactéries et particulièrement sur leur capacité d’adaptation. Sensible au développement durable, le laboratoire développe parallèlement des recherches dans le monde de la biotechnologie environnementale. Son association avec le centre de recherche MateriaNova permet au laboratoire de transposer ses recherches fondamentales vers des recherches plus appliquées. Toujours à la pointe des développements technologiques (spectrométrie de masse à haute résolution, etc.), le laboratoire est devenu une référence concernant les approches expérimentales permettant d’aborder l’aspect fonctionnel d’une cellule aussi bien procaryote qu’eucaryote dans son ensemble (Protéomie structurale et fonctionelle).

Service de Ruddy WATTIEZ

Le Laboratoire de Zoologie est spécialisé dans l’étude des pollinisateurs sauvages (Papillons, Mouches et Hyménoptères) et surtout des abeilles sauvages. L’équipe est particulièrement pluridisciplinaire et intègre les sciences physiqueset chimiques. Nos principales recherches portent sur des sujets fondamentaux tels que la biogéographie, la taxonomie intégrative, la phylogénie, la phylogéopraphie, l’écologie chimique, l’immunologie ou encore les interactions plantes-abeilles. Nous développons aussi largement des projets appliqués, tournés autour de la biologie de la conservation. Nous étudions notamment les éffets des changements climatiques, des pesticides ou en encore des pollutions aux métaux lourds. Nous travaillons sur le terrain en Europe et ailleurs, et nous développons aussi des expériences d’eco-toxicologie en laboratoire. La synthèse des recherches fondamentales et appliquées nous permettent de proposer des solutions concrètes pour laconservation de la biodiversité.

Service de Denis Michez – www.umons.ac.be/zoologie

Le Laboratoire d’Écologie Numérique st impliqué dans l’enseignement de la science des données biologiques, des biostatistiques et de l’écologie aquatique. Nous étudions le plancton, et utilisons en particulier des techniques de réseaux neuronaux et d’intelligence artificielle pour automatiser l’identification et l’étude des nombreuses espèces qui le compose. Nous avons également un savoir-faire en développement de logiciels scientifiques sous R, et notamment des logiciels en écologie dont Zoo/PhytoImage et en biostatistiques dont SciViews.

Service de Philippe GROSJEAN – www.umons.ac.be/econum

Le Laboratoire de Biologie des Organismes Marins et Biomimétisme s’intéresse à la biologie des invertébrés marins et développe cinq grandes thématiques de recherche : les symbioses et les maladies, le biomimétisme, la perception sensorielle, la biologie des pycnogonides et le développement d’aquacultures socio-écologiques. Nos modèles biologiques sont variés et incluent notamment des échinodermes, des pycnogonides, des annélides et des mollusques. Nous sommes particulièrement spécialisés dans l’analyse des organismes peuplant les récifs coralliens et impliqués dans la gestion de laboratoires de recherche en biologie marine à Madagascar. Engagé dans une démarche de développement durable, notre laboratoire constitue une référence en matière d’aquacultures émergentes, écologiquement responsables et bénéfiques aux communautés villageoises économiquement défavorisées.

Service d’Igor EECKHAUT – www.umons.ac.be/bomb

Le Laboratoire d’Écologie des Interactions et Changements Globaux s’intéresse aux effets des perturbations environnementales au sens large sur les organismes. Nous observons d’abord la manière dont les individus répondent à diverses pressions biotiques et abiotiques, en termes d’écophysiologie ou de comportement. Dans un second temps, nous étudions comment ces réponses individuelles se traduisent à l’échelle des interactions entre espèces au sein des communautés d’organismes et des réseaux trophiques dans leur ensemble. Nos modèles privilégiés sont les arthropodes et impliquent les relations hôtes-parasites et proies-prédateurs, mais aussi les associations symbiotiques entre insectes et microorganismes. Ces approches intégratives nous permettent de travailler sur les effets des changements globaux tels que le dérèglement climatique, le changement d’usage des terres ou les pollutions environnementales.

Ecologie des Interactions et Changements Globaux

Service de Kévin Tougeron