Coup double pour l’Ecole de Droit : le Prix du Conseil de l’Enseignement et la 2e place au Prix de l’innovation pédagogique
A l’occasion de la 2e édition de la Journée des Enseignants, organisée par le Service d’Appui Pédagogique de l’UMONS, les étudiant.e.s de l’Ecole de Droit (UMONS-ULB) ont reçu le 1er Prix du Conseil de l’Enseignement pour leur travail de recherche et les initiatives pédagogiques de l’Ecole de Droit ont été remarquées par le jury du Prix de l’innovation pédagogique qui lui attribue la 2ème place sur le podium.
A l’occasion de la 2ème édition de la Journée des Enseignants organisée par le Service d’Appui Pédagogique de l’UMONS, se déroulant ce lundi 16 mars à l’amphithéâtre Stiévenart, les étudiant.e.s de l’Ecole de Droit (UMONS-ULS) ont reçu le 1er Prix du Conseil de l’Enseignement pour leur travail de recherche et les initiatives pédagogiques de l’Ecole de Droit ont été remarquées par le jury du Prix de l’innovation pédagogique qui lui attribue la 2ème place du podium.
Chaque année, l’Université de Mons attribue le Prix du Conseil de l’Enseignement pour récompenser un travail de recherche présentant une contribution pédagogique, sociale, environnementale ou humanitaire de grande qualité. Les trois étudiants lauréats, Pauline Thiry, Noami Vanzeveren et Henri Vanderlinden (actuellement en 2e année de Bachelier en Droit), ont présenté le travail qu’ils ont réalisé sur la répression de la sorcellerie dans le Hainaut au XVIIème siècle dans le cadre du cours d’Histoire du droit et du projet « Game of Thrones en Hainaut » développé en première année par Anne-Emmanuelle Bourgaux, chargée de cours et Hélène Duffuler-Vialle et Clément Million, assistants de travaux pratiques. Ils étaient en compétition avec deux candidats de dernière année de Master à la Faculté Polytechnique et à la Faculté d’Architecture.
« L’étranger est-il le sorcier du XXIème siècle ? », le lien a été fait avec l’époque actuelle sur le thème du bouc émissaire. Aujourd’hui des minorités ethniques, philosophiques ou religieuses sont pointées du doigt, en réaction à des problèmes qui semblent inacceptables ou incompréhensibles tels que la crise économique ou le terrorisme. Ce phénomène du bouc émissaire a toujours existé. Dans le Hainaut du XVIIème siècle, il se manifeste par les procès en sorcellerie à l’encontre des femmes qui vivent en marge de la société. Les recherches en histoire du droit de ces étudiants les ont amenés sur un site réclamant la réhabilitation de Marguerite Tiste, condamnée à périr sur le bûcher trois siècles auparavant, à l’âge de 23 ans, après avoir été accusée de sorcellerie. Ils ont poussé leur investigation plus loin et ont réalisé que ce cas n’était pas isolé. Ne cherche-t-on pas encore le « coupable idéal », celui sur qui on pourrait faire retomber les torts des autres ?
Le Recteur, Calogero Conti, a donc remis en mains propres le Prix du Conseil de l’Enseignement (un chèque d’une valeur de 800 euros) à l’occasion de la 2ème édition de la Journée des Enseignants au cours de laquelle l’Ecole de Droit a pu se démarquer en arrivant à la 2ème marche du podium du Prix de l’innovation pédagogique. Elle y a en effet présenté ses nombreuses et innovantes activités en matière d’enseignement et d’impulsion à la réussite. Du Projet Emilie – des séances de remise à niveau en orthographe et expression écrite – en passant par les procès fictifs de méthodologie juridique, les jeux interactifs de la cellule d’aide à la réussite et les initiatives luttant contre l’enseignement « fast food » et favorisant la participation des étudiants et leur collaboration telles que cela a été fait dans le cadre de « Game of Thrones en Hainaut », projet mêlant histoire du droit et patrimoine régional, des assemblées constituantes et du laboratoire démocratique visant à exposer les propositions futuristes des étudiants en matière de participation citoyenne, de moralisation de la vie politique, d’élection et droit de vote et de réforme institutionnelle.