Coopération au développement

Face aux besoins immenses du sud en santé, énergie, gestion de l’environnement, logistique, infrastructures, économie, la coopération universitaire représente sans nul doute un facteur de développement.

Elle contribue à renforcer un enseignement, une recherche mais aussi à former des cadres, soit directement, soit via des universités/hautes écoles locales que nous aidons à mieux fonctionner, par la formation de professeurs, de chercheurs, par la dispensation de cours spécialisés et par des actions pratiques (cartes d’étudiant, réseau informatique, bibliothèques, gouvernance, communication, etc.). Ces cadres deviennent indéniablement des acteurs performants du développement, qui appuient la société civile et les autres acteurs de coopération. L’investissement en ressources humaines est en fait l’un des facteurs les plus durables.

La coopération universitaire est donc par elle-même un facteur de développement et la vision de l’UMONS à long terme se décline en quatre mots, « être mieux au sud ». Pour un jeune scientifique prometteur, les chances doivent être égales au nord comme au sud, pour éviter la fuite des cerveaux et favoriser leur intégration dans la communauté scientifique internationale.

La Cellule coopération de l’UMONS porte 2 objectifs:

  • Amener les acteurs de la coopération à mieux se connaître. Ceci concerne aussi bien la coopération officielle, via des projets, comme ceux financés par l’ARES-CCD, que la coopération informelle ; beaucoup de collègues accueillent en effet dans leur service des stagiaires, doctorants, post-doc, personnels administratifs. L’objectif, c’est d’amener à se rencontrer, à partager les expériences, à donner des idées pour de futures actions, des synergies, …
  • Donner une légitimité et une visibilité à ces actions de coopération, notamment les actions informelles : pouvoir les exposer, les valoriser.

Tout cela en dépassant les clichés de «bonne conscience» post-décolonisation… La coopération universitaire, c’est :

  • Mettre l’aspect baba cool – humanitaire de côté; un projet de coopération, c’est à la fois un projet scientifique et une gestion rigoureuse.
  • Travailler (en commun) sur un matériel d’étude original dans les domaines les plus divers : biodiversité, sociologie, économie, histoire, archéologie, architecture, linguistique, médecine, pharmacie, ressources minières, énergie, etc.
  • Dépasser ses enjeux locaux en comprenant mieux les réalités du monde.

Pierre Duez
Conseiller du Recteur à la Coopération au Développement
pierre.duez@umons.ac.be 
Tél. : +32 65 37 34 31