Enseignement Institution

Le Master en Sciences pharmaceutiques annoncé dès la rentrée 2020 à l’UMONS

Publié le 21 décembre 2018
Rédigé par Valery Saintghislain
Grâce à ces 120 crédits supplémentaires, l’UMONS, qui ne pouvait jusqu’ici offrir à ses étudiants que le premier cycle de Bachelier (180 crédits), aura donc la possibilité de codiplômer en Sciences pharmaceutiques dans ses installations montoises.

L’Université de Mons (UMONS), en codiplômation avec l’Université Libre de Bruxelles (ULB), devrait étoffer son offre de formations dès la rentrée 2020 grâce au lancement d’un tout nouveau cycle de Master en Sciences pharmaceutiques dont elle ne disposait pas jusque là.

Grâce à ces 120 crédits supplémentaires, l’UMONS, qui ne pouvait jusqu’ici offrir à ses étudiants que le premier cycle de Bachelier (180 crédits), aura donc la possibilité de codiplômer en Sciences pharmaceutiques dans ses installations montoises.

Ce Master fait en effet partie des nouveaux programmes d’études supérieures validés ce jeudi 20 décembre par l’Académie de Recherche et d’Enseignement Supérieur (ARES). Ces formations sont proposées à l’approbation du Gouvernement et du Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

L’ouverture du nouveau Master en Sciences Pharmaceutiques aura des effets bénéfiques en termes d’emplois pour ce secteur particulièrement dynamique mais en pénurie de main d’œuvre hautement qualifiée.

« Nous ne pouvons que nous réjouir de cette décision, confirme d’ailleurs le Recteur de l’UMONS, le Prof. Philippe Dubois. C’est une excellente nouvelle pour notre institution et pour les étudiants du Hainaut tant la demande locale en pharmaciens, aussi bien pour les officines, les milieux hospitaliers et l’industrie pharmaceutique, était importante ! »

Le secteur « officines ouvertes au public », qui embauche une majorité des diplômés Pharmaciens, fait face de manière récurrente à des difficultés de recrutement pour l’ensemble de la Province du Hainaut, insiste pour sa part le Prof. Bertrand Blankert, de la Faculté de Médecine et de Pharmacie de l’UMONS. Quant au secteur des officines hospitalières, ce n’est guère mieux : il est lui aussi en proie à une difficulté importante de recrutement. La province de Hainaut compte 24 sites hospitaliers qui emploient 135 Pharmaciens hospitaliers avec aujourd’hui une quinzaine de postes à pourvoir. Et cette demande en spécialistes ne fera qu’augmenter, l’INAMI souhaitant mettre en place un réseau dense de Pharmaciens Cliniciens, chargés d’assurer un traitement médicamenteux optimal en hôpital avec un suivi intégré pour le retour à domicile ».

Enfin, au niveau de la biopharmacie, les rapports sur l’économie wallonne 2016 et 2018 mettent en exergue la note de deux étoiles attribuées à la province de Hainaut par l’Observatoire Européen des Clusters pour ce secteur, ce qui devrait avoir comme effet d’accroître la demande en pharmaciens, au niveau scientifique, contrôle qualité, affaires réglementaires ou production.