L’UMONS impliquée dans le premier annuaire fédéral sur la pauvreté
L’UMONS impliquée avec Anvers dans l’élaboration du premier annuaire fédéral belge sur la pauvreté
Le Secrétaire d’Etat à l’Intégration sociale et le SPP Intégration sociale ont commandité la rédaction d’un annuaire fédéral sur la politique en matière de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale. Et ce travail a été confié au Centre OASeS de l’Université d’Anvers, en collaboration avec le centre de recherche en inclusion sociale de l’Université de Mons.
Cet annuaire, qui vient de paraître, constitue une première édition fédérale.
Dans l’édition 2012, la priorité est donnée à l’inclusion active et à ses trois piliers (un revenu suffisant, l’activation avec attention particulière pour l’activation sociale et l’accessibilité à des services de qualité). L’annuaire réalise également une analyse des différences entre les régions en termes de méthodologie et de politique.
L’objectif est de déterminer l’état d’avancement des connaissances scientifiques en 2012 au sujet de la politique fédérale de lutte contre la pauvreté, en rassemblant et en analysant les chiffres récents, les mesures politiques et les études scientifiques menées sur la pauvreté et l’exclusion sociale en Belgique.
En Belgique, 14,6% de la population vit sous le seuil de pauvreté. Ce pourcentage est encore plus important parmi les jeunes et les aînés. Pour le reste de la population, le marché du travail ne constitue par ailleurs plus une garantie contre la pauvreté.
Le seuil de pauvreté est fixé à 973 euros par mois pour les personnes isolées et 2.044 euros pour les ménages composés de deux adultes et deux enfants. En 2010, près de 15% de la population belge vivait avec des revenus inférieurs. Les enfants et les personnes âgées sont les groupes les plus à risque de pauvreté. Ainsi, le seuil de pauvreté atteint 18,5% des enfants âgés de 0 à 18 ans et il se situe à 19,4% pour les personnes âgées de 65 ans et plus.
L’annuaire révèle notamment qu’une personne sur cinq, vivant sous le seuil de pauvreté en Belgique, travaille. « Le préjugé selon lequel il suffit de travailler pour échapper à la pauvreté s’avère faux », explique l’un des auteurs de l’ouvrage, Willy Lahaye, de l’Université de Mons.
Un des principaux facteurs responsables de cette situation serait l’augmentation d’emplois précaires.
Plus d’infos? M. Willy Lahaye, Tél. 065-37.31.58 ou 68 ou encore via willy.lahaye@umons.ac.be