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Mission de relance de la CUD en Haïti

Publié le 7 octobre 2010
Rédigé par UMONS Administration
Une mission de coordination de la Commission Universitaire pour le Développement vient d'être menée en Haïti en vue de relancer les activités de coopération universitaire après le drame. La Prof. Marielle Bruyninckx (FPSE) en faisait partie.

Une mission de coordination pour redynamiser la coopération universitaire en Haïti

Durant la seconde quinzaine de septembre, une mission de coordination de la Commission Universitaire pour le Développement (CUD) a été menée en Haïti en vue de relancer les activités de coopération universitaire après huit mois de gestion de crise. Cette mission était emmenée par la Prof. Marielle Bruyninckx (UMONS) et le Prof. Roger Paul (ULG-Gembloux), respectivement gestionnaire et coordonnateur du programme de coopération avec l’Université d’Etat de Haïti.

Suite au séisme qui a frappé Haïti en janvier 2010, les programmes de Coopération Universitaire Institutionnelle 2009 et 2010 ont été réorientés en concertation avec les deux groupes de pilotage (belge et haïtien) et les autorités de l’Université d’Etat d’Haïti (UEH) selon les lignes stratégiques suivantes :

  • Appui à la réorganisation de l’université
  • Appui géologique et génie civil (sous forme de conseils/études)
  • Équipement : priorité à l’équipement indispensable au fonctionnement de l’université
  • Désenclavement numérique et enseignement à distance
  • Ressources documentaires et campus numérique
  • Formation : bourses classiques, bourses de finalisation

Si la volonté de poursuivre la coopération, existant de très longue date entre l’UEH et les universités francophones de Belgique, est clairement affirmée dans les actions des collègues haïtiens, la mise en œuvre de ces activités dépendra aussi du dynamisme des responsables d’activité belges qui doivent, plus que jamais, soutenir les actions vu les terribles difficultés matérielles rencontrées en local.

A l’UMONS, Bruno De Lièvre et Elena Fascilla font partie de ces responsables d’activités ; ils ont d’ores et déjà marqué leur souhait de rapidement repartir en mission à Port-au-Prince. D’autres collègues (comme Alexandre Amorison, Gaëtan Temperman ou encore Benoît Berlemont) qui ont, par le passé, réalisé des missions plus ponctuelles, restent également très concernés par la situation.