Profession traducteur

Le métier de traducteur a, aux différentes époques de l’Histoire de l’Homme, joué un rôle déterminant dans tous les rapports sociaux, politiques, économiques et culturels qu’entretiennent les sociétés entre elles. L’Histoire de nos civilisations est celle des rapports entre cultures de langues différentes. Pour Jean Delisle, la littérature d’une société connaît toujours une évolution nouvelle, dès qu’elle est enrichie par la traduction d’une oeuvre littéraire provenant d’une autre culture. A l’ère de la mondialisation, la fabrication et la commercialisation des produits serait impensable sans la traduction des documents accompagnant le produit depuis sa conception jusqu’à son utilisation pratique et les questions liées au service à la clientèle. On ne s’improvise pas traducteur Le traducteur actuel est nécessairement un agent pluridisciplinaire, mais tout le contraire d’un agent qui travaillerait en dilettante. Sa maîtrise des langues de spécialité doit être complète et se rapprocher le plus possible de celle des spécialistes en la matière.

Un marché en expansion

Les phénomènes de mondialisation, d’extension et de consolidation de l’UE ont pour conséquence une croissance constante du nombre annuel de pages traduites (1 805 689 pages traduites par le service de traduction de la Commission en 2008 contre 1 300 000 en 2004). En Belgique, le marché de la traduction est bien établi avec plusieurs grands bureaux de portée internationale et 7 instituts de formation renommés, accueillant des étudiants de tous les pays.

  • Traducteur indépendant, travaillant à son compte ou comme free-lance pour une agence ou une institution
  • Traducteur employé, travaillant au sein d’un service de traduction d’une société commerciale, d’une compagnie d’assurance, d’une banque …
  • Fonctionnaire travaillant au sein d’ organisations nationales ou internationales (ministères fédéraux et régionaux, Union européenne – Commission et Parlement, OTAN …)

Esprit d’équipe

Que son statut soit celui d’indépendant ou celui d’employé, le traducteur est amené à travailler en équipe et à trouver sa place dans le collectif en fonction de ses préférences et de ses aptitudes personnelles. Homme ou machine ? Le traducteur a recours aux outils d’aide à la traduction : les bases de données terminologiques, les logiciels de traduction assistée et parfois de traduction automatique. Plutôt qu’un concurrent, le logiciel de TAO devient le ciment entre les différents éléments d’un collectif de traducteurs attelés à des tâches différentes.