Dans un cadre de sobriété foncière : quel(s) dispositif(s) d’action publique en vue d’une potentielle reconnexion urbano-productive ? Étude du territoire montois par Alexis GILBART
Soutenance de Thèse de Monsieur Alexis GILBART
Résumé :
Les relations qu’entretiennent la ville et les activités de productions, documentées à travers le fait industrialo-urbain, sont multiples et sources de diverses complexités. À Mons, l’évolution de la ville fortifiée à la ville contemporaine que nous foulons quotidiennement est la conséquence de deux siècles d’évolution et d’industrialisation qui ont modifié radicalement nos tissus urbanisés. Historiquement intégrées au milieu urbain, les activités productives se sont dispersées dans le temps et dans l’espace.
Cette évolution urbaine est finalement caractérisée par une expansion intense et continue en réponse à une croissance démographique et économique exponentielle. Cependant, ce modèle d’aménagement expansif est voué à se réinventer face aux enjeux environnementaux et à l’objectif de réduction de l’artificialisation des sols inhérent à ceux-ci. Ainsi en regard du changement de paradigme foncier qui va s’appliquer à la fabrique territoriale, les espaces productifs, qu’ils soient situés en lisière urbaine ou en centralité apparaissent vulnérables par leurs potentialités.
Cette thèse interroge donc la diversification des dispositifs d’action publique en vue de mieux appréhender la place des activités productives dans un cadre néolibéral poursuivant un objectif de sobriété foncière.
Dans un premier temps, nous avons adopté une démarche compréhensive dans l’objectif de mieux appréhender le rôle des acteurs territoriaux dans la relation ville-production. D’abord étudiée par le prisme de l’action publique, nous avons ensuite abordé la spatialité des activités productives par le prisme de l’entrepreneur.
Dans un second temps, nous avons opté pour une démarche exploratoire visant, par l’étude de cas, à nourrir la construction d’une boite à outils à destination de l’action publique. Cette étude porte sur le concept naissant de « ville productive » apparu dans les sphères de l’architecture et de l’urbanisme. À travers les cas de Bruxelles, Vienne et Bordeaux, nous avons étudié les dispositifs mobilisés en faveur du maintien des activités productives en ville par l’analyse de la gouvernance et de l’instrumentation de l’action publique.
Jury :
- Leloup Fabienne (Secrétaire du jury), Professeure ordinaire, Université catholique de Louvain
- Crevoisier Olivier, Professeur ordinaire, Université de Neuchâtel
- Grulois Geoffrey, Professeur, Université Libre de Bruxelles
- Ferchaud Flavie, Maîtresse de conférences, Université Gustave Eiffel
- Cornut Pierre (Président du jury), Chargé de cours, Université de Mons
- Mazy Kristel (Directrice de thèse), Chargée de cours, Université de Mons
- Becue Vincent (Co-directeur de thèse), Professeur, Université de Mons
Local : Bâtiment Rosa Parks – Local 8 – Avenue Frère Orban, 9 à 7000 MONS
Les personnes souhaitant participer à la soutenance à distance : lien