2ème Cycle : Master

L’objectif du « Master » est d’approfondir le cycle de bachelier dans les domaines de l’architecture, des arts contemporains, de l’environnement ur­bain et paysager, de l’urbanisme, de la sociologie ainsi que de la stabilité, de la technologie et l’équipement du bâti­ment. Il est également complété par des matières propres à l’exercice de la profession, comme par exemple, la législation et la déontologie.

Le Master en Architecture offre deux finalités spécialisées : « Art de Bâtir » ou « Urbanisme ». La finalité « Urbanisme » prendra fin en 2024-2025 pour être remplacée par le Master en Urbanisme Développement territorial. Le choix se fait en fonction de la sensibilité de l’étudiant et de l’orientation de sa future carrière vers les Métiers de l’Architecture, de l’Urbanisme, de l’Aménagement du territoire, de la Restauration du patrimoine ou de l’Énergie.

  • La finalité « Art de bâtir » offre aux étudiants en architecture la possibilité d’élargir leurs compétences en matière de technologies numériques (modélisation 3D), de performance énergétique des bâtiments et d’art contemporain.
  • La finalité « Urbanisme » (fin de la finalité en 2024-2025) se focalise donc sur l’analyse des dynamiques d’acteurs ainsi que sur le croisement pluridisciplinaire pour constituer un prisme central de la compréhension de la fabrique de projets innovants conditionnés par leur environnement.

Par son offre de formation, la faculté entend former ses étudiants à la maîtrise des outils urbanistiques faisant partie intégrante de la conception architecturale. Par ses deux finalités, la faculté colore la formation de ses étudiants mais forme, avant tout chose, des Architectes rompus aux différentes spécificités de leur futur métier.

Les cours théoriques sont pour la plupart au program­me du début de cycle, lais­sant davantage de temps au projet de fin d’études et au mé­moire en fin de cycle. Chaque étudiant rédige un mé­moire sur un sujet personnel, en rap­port avec sa formation, sous la direc­tion d’un enseignant de son choix. Ce tra­vail est exposé et défendu en dernière an­née de Master devant un jury.

Le cours de composition architecturale et urbanistique constitue le socle de la formation. Il est organisé en petites unités d’une quinzaine d’étudiants et favorise un travail collégial propice à la créativité, réflexion et à la synthèse. Les étudiants des deux années, inscrits dans une même filière, sont regroupés au sein d’un même atelier. Ils travaillent sur les mêmes projets, tantôt en groupe, tantôt individuellement. Le niveau de difficulté exigé est différent suivant l’année d’études. Les projets de l’étudiant sont présentés devant un jury formé d’enseignants de la Faculté et de membres extérieurs, architectes et spécialistes du sujet proposé.

L’étudiant choisira, dans le cadre du cours de conception architecturale, une des quatre filières thématiques conférant une orientation particulière à son projet :

  • Architectures et Patrimoines
  • Architectures – Territoires – Stratégies – Paysages
  • Données, Territoires et Architectures paramétriques
  • Résilience et Laboratoire de Mixité
Filières optionnelles  :

Les enseignants de la filière « Architectures & Patrimoines » proposent aux étudiants une démarche basée sur l’intégration d’une architecture contemporaine contextuelle en milieu patrimonial. Les projets proposés s’orientent sur des sites patrimoniaux historiques tels que : le patrimoine industriel, militaire, religieux, etc. Ceux-ci s’inscrivent tant dans un contexte urbain que rural et/ou paysager. Pour ce faire, une nouvelle programmation urbaine est proposée. Celle-ci est imaginée par le cadre professoral comme un « marché de services » afin de répondre aux réalités du métier d’architecte. Un bref diagnostic territorial et contextuel est d’abord établis avec les étudiants. Cette première étape est volontairement succincte (3 semaines par groupes) afin de favoriser la composition architecturale et l’aménagement urbain et/ou paysager (9 semaines de travail individuel). Chaque année, est proposé un projet en Belgique et un projet à l’étranger comme par exemple, pour les années précédentes : Milan (2015), Strasbourg (2016), Gravelines (2017), Grenade (2018), Arad (2019) et Fès (2020). Les projets à l’étranger font toujours l’objet d’un voyage pédagogique de plusieurs jours alliant le lieu du projet et des visites architecturales en rapport avec la thématique de la filière.

Equipe :

  • Aurélie CAVION – Collaboratrice pédagogique – Projets, Ville et Territoire
  • Jérémy CENCI – Coordinateur – Chef de Travaux – Projets, Ville et Territoire
  • Pascale PETIT – Cheffe de Travaux – Conception Architecturale
  • Frank VERSPEELT – Chef de Travaux – Arts et Techniques de Représentation

L’atelier ATSP avance l’Urbanisme et l’Architecture comme les domaines propres aux Cultures de l’Espace. Une approche territoriale quasi géographique qui utilise le projet comme processus de qualification sensible des héritages bâtis et non bâtis. Une méthodologie inductive, soucieuse d’une économie des moyens, provoque le diagnostic avant de produire formellement l’écriture Planologique.

A l’issue de l’atelier, les étudiants sont capables de déterminer sensiblement un territoire, prendre position par diagnostic, développer une stratégie suivant scénario, proposer des attitudes de structuration et de préparation de ce territoire en tant que bien commun qui garantissent une qualité environnementale partagée. La notion de projet réside donc dans l’approche d’une échelle juste pour une programmation d’enjeux contemporains liant à part égale préoccupations architecturales et paysagères.

Equipe :

  • Simon BLANCKAERT – Assistant sous mandat – Projets, Ville et Territoire
  • Dominique GLUCK – Chargée de Cours – Conception Architecturale
  • Etienne HOLOFFE – Coordinateur – Chargé de Cours – Projets, Ville et Territoire
  • Sesil KOUTRA – Première Assistante – Projets, Ville et Territoire
  • Kristel MAZY – Chargée de Cours – Projets, Ville et Territoire

La filière D(a)T A se base sur une méthode d’analyse-diagnostic du territoire pour proposer des concepts et des projets urbains et architecturaux matérialisés via des méthodes et des outils numériques paramétriques.

Cet atelier offre aux étudiant(e)s des clés de lectures territoriales face aux grands enjeux urbains d’aujourd’hui via la notion de données (opendata) et en lien avec la ville intelligente, le bâtiment intelligent, la mobilité, le développement durable, les matériaux intelligents, l’architecture numérique … Sur ces bases (en première phase) l’étudiant(e) développe une approche conceptuelle de son intervention sur le territoire donnant lieu (en seconde phase) à une programmation urbaine et architecturale.

Les méthodes et les outils numériques sont fortement intégrés dans cet atelier et durant les deux phases qui le structurent. L’atelier se veut une recherche expérimentale et une confrontation permanente entre les lectures sensibles de l’espace architectural/urbain et les constatations factuelles qui les caractérisent. La matérialisation des concepts proposés se développe selon un processus paramétrique et itératif.

L’atelier D(a)TA questionne le nouveau rôle de l’architecte et le considère comme un coordinateur d’un processus organique et complexe ayant la capacité d’interpréter, de conceptualiser et de matérialiser les données.

Equipe :

  • Mohamed-Anis GALLAS – Coordinateur – Chargé de Cours – Conception Architecturale
  • Pascal SIMOENSCoordinateur – Collaborateur pédagogique – Projets, Ville et Territoire
  • Thomas WAROUX – Premier Assistant – Cellule de pédagogie facultaire

Se projeter dans l’avenir et inventer de nouveaux modèles résilients

Le changement climatique et les inégalités sociales sont des défis mondiaux majeurs qui nécessitent d’être réactifs ; ce contexte constitue un puissant levier pour une composition architecturale innovante. L’atelier s’intéresse de près aux changements que subissent actuellement nos sociétés et interroge la capacité d’adaptation quels que soient le type de risques, stress chroniques ou crises en tout genre qu’elle subit. L’objectif de la filière est de rendre le concept de résilience opérationnel dans un contexte de prise de conscience pour une transformation en profondeur.

L’ approche résiliente n’est pas un effet de mode, elle nous semble indispensable pour anticiper et proposer une vision de l’adaptation face aux nombreux défis du XXIème siècle telles que la réduction progressive des émissions de gaz à effet de serre à l’horizon 2050 ou la limitation du réchauffement planétaire à 2°C.

Le manque d’anticipation que nous connaissons et l’inertie des acteurs vont conduire à devoir intégrer le concept d’adaptation. Les capacités d’adaptation permettent d’abord un attachement fort à la contextualité. Un bon projet est avant tout une bonne question et les dispositifs résilients réinterrogent les situations tant physiques qu’usagères (comprendre, décoder et représenter une situation).

La gestion adaptative appelle à l’analyse des nombreuses incertitudes à venir et à la capacité de prévoir les risques, les stress, les chocs et les événements perturbateurs face aux inégalités et au changement climatique. Cette attitude permet de prendre conscience que chaque activité humaine a un impact sur le territoire, l’environnement et donc sur le monde vivant. Les projets sont enrichis par une réflexion sur les rapports entre la ville et la nature, le milieu et les cycles du vivant.

Enfin, ces risques et contraintes offrent de nouvelles opportunités, de nouvelles ressources, un champ des possibles à la conception pour un processus non plus statique avec des solutions figées mais évolutif.

Les propositions des étudiants, les plus ouvertes possibles, sont autant de réponses aux enjeux de la transition, et nous permettent de progresser vers la ville résiliente. Dans notre Atelier, la recherche de nouveaux modes d’habiter s’apparente à un champ d’expérimentation , un laboratoire de la production architecturale pour les villes et les territoires ; un urban design où la composition architecturale y trouve sa place. L’atelier, comme laboratoire, s’interroge sur la relation entre individus et fonctions dans le territoire et fait dialoguer la diversité des architectures proposées par les étudiants de M1 et M2. Toutes les idées se mettent en relation et se renforcent même si elles se révèlent contradictoires ou conflictuelles.

Le processus de conception initié par la mixité programmatique

On y parlera de mixité sociale, de diversité de logements, de mixité fonctionnelle, typologique et programmatique laissant libre cours à l’imagination tout en répondant aux ambitions environnementales.

Comment produire des espaces plus attractifs et moins consommateurs d’espaces ? Nous partons de l’hypothèse que plus un lieu peut assurer des usages, activités et fonctions correspondant aux réalités des contextes, plus sa capacité à s’adapter est grande. L’Atelier s’interroge sur le risque de la monofonctionnalité, de la réversibilité et de la flexibilité d’un masterplan anticipant les évolutions sur le long terme.

L’architecture explore le potentiel de l’hybridation et fait partie intégrante du territoire, interrogeant les capacités d’adaptation plutôt que de déposer une architecture objet, un produit face à une commande ou une réglementation. Exercer le regard pour scanner le territoire, filtrer le nombre croissant de variables du contexte, représenter l’adaptation est la première source d’inspiration.

Equipe :

  • Ghislain ANDRE – Collaborateur pédagogique – Conception Architecturale
  • Vincent BECUE – Coordinateur – Professeur ordinaire – Projets, Ville et Territoire
  • Noémie LAGO – Première Assistante – Projets, Ville et Territoire
  • Fabrice SOBCZAK – Assistant sous mandat – Conception Architecturale