L’Université Savoie Mont Blanc distingue Yves Quinif (FPMs), géochimiste et géologue du karst de renom
A l’occasion du colloque Karst 2018, Denis Varaschin, président de l’Université Savoie Mont Blanc (USMB), a remis une distinction à Yves Quinif, géochimiste et géologue de la Faculté Polytechnique de Mons (UMONS), pour sa contribution à la recherche en karstologie et pour ses collaborations porteuses avec les karstologues français.
Yves Quinif a eu plusieurs vies de spéléologue et de chercheur, marquées par 49 missions dans 10 pays différents (hors Belgique). Il a créé le Centre d’études et de recherches appliquées au karst (en abrégé CERAK), adossé à l’université de Mons, et dirige la revue Speleochronos. Il multiplie les datations, prélevant des échantillons en Italie, en Provence et en Belgique. Il démontre aussi l’intérêt de ces datations pour les études paléoclimatiques et archéologiques, élargissant ainsi ses domaines d’intervention et son cercle de collaborations scientifiques.
A partir de 1991, il enseigne à la FPMs où il assure la charge de nombreux cours de géologie, de géophysique, de karstologie, mais aussi de géographie et d’économie minières. Il dirige huit thèses à Mons et à Bruxelles.
En parallèle à sa carrière d’enseignant, Yves Quinif s’est toujours attaché à la diffusion et à la valorisation des résultats de ses recherches : actif dans les organes de l’Union internationale de spéléologie, il est aussi administrateur de quatre associations sans but lucratif, dont le Laboratoire souterrain de la grotte de Lorette (anciennement grotte de Rochefort) et le Jardin géologique d’Obourg.
Yves Quinif a entretenu d’étroites relations de travail avec les karstologues français : il a participé à treize jurys de thèse en France, dont deux soutenues à l’Université Savoie Mont Blanc. Très attaché aux publications scientifiques francophones, il a donné vingt articles à la revue Karstologia, depuis le numéro 1 de la revue (1983) jusqu’aux actes du présent colloque (deux articles dans le n°69).
Cet article est inspiré de celui publié sur le site de l’Université Savoie Mont Blanc et consultable via ce lien