Lancement du projet MOF4AIR qui vise à améliorer les techniques de capture du CO²
Ces 29 et 30 juillet, s’est tenu à Mons le kick-off meeting (la réunion de démarrage) du projet européen H2020 « MOF4AIR » dont l’UMONS, par l’intermédiaire du service de thermodynamique de la Faculté Polytechnique, dirigé par le Prof. Guy De Weireld, est le coordinateur. En termes financiers, avec ses 10 millions (dont 2,2 millions à son bénéfice seul), ce projet est l’un des plus importants que l’UMONS n’ai jamais décroché.
Les émissions anthropiques de CO2 sont la cause majeure du réchauffement climatique. Les solutions actuelles de capture de CO2 n’offrent pas des performances suffisantes tant du point de vue de l’impact environnemental que du coût énergétique. MOF4AIR réunit 14 partenaires de 8 pays pour développer et démontrer les performances de capture de procédés évolués d’adsorption utilisant une nouvelle classe de matériaux poreux : les MOFs (Metal Organic Frameworks).
Le but sera de monter à l’échelle industrielle et dans des conditions réalistes que des procédés d’adsorption couplés à des MOFs sont des procédés efficients pour capter le CO2 provenant de centrales électriques et d’autres industries à forte intensité énergétique telles que le ciment, l’acier ou la pétrochimie. Le projet ne se focalisera pas uniquement sur les aspects scientifiques et techniques à l’échelle laboratoire. Il représentera une avancée majeure pour démontrer la maturité de la technologie et l’intérêt de l’utilisation des MOFs.
Trois unités pilotes seront installées sur site à travers l’Europe pour évaluer le rapport coût-efficacité et la fiabilité de la capture du CO2 dans les secteurs à hautes émissions de CO2 : centrale électrique (Norvège), raffinerie (Turquie), incinération des déchets (France).
Pour la partite scientifique, le service de thermodynamique de la Faculté Polytechnique de Mons participera à l’identification des meilleurs MOFs et les testera pour vérifier leur stabilité et déterminer les propriétés d’adsorption sur des échenillions de quelques grammes . Le service sera également en charge de modéliser un des procédés d’adsorption, d’y étudier le comportement des MOFs et de les implémenter à l’échelle pilote au laboratoire.
Un atelier sur l’exploitation des résultats sera organisé à la fin du projet. Une feuille de route sera élaborée en association avec ce plan d’exploitation sur la base de ce qui a été identifié pendant le projet afin de poursuivre le développement de cette technologie.
Plus d’infos ? Guy.DEWEIRELD@umons.ac.be