« Analyse de la structure du socle paléozoïque hainuyer. Implications sur les caractéristiques des réservoirs profonds. » par Monsieur Nicolas DUPONT

Quand ?
Le 06 juillet 2021 de 10:00 à 14:00
Où ?
Rue de Houdain, 9 - Auditoire 12
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Organisé par

Prof. Olivier Kaufmann
065/37.46.21.

Promoteur : Prof. Olivier Kaufmann
Co-promoteur et secrétaire : Prof. Jean-Marc Baele

Seules 50 personnes peuvent y assister en présentiel, les autres via ce lien TEAMS


Résumé :

Le Hainaut bénéficie de ressources énergétiques importantes dans son sous-sol, sous la forme de gisements houillers considérables et de réservoirs géothermiques profonds. Actuellement, la géothermie profonde et l’extraction de gaz de mine ont pris le relai d’une exploitation multiséculaire du charbon, mais ces productions restent anecdotiques comparées à la consommation d’énergie dans la région. Pourtant, ces sources d’énergie sont susceptibles de participer au mix énergétique. En effet, les réservoirs profonds demeurent mal connus et les incertitudes géologiques importantes qu’engendre cette situation limitent fortement leur développement. En outre, le sous-sol hainuyer possède plusieurs caractéristiques qui le distinguent des régions avoisinantes et qui s’expliquent, d’une part, par des déformations essentiellement d’origine tectonique et, d’autre part, par l’intervention de la dissolution d’évaporites profondes. La part relative de ces deux mécanismes reste encore à préciser.
Au cours de ce travail, des données géologiques, géophysiques et minières ont été collectées. Ces données ont été traitées et interprétées afin d’améliorer la connaissance des réservoirs profonds hainuyers. Étant donné le peu d’informations directes disponibles sur ces réservoirs profonds, une démarche originale a été adoptée. Elle consiste à déduire leur structure à partir de l’interprétation conjointe des résultats de nouvelles prospections géophysiques et des résultats d’une analyse approfondie du gisement houiller sus-jacent.
L’interprétation de nouvelles sections de sismique réflexion issues des campagnes Mons2012 et Hainaut2019 a permis de préciser la structure du socle et des réservoirs profonds à l’échelle de la région. Cette interprétation a abouti à une redéfinition des unités localisées au sein du front varisque et à l’identification de structures fortement pentées principalement vers le nord dans les parties profondes du socle. L’une de ces structures, de direction est-ouest, comporte une marge en échelons et semble concentrer l’essentiel de la différence d’épaisseur sédimentaire entre la partie nord (Saint-Ghislain) et la partie sud (Jeumont-Marpent) de la série dévono-carbonifère. Son origine apparait donc clairement synsédimentaire. L’existence de telles structures conforte l’hypothèse d’une vaste structure en décrochement dextre à l’échelle du Hainaut favorisant un bassin à subsidence accrue au Dévono-Carbonifère.
La structure du gisement houiller a été analysée au travers d’un nombre important de plans d’exploitation de charbonnage. Cette analyse a débouché, d’une part, sur une vision détaillée des déformations qui affectent le gisement houiller et, d’autre part, sur la découverte de structures singulières, compatibles avec l’existence d’une halocinèse. Sur cette base, il a été possible de distinguer des zones affectées de façon variable par Le Hainaut bénéficie de ressources énergétiques importantes dans son sous-sol, sous la forme de gisements houillers considérables et de réservoirs géothermiques profonds. Actuellement, la géothermie profonde et l’extraction de gaz de mine ont pris le relai d’une exploitation multiséculaire du charbon, mais ces productions restent anecdotiques comparées à la consommation d’énergie dans la région. Pourtant, ces sources d’énergie sont susceptibles de participer au mix énergétique. En effet, les réservoirs profonds demeurent mal connus et les incertitudes géologiques importantes qu’engendre cette situation limitent fortement leur développement. En outre, le sous-sol hainuyer possède plusieurs caractéristiques qui le distinguent des régions avoisinantes et qui s’expliquent, d’une part, par des déformations essentiellement d’origine tectonique et, d’autre part, par l’intervention de la dissolution d’évaporites profondes. La part relative de ces deux mécanismes reste encore à préciser.
Au cours de ce travail, des données géologiques, géophysiques et minières ont été collectées. Ces données ont été traitées et interprétées afin d’améliorer la connaissance des réservoirs profonds hainuyers. Étant donné le peu d’informations directes disponibles sur ces réservoirs profonds, une démarche originale a été adoptée. Elle consiste à déduire leur structure à partir de l’interprétation conjointe des résultats de nouvelles prospections géophysiques et des résultats d’une analyse approfondie du gisement houiller sus-jacent.
L’interprétation de nouvelles sections de sismique réflexion issues des campagnes Mons2012 et Hainaut2019 a permis de préciser la structure du socle et des réservoirs profonds à l’échelle de la région. Cette interprétation a abouti à une redéfinition des unités localisées au sein du front varisque et à l’identification de structures fortement pentées principalement vers le nord dans les parties profondes du socle. L’une de ces structures, de direction est-ouest, comporte une marge en échelons et semble concentrer l’essentiel de la différence d’épaisseur sédimentaire entre la partie nord (Saint-Ghislain) et la partie sud (Jeumont-Marpent) de la série dévono-carbonifère. Son origine apparait donc clairement synsédimentaire. L’existence de telles structures conforte l’hypothèse d’une vaste structure en décrochement dextre à l’échelle du Hainaut favorisant un bassin à subsidence accrue au Dévono-Carbonifère.
La structure du gisement houiller a été analysée au travers d’un nombre important de plans d’exploitation de charbonnage. Cette analyse a débouché, d’une part, sur une vision détaillée des déformations qui affectent le gisement houiller et, d’autre part, sur la découverte de structures singulières, compatibles avec l’existence d’une halocinèse. Sur cette base, il a été possible de distinguer des zones affectées de façon variable par