Une semaine consacrée aux transformations des pratiques architecturales dans le cadre de la crise écologique et sociale !

Plusieurs étudiants et jeunes chercheurs en architecture et urbanisme de l’Université de Mons se sont rassemblés pour mettre sur pied une semaine consacrée aux transformations des pratiques architecturales dans le cadre de la crise écologique et sociale. Cet événement, nommé ArchiRuptures, aura lieu la semaine du 7 au 10 novembre 2022 inclus au Tiers-Lieux de la Maison Folie.

Depuis 2020, le Groupe de Travail – GT Climat de la Faculté d’Architecture et d’Urbanisme de l’UMONS se réunit régulièrement autour des questions des enjeux écologiques et sociaux dans la profession d’architecte et urbaniste, et de notre rôle en tant qu’enseignants et chercheurs face à ces enjeux. Ce prisme est destiné à être élargi aux autres facultés qui sont toutes concernées par ces enjeux avec une incidence dans leurs enseignements et les pratiques professionnelles qui en découlent.

En 2022, l’AGE Archi a diffusé auprès des étudiants et chercheurs en architecture un questionnaire dont le but était d’évaluer le niveau de conscience écologique et environnementale dans notre faculté.

Cette enquête a mis en évidence d’une part que les étudiants estiment entendre peu parler des enjeux environnementaux et sociaux dans leur formation, et d’autre part qu’ils souhaitent plus d’apports sur ces thématiques au cours de leurs études. C’est suite à cette enquête que nous avons mis sur pied ArchiRuptures : un collectif d’étudiants et de chercheurs.

Lors des séances préparatoires collectives de ce séminaire, trois grands positionnements par rapport aux enjeux écologiques et sociaux ont été avancés :

• Construire en s’engageant dans des logiques de transition ou de rupture par rapport aux enseignements et aux pratiques professionnelles ;
• Déconstruire nos manières de penser et de faire ou les interroger de façon critique afin de favoriser leur réinvention ;
• Bifurquer en s’engageant dans des pratiques/manières de faire territoires alternatives, c’est-à-dire en assumant une rupture radicale par rapport aux logiques dominantes.