Une étudiante de la FTI-EII lauréate d’un Short Story Contest
La librairie 100% anglaise The Bookshop, de la ville de Mons, lançait à l’automne 2025 un « short story contest » : écrire, en anglais, une courte histoire d’horreur dans la ville de Mons. Un défi qu’a voulu relever Alyssa Pappagallo, étudiant en 3e bachelier. « J’ai décidé de participer pour plusieurs raisons : d’abord, j’adore écrire, c’est quelque chose qui me détend vraiment et j’espère pouvoir en faire mon métier un jour. Cet été, j’avais envie de me lancer un petit défi alors je me suis mise à chercher des concours de nouvelles, et c’est ainsi que je suis tombée sur celui du Bookshop. Quand j’ai vu qu’il fallait écrire en anglais, cela m’a encore plus motivée car j’adore cette langue et je me suis dit que ce serait une belle occasion de progresser ».
Pour désigner le ou la lauréate, un jury devait voter lors d’une soirée de lectures publiques menée par Jerry, propriétaire de la librairie et initiateur de l’événement. Séduite par le thème et motivée par l’idée de progresser, elle s’est lancée dans la création d’une atmosphère sombre et surnaturelle au cœur de Mons pour son histoire. Sa nouvelle suit une jeune fille intriguée par une mystérieuse maison de la ville de Mons, sur laquelle l’héroïne mènera son enquête et fera des découvertes surprenantes.
Écrire pour apprendre autrement

Sa victoire lui ouvre désormais les portes d’une anthologie montoise qui verra le jour en 2026, une publication qui ajoutera une ligne prometteuse à son parcours. L’écriture lui offre une nouvelle perspective sur sa formation linguistique. « Cette victoire m’a donné beaucoup de motivation et m’a prouvé que je pouvais écrire en anglais, même si j’ai encore beaucoup à apprendre. En tant que linguiste, je trouve que c’est assez enrichissant d’explorer une écriture moins académique et plus proche de la narration » ajoute Alyssa.
Cette expérience montre aussi que travailler les langues ne se limite pas à la traduction ou à l’interprétation : écrire, imaginer et raconter font également partie de l’apprentissage. Grâce à ce concours, elle a pu aborder l’anglais autrement, comme un moyen d’expression personnel plutôt qu’un outil purement académique.