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Deux doctorantes de la FA+U sélectionnées pour la finale nationale interuniversitaire de « Ma thèse en 180 secondes »

Publié le 31 mars 2021
Rédigé par FA+U
Marianne DURIEUX et Larissa ROMARIZ PEIXOTO ont été sélectionnées par le jury de l’Université de Mons pour participer à la finale nationale interuniversitaire de « MT180s ». Larissa ROMARIZ PEIXOTO a reçu également le Prix du public.

Marianne DURIEUX, Larissa ROMARIZ PEIXOTO et Alexis GILBART, ont participé ce dimanche 28 mars 2021 à la finale organisée en ligne par le MUMONS dans le cadre du Printemps des Sciences.

Le concours “Ma thèse en 180 secondes” permet à des doctorants de présenter, en trois minutes seulement et de manière simple et concise, leurs recherches au grand public.

Nos trois candidats de la Faculté d’Architecture et d’Urbanisme mais également Augustin GÉRON de la Faculté des Sciences, pareillement sélectionné pour la finale belge, et Anthonin DEMARBAIX de la Faculté polytechnique ont ainsi pu exposer leur thèse.

Une première sélection de candidats s’effectue au sein des six universités de la Fédération-Wallonie Bruxelles. Chacune désigne leurs candidats qui participeront à la finale interuniversitaire belge. La finale belge se déroulera le 3 juin 2021 à Liège. La finale internationale, quant à elle, se déroulera à Paris le 30 septembre 2021 et rassemblera les lauréats de chaque pays francophone du concours.

Voici, en quelques lignes, les sujets de nos trois participants :

  • Marianne DURIEUX : « Analyse systémique des déplacements des élèves montois entre l’école et le domicile à Mons : Mobilité, motilité et urbanisme » ou « Pour en finir avec les enfants paquet ». La problématique de thèse de Marianne Durieux concerne la circulation en centre-ville, et principalement l’accessibilité des écoles fondamentales et secondaires. Elle présente les conséquences sur nos « enfants-paquets » et la manière dont elle appréhende ce phénomène sociétal.
  • Larissa ROMARIZ PEIXOTO : « Le quartier populaire en tant que ressource : frontières, tensions, spatialités et appartenances en territoire post-Industriel Le cas de quartiers sociaux du Hainaut franco-belge » ou « Ce que tu fais de l’espace où tu vis. Ce que l’espace fait de toi ». Face à une mondialisation écrasante, qui a déconnecté les systèmes de production, de consommation, de décision et de sociabilisation des territoires, une multitude de projets locaux voient le jour, mobilisant des ressources diverses. Comment les quartiers populaires peuvent-ils s’inscrire dans cette logique ? Quelles sont les ressources locales mobilisables et à quelles conditions ?
  • Alexis GILBART : « Pour un urbanisme frugal, quels dispositifs de mixité en vue d’une nécessaire reconnexion urbano-productive ? » . Ce travail de thèse consiste à étudier le développement et l’inscription des activités de production sur le territoire montois dans une vision prospective. L’opérationnalisation du Stop Béton et en conséquence la fin de l’étalement urbain, encourage la densification de nos tissus urbanisés. Dans ce cadre, nous étudions les conditions nécessaires pour imaginer la cohabitation entre les activités de production et les autres activités au sein des zones d’activités économiques et des tissus hétérogènes.

Toutes nos félicitations !