A propos de la faculté
Les spécificités
Plusieurs éléments sont à souligner. Premièrement, la FTI – EII est la première Faculté universitaire de Traduction et d‘Interprétation en Belgique francophone.
C’est aussi le seul établissement d’enseignement supérieur ayant un programme en langues scandinaves (danois, suédois, norvégien).
Des activités d’immersion linguistique sont organisées dès la 3e année de Bachelier. Les étudiants ont donc la possibilité de faire un stage de 6 mois à 1 an dans une des 130 universités partenaires ou une entreprise multilingue en Belgique.
La FTI–EII offre également une activité d’intégration professionnelle, appelée les ateliers de traduction dès la 1re Master. Il s’agit d’une simulation du fonctionnement d’un bureau de traduction sur une période de 2 semaines, géré par les étudiants et supervisé par les enseignants de la FTI – EII.
La FTI – EII, c’est aussi un solide réseau de collaborations et d’associations :
- Collaborations avec les grandes institutions internationales
- Memorandum of Understanding – ONU
- Service Coordonné d’Interprétation de Conférence (SCIC) – UE
- OTAN – Shape
- Associations professionnelles
- Membre de la Chambre belge des traducteurs, interprètes et philologues (CBTIP)
- Fédération Internationale des Traducteurs (FIT)
- Association Internationale des interprètes de conférence (AIIC)
- Conférence Internationale Permanente d’Instituts Universitaires de Traducteurs et Interprètes (CIUTI)
- Réseau européen : Erasmus+ Label de qualité de l’Union Européenne octroyés aux Masters en Traduction – FTI-EII
Historique
Notre Ecole d’Interprètes Internationaux vit le jour en septembre 1962, par la conjugaison des énergies et des idées de quelques visionnaires : Max Drechsel (Recteur du Centre Universitaire de l’Etat, future Université de Mons-Hainaut), Pierre Houzeau de Lehaie (Recteur de la Faculté Polytechnique) et Raymond Renard, courroie de transmission générale et concepteur principal du projet. Elle fut envisagée, au départ, comme une sorte de section de la Faculté économique du Hainaut : les cours étaient organisés initialement dans certains locaux de l’Institut Warocqué et sur le site de la Faculté Polytechnique. En 1965, l’EII fut légalement incorporée au Centre Universitaire de Mons et puis quasi totalement intégrée, avec règlement organique propre, dans l’Université.
L’Ecole d’Interprètes Internationaux ne mit pas longtemps à se distinguer et obtint dès 1969 – première école belge francophone – son admission au sein de la C.I.U.T.I (Conférence internationale permanente d’instituts universitaires de traducteurs et interprètes), après une longue enquête et la présence d’observateurs aux sessions d’examens. Dès 1975, elle fut également représentée au sein de l’A.I.I.C (Association Internationale des Interprètes de Conférence).
Progressivement, elle commença à élargir son éventail de langues. En 1962, seules les langues allemande, anglaise et russe figuraient au programme. Le néerlandais (curieusement absent à la création de l’Ecole), l’espagnol et l’italien furent bientôt ajoutés, suivis par la langue danoise au cours des années 80. L’arabe et le chinois viendront clôturer le nombre de langues intervenant dans les « combinaisons de base » obligatoires en 2015.
Dans les années 90, le ministère de l’Enseignement engagea une colossale refonte générale de l’enseignement supérieur non universitaire, et l’EII dut se résoudre à intégrer en 1996 la Haute Ecole du Hainaut nouvellement créée, pour en devenir la « Catégorie Traduction et Interprétation ». Attachée viscéralement à ses racines, l’institution ne renonça pas pour autant à son appellation historique. Le nom « Ecole d’Interprètes Internationaux » et son logo particulier restèrent accolés à ceux de ses nouveaux partenaires (réunis un peu plus tard sous la nouvelle appellation de Haute Ecole de la Communauté française du Hainaut). Malgré tout, les liens privilégiés liant l’EII à l’ex-UMH purent être préservés grâce à l’article 103 du décret « Hautes Ecoles ».
A la fin du siècle, l’espace européen entama une réforme structurale d’intégration de son enseignement supérieur, universitaire ou non, sur la base du schéma 3-5-8 préconisé par le Décret Bologne. Les Montois saisirent la balle au bond : à la rentrée 2004-2005, l’EII passa au régime « 3+2 » (Baccalauréat et Master) et – événement historique ! – elle intégra enfin totalement l’Université de Mons-Hainaut au titre de 5ème Faculté en janvier 2008. Un an plus tard, elle suivit la fusion UMH – Faculté Polytechnique pour devenir ce qu’elle est aujourd’hui : une des 7 Facultés de l’UMONS.
Désormais appelée « Faculté de Traduction et d’Interprétation – Ecole d’Interprètes Internationaux », l’institution créée en 1962 organise aujourd’hui un Bachelier en Traduction et Interprétation dans 15 combinaisons linguistiques différentes, un Master en Interprétation, un Master en Traduction décliné en finalités approfondie, didactique et spécialisée, ainsi qu’un Master de spécialisation en linguistique appliquée, une formation à l’Agrégation de l’Enseignement Secondaire Supérieur (AESS), un Certificat d’Aptitude Pédagogique Approprié à l’Enseignement Supérieur (CAPAES), deux Certificats d’Université en traduction et/ou interprétation en contexte juridique et une formation doctorale en langues, lettres et traductologie. Son réseau d’Alumni est tentaculaire, les anciens diplômés couvrant un large éventail de professions en Belgique et dans tous les coins du monde. Ce qui permet à la FTI-EII de suivre au plus près l’évolution des très nombreux débouchés qui s’offrent à ses diplômés.